Rien à part quelques personnages héroïques esseulés dans la masse. Les Français constituent le cas typique du peuple émasculé, atomisé et dénué de tout sentiment de lien organique trans-classe avec le reste de la société. A l’inverse les peuples comme les anglo-saxons, Japonais, Allemands, Coréens…forment une unité organique s’apparentant à une famille. Ces groupes ethniques ont un sentiment d’identité commune, de solidarité. Il y a aussi un orgueil national et racial chose qui a complètement disparu en France aussi dans une grande partie du bas peuple que chez les élites. En ce qui concerne les Allemands ils ont certes été émasculés et culpabilisés en raison d’un certain détail de l’Histoire, mais ce lien organique unissant comme une grande famille tous les groupes sociaux constituant la nation germanique n’a jamais pu être complètement détruit. La raison principale pourquoi les Français ont facilement perdu ce lien organique c’est parce que notre nation ne s’est pas fondée sur un mythe fondateur basé sur la race et le sang mais sur une identité linguistique et civilisationnelle commune. On n’est pas Français par la race mais par la langue, la vision du monde…Le talon d’Achille d’une civilisation basée uniquement sur la langue c’est le risque de perdre le lien organique unissant les différentes composantes de la société avec l’apparition de clivage socio-économique et culturel, avec l’érosion du sentiment d’appartenance à une grande même famille nationale indépendamment de son statut social…les liens unissant les classes populaires avec les élites politiques, économiques et intellectuelles se distendent et finissent par rompre faisant que l’élite ne sentant plus appartenir au peuple ne ressent plus aucune solidarité avec ce dernier mais en plus perçoit ce peuple comme un ennemi à abattre ! En revanche dans les nations fondées en partie sur l’identité raciale commune réelle ou mythifiée il peut exister bien entendu du mépris de classe entre la caste dominante et la plèbe. Par exemple un noble anglais peut mépriser la classe prolétarienne mais cela n’abolira pas pour autant son sentiment d’appartenance à une même famille, un peu comme un gauchiste peut mépriser son oncle qui est à ses yeux un gros beauf facho ce qui ne l’empêchera pas de passer chaque année le réveillon du jour de l’an avec lui et même de l’aider durant un moment difficile car le tonton facho appartient malgré tout à la famille…
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