Montréal, le 23 juillet 2020 – Vers la fin de la semaine dernière, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a révisé de façon importante ses données concernant l’ampleur de la COVID-19 au Québec. Or, ces changements importants sont passés relativement inaperçus.
Dans cette mise à jour de l’INSPQ, le pourcentage de cas actifs passant soudainement de 44,4 % à 2,5 %, celui des guérisons de 45,6 % à 87,6 %.
« Clairement, les données doivent être mises à jour de façon plus fréquente. On peut se demander depuis combien de temps on répétait un nombre de cas actifs au Québec qui était à des années-lumière de la réalité », observe Gaël Campan, économiste senior à l’IEDM. Effectivement, le nombre de cas actifs a chuté de plus de 94 % lors de la modification des données par l’INSPQ.
« Un climat de peur, peu propice au débat rationnel, est alimenté par des données qui manifestement n’étaient plus bonnes. Il faut faire nettement mieux à ce chapitre », poursuit l’économiste.
« Cette correction spectaculaire de l’INSPQ démontre qu’il est important de mettre à jour régulièrement les données afin d’alimenter la discussion publique. Espérons que cela soit fait fréquemment à l’avenir », conclut M. Campan.
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