Les grands succès de la lutte antidrogue au Venezuela — Nestor REVEROL

Les grands succès de la lutte antidrogue au Venezuela -- Nestor REVEROL

Je vais vous parler du travail qui a été fait dans la lutte frontale contre le trafic de drogue au Venezuela, de nos bonnes politiques et stratégies.

Nous allons revenir sur les attaques perpétrées par le président des États-Unis, Donald Trump, à propos du narcotrafic, lors de sa visite dans l’État de Floride et dans le cadre de son cirque électoral. Il fait du prosélytisme dans les casernes militaires, avec l’amiral Craig Faller du Commando Sud, et cherche toujours des moyens de poursuivre sa spirale de déstabilisation. C’est le cynisme sans limite de l’empire américain, le deux poids deux mesures, comme toujours. Cela pour créer les conditions de menace permanente de déstabilisation contre notre patrie, et continuer la guerre multiforme, la guerre non conventionnelle ou hybride, pour continuer à déstabiliser le Venezuela et poursuivre les fronts financier, médiatique et psychologique sans parler des incursions mercenaires en pleine pandémie mondiale.

Il n’y a aucune possibilité de transit de la drogue au Venezuela autre que celle provenant de la République de Colombie, mais l’empire américain, dans son double standard et son cynisme, entend accusé le Venezuela de trafic de drogue pour faire croire que notre pays est un État voyou, un narco-état, et ainsi encourager l’intervention militaire contre notre patrie. Ce n’est pas nouveau, c’est un format qui a été appliqué dans d’autres pays. Ils l’ont fait en Libye, en Irak et dans d’autres pays au fil des ans. Et cela vise à disqualifier le Venezuela, à le faire passer pour un narco-État, à accuser le président de la République et les hauts responsables du gouvernement de trafic de drogue, afin de favoriser une intervention militaire.

Cela a également été appliqué au commandant suprême Hugo Chávez en 2007. Heureusement pour nous, nous avons démontré au monde que nos politiques antidrogue sont justes. Surtout depuis que le commandant suprême Hugo Chávez a pris la sage décision d’expulser la DEA du territoire vénézuélien et de suspendre les 14 accords de coopération qui existaient avec les États-Unis. De là, une nouvelle étape a commencé, une nouvelle indépendance et une nouvelle souveraineté dans la lutte contre le trafic de drogue.

Le peuple du Venezuela doit connaître la vérité. La DEA, lorsqu’elle était au Venezuela, était à la tête d’opérations de trafic de drogue, des livraisons contrôlées, des négociations avec les trafiquants, et elle créait les conditions d’un coup d’État contre le commandant suprême Hugo Chávez.

Lors du coup d’État de 2002, des avions américains sont entrés dans notre espace aérien. Ils ont été détectés par trois radars Westinghouse, qui étaient prêtés ici au Venezuela et qui appartenaient au gouvernement américain et étaient contrôlés par lui.

Le gouvernement des États-Unis s’est consacré à promouvoir la mort du peuple vénézuélien, en restreignant son accès à la nourriture et aux médicaments, en appliquant un blocus brutal, persistant et systématique. Notre pays est coincé entre le plus grand producteur de cocaïne au monde, la Colombie, et le plus grand consommateur de cocaïne au monde, les États-Unis, mais pour les USA c’est la patrie de Bolivar, qui serait responsable.

Les États-Unis ne considère pas l’évolution du trafic de drogue sur leur territoire. Le Rapport mondial sur les drogues des Nations-Unies, rapport annuel qui sort à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre le trafic et la consommation de drogues montre qu’aux États-Unis, 70 237 décès par overdose ont eu lieu rien que l’année dernière, 21,7 décès pour 100 000 habitants et 67 pour cent dus à la consommation d’héroïne.


Le président Donald Trump et le chef du commandement sud disent qu’ils veulent aider le Venezuela, mais que font-ils pour les familles de ces 70 000 morts par overdose ?

Ceux d’entre nous qui connaissent bien le thème de la drogue savent que le problème mondial de la drogue est un problème de société humaine, au même titre que le coronavirus, parce que 273 millions d’êtres humains sont des consommateurs de drogue, soit 6 % de la population. Pourquoi président Donald Trump, au lieu de se préoccuper du Venezuela, pourquoi ne se préoccupe-t-il pas des 3.288.000 personnes infectées par le coronavirus ou des plus de 136.000 morts ?

