JE VOULAIS ME PRÉSENTER À LA TÊTE DU PQ. Mais il y a trop de conditions contraignantes.
Premièrement: il faut être membre.
Deuxièmement: il faut être capitaliste.
Troisièmement: Il ne faut JAMAIS mentionner toutes les erreurs que le PQ a fait depuis ses débuts!
Pendant l’avant dernière élection provinciale, quand Pauline Marois était première ministre dans un gouvernement péquiste, j’avais écris un recueil de poésie intitulé, COMMENT PERDRE UNE ÉLECTION GEGNÉE D’AVANCE que personne n’a osé publier. Il est encore là, parmi mes autres nombreuses archives empoussiérées.
C’est cela, l’industrie de publication auto-sensurée au Québec. Rien, ou presque, ne passe si c’est trop avangardiste. Mon recueil ne détruisait pas le PQ, il ne faisait que suggérer certains changements et orientations propice à gagner la prochaine élection!
Personne ne veut entendre le débat de fond! Donc, rien ne change au PQ. On n’a pas besoin d’un deuxième parti Libéral! Justice sociale et équité, voilà ou se situe le débat pour les Québécois; un salaire décent, un logement abordable, un système de santé qui fonctionne et un système d’éducation équitable et accessesible à tous.
Voici toujours le premier poème de ce requeil:
.
PRATIQUES COLLECTIVES
Les règles inadéquates
de distraction sociale
du Parti Québécois
est un manquement flagrant
à l’éthique d’un gouvernement sérieux
nullement préparé
pour traiter la complexité croissante.
La panique s’infiltre
dans la campagne électorale.
Peinturé dans le coin,
par une doctrine démodée
et des théories dévastatrices,
propulsé vers un bouleversement,
il ne voit pas du tout
l’orientation nouvelle.
L’esprit nationaliste périmé
est incapable de suivre.
Aveuglé par un raisonnement archaïque,
le vieux parti a perdu sa souplesse.
Il lui faut apprendre
les nouvelles tendances,
le nouveau langage.
Est-il trop tard?
Paralysé, incapable
de répondre aux défis modernes
d’une époque agitée,
le pouvoir devient insaisissable.
Message à tous les gouvernements:
Il est impossible
que le Québec soit riche
si les Québécois sont pauvres!
John Mallette
Le Poète Prolétaire
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec