Le newsmagazine Le Point, propriété de Pinault, ami de BHL qui y signe son fameux bloc-notes, est évidemment prosioniste. C’est pourquoi les combattants libanais du Hezbollah y sont traités de « terroristes », alors que les Israéliens ont volé leur terre aux Palestiniens par le moyen du terrorisme. C’était juste pour le dire. Et d’ailleurs, BHL le dit lui-même :
« Ils passent par le père de Bernard-Henri Lévy, André Lévy, qui fut, longtemps, le rival de François Pinault. Puis, à partir de 1985, son associé et son ami. La légende veut qu’André Lévy ait “parrainé” son cadet dans l’univers fermé des grands entrepreneurs du bois.
Les biographies, et de Bernard-Henri Lévy, et de François Pinault, racontent comment, quand André Lévy traversa, au milieu des années 1980, une passe difficile, c’est François Pinault qui, à son tour, lui tendit la main. Il semble même qu’avant cela, au tout début des années 1980, un projet de fusion entre égaux ait été conçu puis abandonné.
On sait aussi que, quand Bernard-Henri Lévy entreprit, en pleine guerre de Bosnie, de réaliser son film Bosna !, François Pinault accepta, sur un simple coup de fil d’André Lévy, de s’associer à lui pour produire ce film à tous égards risqué. Après la mort d’André Lévy enfin, en novembre 1995, c’est François Pinault qui reprit, seul, sans son ami disparu, la production du second film de BHL, Le Jour et la Nuit.
Aujourd’hui encore, en 2009, Pinault et BHL restent associés dans la structure de production créée à l’époque de Bosna ! et qui s’appelle Les Films du lendemain. Ils parlent, ensemble, cinéma. Ils parlent art contemporain. C’est François Pinault qui a présenté à Bernard-Henri Lévy l’artiste italien, Francesco Vezzoli, qui a fait de lui et de Sharon Stone deux vrais-faux candidats à l’élection présidentielle américaine pour une œuvre présentée à la Biennale de Venise en 2007.
François Pinault aide Bernard-Henri Lévy dans ses entreprises humanitaires. Il aide SOS Racisme, par exemple, à l’été 1997, à la demande de Lévy. Il finance, à sa demande toujours, la protection de Salman Rushdie lorsque celui-ci vient, invité par Lévy, à Paris. Il soutient, lors de son passage à Paris, en 1994, l’écrivaine bengalaise poursuivie par les intégristes du Bangla-Desh,Taslima Nasreen. Et ainsi de suite.
Une belle histoire d’amitié, de transmission d’amitié, de fidélité. » (bernard-henri-levy.com)
– La Rédaction d’E&R –
L’État hébreu était déjà sur le qui-vive en prévision d’une attaque du Hezbollah à sa frontière septentrionale. Celle-ci a finalement eu lieu ce lundi sous la forme d’une tentative d’intrusion en territoire israélien d’un commando libanais.
Des combattants islamistes munis de fusils ont « pénétré quelques mètres au-delà de la Ligne bleue », avant d’être pris pour cible par des soldats de Tsahal, a annoncé l’armée israélienne dans l’après-midi.
« Nous avons pu déjouer avec succès une tentative d’infiltration d’une cellule terroriste en Israël », a précisé le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, ajoutant avoir obtenu « une confirmation visuelle selon laquelle les terroristes sont retournés au Liban ».
D’après Tsahal, les échanges de tirs n’ont pas fait de blessés du côté israélien.
« L’armée israélienne a réagi de façon modérée à la tentative du Hezbollah de pénétrer sur le territoire israélien pour attaquer ses soldats, sans produire de pertes parmi les combattants de l’organisation », souligne Ely Karmon, chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme au centre interdisciplinaire de Herzliya (Israël). Longue de 130 kilomètres, la Ligne bleue a été tracée par les Nations unies après le retrait israélien du Liban, en juin 2000. Marquée tantôt par un mur de neuf mètres de haut, tantôt par des grillages électrifiés, cette ligne de démarcation entre les deux pays est censée être surveillée, du côté libanais, par la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) et l’armée libanaise. Signe de l’impuissance de la Finul, un porte-parole de la force onusienne a appelé, dans une déclaration à l’Agence France-Presse, les deux parties à « la plus grande retenue ».
Une heure d’explosions
D’importantes explosions ont secoué pendant une heure les abords de la position militaire israélienne de Rouaissat al-Alam, située dans la région des fermes de Chebaa, depuis laquelle Israël menait des dizaines de frappes d’artillerie. Ce territoire de 25 kilomètres carrés a été conservé par l’État hébreu après son retrait du Liban, en 2000. Pour Tel-Aviv, la zone fait partie du plateau syrien du Golan qu’il a annexé. Pour le Liban, et la Syrie, elle revient au pays du Cèdre. C’est notamment au nom de la récupération de ces 18 fermes qu’il considère comme occupées que le Hezbollah refuse de démanteler son arsenal de 120 000 roquettes et missiles, comme toutes les autres milices libanaises l’ont fait à l’issue de la guerre civile (1975-1990).
« Il est étonnant qu’Israël s’obstine à occuper ce petit territoire », souligne Karim Émile Bitar, directeur de l’Institut de sciences politiques de l’université Saint-Joseph de Beyrouth. « S’il donne un avantage stratégique, il offre avant tout au Hezbollah un prétexte en or pour maintenir son arsenal militaire. »
Dans un communiqué publié lundi soir, le mouvement islamiste a démenti toute implication dans les combats avec Israël. « Jusqu’à maintenant, la résistance islamique n’a pris part à aucun accrochage, n’a pas ouvert le feu durant les événements du jour », a assuré le parti chiite, qui n’a dénombré aucune victime. Pourtant, une source libanaise, interrogée plus tôt par l’agence de presse Reuters, a indiqué que le Hezbollah avait tiré un missile guidé contre un char israélien situé dans le secteur des fermes de Chebaa. Selon la chaîne libanaise Al Mayadeen, proche du mouvement islamiste, il s’agissait d’un missile antichar russe de type Kornet. Tsahal, de son côté, dément avoir été ciblé par une telle attaque.
Représailles
L’opération du Hezbollah s’inscrirait en représailles de la mort d’un combattant du mouvement, Ali Kamal Mohsen, dans un raid israélien survenu le 20 juillet dernier près de l’aéroport de Damas, tuant en tout cinq combattants étrangers pro-iraniens. Décidé à pousser la République islamique, principal soutien à Bachar el-Assad avec la Russie, hors de Syrie, Israël mène depuis 2011 des centaines de frappes aériennes contre l’Iran et ses alliés, dont le Hezbollah.
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