La culture de la marijuana a augmenté dans les parcs nationaux des États-Unis : par exemple, dans l’État de Californie, l’Oregon, le Colorado, dans tous les comtés, dans les parcs nationaux. Allez dans le parc national de Sequia en Californie, et vous verrez des hectares et des hectares de cultures de marijuana. Qui plus est, ils ont mis la méthode scientifique au service de la culture contrôlée de la marijuana pour multiplier par cinq la concentration de tétrahydrocannabinol (THC), qui est la substance psychoactive dans la plante de marijuana. Ils ont inventé de nouvelles drogues comme le K2, où la concentration de THC est plus élevée et cause plus de dommages au système nerveux central.


Pourquoi donc ne pulvérisent-ils pas ces cultures avec du glyphosate ? Parce pourtant les États-Unis pulvérisent de glyphosate les champs en Colombie, entrainant la mort d’animaux mais aussi des cultures licites.

Regardez ce cimetière d’avions en Arizona, dans le désert du Nevada, où des milliers et des milliers d’avions sont stationnés, et où quiconque vient avec un sac de dollars peut acheter un avion pour le trafic de drogue. Qui contrôle cela ?

Ce cimetière d’avions n’a aucun contrôle et tous ces avions y arrivent et sont vendus au trafic de drogue, sans contrôle.


Après ça, les gens veulent nous faire remarquer que des avions partent d’ici pour l’Amérique centrale ou d’autres pays, et nous allons leur expliquer combien d’avions nous avons mis hors service ces dernières années.

Les États-Unis sont le centre financier de la légitimation des capitaux, les États-Unis n’enquêtent que sur l’argent qui sort, pas sur l’argent qui entre, et ils le savent et nous le savons aussi, donc la communauté internationale et le peuple du Venezuela doivent savoir la vérité sur les raisons pour lesquelles cette agression systématique affecte la patrie. Car ils crée les conditions pour intervenir militairement sur notre territoire.

Le rapport des Nations unies indique que 35 000 laboratoires de méthamphétamine ont été démantelés dans 31 pays. Eh bien, 31 500 étaient en activité aux États-Unis, soit 90 %. Les États-Unis sont l’un des plus grands producteurs de méthamphétamines au monde.

Au lieu de s’occuper de cela, ils montent une opération antidrogue dans les Caraïbes depuis le 1er avril. Le président Trump s’y rend pour fêter la saisie de 120 tonnes de drogues. Mais combien de tonnes ont été saisies à l’intérieur du territoire des États-Unis ? Où en-est le démantèlement des organisations criminelles qui sont chargées de distribuer la drogue sur le territoire américain ? Où sont les barons de la drogue américains ?

Ils veulent donc créer une guerre médiatique et ils veulent faire un décor de style hollywoodien pour leur cirque électoral. Ils ont créé des drogues émergentes : le K2, le Spice, le captagon – qui a été utilisé avec Daesh.

Au cours des dix dernières années, le trafic d’héroïne et de méthamphétamine a augmenté aux États-Unis, et ils veulent donc montrer du doigt le Venezuela. Ce n’est pas moi qui affirme cela, c’est le Rapport mondial sur les drogues des Nations unies, dont le dernier a publié le 26 juin 2020.

Regardons maintenant la Colombie avec qui le Venezuela partage 2.219 kilomètres de frontières. La Colombie concentre 70% de la production mondiale de cocaïne. Rien que l’année dernière, le pays a produit 1.120 tonnes de cocaïne. La Colombie possède actuellement plus de 169.000 hectares de culture de la coca.


Non seulement cela, mais elle a augmenté le volume de la récolte, c’est-à-dire qu’elle a également appliqué la méthode scientifique pour optimiser la récolte par hectare. Ils peuvent ainsi produire jusqu’à 6 tonnes par hectare de feuille de coca et à produire jusqu’à 7 kilogrammes de cocaïne de haute pureté par hectare.

Regardez cette carte de la Colombie que je vais vous montrer ici, avec des informations extraites du Rapport mondial sur les drogues des Nations unies.


Regardez bien où se trouvent les 9 bases militaires américaines en Colombie, c’est là que se trouvent les plus grands centres de culture de la coca. Pourtant, le président colombien, Ivan Duque, a autorisé, en 2019, 247 licences pour la culture de la marijuana : 60% ont été autorisées dans les départements où il n’y a pas de culture de la coca et 40% là où il y en a. Le plus grand centre de culture de la coca se trouve dans le sud de la Colombie : Nariño, Cauca…

Et le rapport mondial indique que 84 % de ces 1.120 tonnes de cocaïne sont exportés par le Pacifique. Maintenant, je demande à M. Faller pourquoi ils ne font pas d’opérations dans le Pacifique, mais uniquement dans les Caraïbes ? Pourquoi ils ne font pas d’opérations dans le Pacifique, où 84 % de la cocaïne part directement aux États-Unis dans des sous-marins qui peuvent charger jusqu’à 10 tonnes de drogues ?

Malgré cela, les États-Unis accuse le Venezuela de narco-trafiquant parce qu’ils arrêtent exceptionnellement un avion qui viendrait du Venezuela. Ce n’est pas sérieux. Le Venezuela est un pays de transit pour les drogues illicites en provenance de Colombie

Il y a trois conditions : Producteur, transitaire et consommateur, selon les paramètres globaux

Nous avons une responsabilité partagée mais différenciée entre le consommateur et le producteur. Cette concentration de cultures de coca est choisie dans ces régions du sud de la Colombie pour faciliter la route du trafic de drogue qu’est le Pacifique, et l’autre pourcentage se trouve dans les Caraïbes occidentales, où l’on trouve également des cultures de coca.

Sur les 32 départements que compte la Colombie, 22 ont des cultures de coca. Notre politique vise à minimiser le transit illicite de drogues en provenance de Colombie. Il n’y a pas d’autre possibilité que les drogues qui passent par le Venezuela ne proviennent pas de Colombie. Quatre-vingt-dix pour cent ou plus de la cocaïne saisie aux États-Unis, proviennent de Colombie. 80% de la cocaïne en Asie et en Europe provient de Colombie. Mais selon les États-Unis, c’est le Venezuela qui est responsable. La véritable raison de cette attaque mensongère est que nous avons décidé d’être libres, souverains et indépendants.

Nous avons conçu une politique qui tient compte de la route mondiale de la cocaïne, car c’est ce qui nous concerne, le transit de la cocaïne en provenance de Colombie, le long de la frontière de 2.219 km.

Notre politique vise à éviter ce transit, cette route de la cocaïne, afin que les narcos cherchent d’autres routes. Car notre devoir est de neutraliser la route qui cherche à traverser le Venezuela. Et nous l’avons démontré.

Regardez la différence entre les saisies effectuées lorsque la DEA était là et celles effectuées après la DEA : 773 tonnes de drogue ont été saisies ces dernières années. Ces saisies ne sont pas comparables avec celles réalisées lorsque la DEA était là. Vous voyez l’augmentation des saisies et tout le déploiement opérationnel que nous faisons lorsque le commandant Hugo Chavez a renvoyé la DEA du territoire. Voici les chiffres, ce sont des faits réels, nous n’en faisons pas un cirque médiatique, voici les statistiques et les faits réels.

Le rapport de l’ONU indique que le Venezuela est le quatrième pays au monde pour les saisies de cocaïne, le rapport mondial de l’ONU le dit, nous ne le disons pas, il y a les résultats.

Ces dernières années, nous avons capturé 158 barons du trafic de drogue international, ce qu’ils appellent des capos, et pas n’importe lesquels, des capos importants. Et les États-Unis et la Colombie le savent. Le rapport mondial de l’ONU souligne que le Venezuela est le quatrième pays à saisir et à démanteler des laboratoires.


Le Venezuela a capturé 158 barons de la drogue, dont 21 ont été extradés aux États-Unis. C’est à dire que lors de 21 opportunités, 21 avions de la DEA sont venus au Venezuela pour extrader 21 seigneurs de la drogue. Le plus cynique est que ce sont eux qui nous accusent devant la justice des États-Unis, et beaucoup d’entre eux – nous le savons aussi – ont été libérés et nous les recherchons à nouveau.

De la même manière, 38 barons de la drogue ont été extradés en Colombie, 38 avions de la police nationale colombienne sont venus ici, au Venezuela, à Maiquetía, chercher ces délinquants internationaux.

Nous devons nous souvenir de cela. Les autres barons de la drogue ont été jugés au Venezuela ou remis à d’autres pays.

Nous avons réalisés des opérations conjointes avec les autorités colombiennes pour l’arrestation de Capo comme « El Loco » Barrera ou encore Diego Rastrojo à Barinas. Car c’est cela la coopération internationale bien comprise et la responsabilité partagée.

Et les capos qui étaient recherchés par les États-Unis, ou la Colombie ont été extradés pour y être jugés.

Il y a aussi les saisies et les neutralisations d’avions destinés au trafic. Depuis 2013, le président Nicolás Maduro a impulsé une loi destinée à protéger l’espace aérien vénézuélien et, grâce au Commandement pour la Défense Aérospatiale Intégrale, les conditions ont été créées pour surveiller notre espace aérien. Avant, nous avions trois radars Westinghouse, prêtés par les autorités étasuniennes mais contrôlés par celles-ci. Après le coup d’État contre le commandant Hugo Chávez [en 2002], ils ne nous ont plus envoyé de pièces de rechange, et le commandant Hugo Chávez a dû prendre la décision d’acheter dix radars chinois de longue portée. Notre président Nicolás Maduro en a acheté 3 de plus pour surveiller et protéger notre espace aérien. Cela nous permet de détecter tout avion suspect et d’établir un système de contrôle 24 heures sur 24, pour localiser les avions, les détecter et leur enjoindre d’atterrir, selon les règles internationales, pour être contrôlés. Cela nous a permis, ces dernières années, de neutraliser 200 avions. Le dernier a été neutralisé cette semaine, le 7 juillet, pour être plus précis, et il était immatriculé aux Etats-Unis. Comme par hasard, le dernier avion nord-américain se livrait au trafic de drogues mais c’est nous qui en sommes responsables.


Mais ce n’est pas tout, sur la frontière avec la Colombie, les narcotrafiquants créent des pistes improvisées et la FANB, grâce à une surveillance permanente et en particulier aux actions de la GNB, a détecté 368 pistes illégales et les a détruites. Cela fait partie de notre politique.


Le rapport mondial de l’ONU établit que le Venezuela est le quatrième pays du monde dans le domaine du démantèlement des camps de trafiquants de drogues, à quelques mètres de la frontière avec la Colombie, grâce à la FANB et à l’ONA [l’Agence antidrogues du Veneuela, Ndt]. Grâce à de bonnes informations, on a démantelé 368 laboratoires, détruit des camps qui possédaient des laboratoires pour le traitement de la cocaïne.


Depuis que la DEA est partie, il y a 14 ans ou un peu plus, nous n’avons plus de cultures illégales alors qu’en Colombie se cultive 169.000 hectares d’arbustes de coca. Le Venezuela ne compte plus aucune cultures illégales grâce à l’action permanente de surveillance de nos frontières.

Le Venezuela possède 2.219 kilomètres de frontière avec la Colombie. Dans ce pays, sur les 32 départements, 22 possèdent des champs de coca, et 32, c’est-à-dire tous les départements, des champs de cannabis. Et évidemment, notre politique et notre stratégie en matière de drogues nous amène à travailler trois axes fondamentaux.

Le premier concerne le trafic illégal de drogue, la lutte frontale contre les drogues en provenance de Colombie. La drogue vient de Colombie par terre, par mer et par les airs.

Le second axe est la prévention sociale intégrale et le système national public de traitement du Venezuela, comme nous le disons toujours : partager les angoisses avec la population vénézuélienne. Première angoisse : que faire pour éviter que les membres de notre famille consomment de la drogue. Seconde angoisse : que faire comme politique d’Etat quand un membre de notre famille consomme de la drogue.

Ce sont des politiques et des stratégies sérieuses et nous les prenons en exemple. Nous avons revu la législation régulièrement pour l’adapter aux nouvelles époques. Nous avons créé une loi organique sur la drogue et à présent, elle est en train d’être réformée.

Nous avons créé une agence antidrogue, la ONA, nous avons créé un centre d’études avancées en matière de drogues. Nous avons formé des milliers de fonctionnaires, nous avons créé un fonds vénézuélien anti-drogues pour avoir un système financier qui soutienne les politiques publiques, nous avons créé un Plan National Anti-drogues 2019-2025, publié au Journal Officiel. Nos politiques sont des politiques sérieuses, justes, qui nous conduisent à obtenir des résultats.

Le troisième axe est la coopération internationale. Imaginez ce cas en particulier : au mois de février, les autorités d’Aruba, conjointement avec les autorités colombiennes, ont saisi un bateau du nom “d’Aressa”, qui naviguait sous pavillon du Cameroun, avec 5 000 kilos de cocaïne qui étaient soi-disant sortis du Venezuela. La coopération internationale que demande la lutte contre la drogue, c’est que les pays aient une responsabilité partagée pour démanteler les organisations. Il n’a été possible d’obtenir des informations ni des autorités d’Aruba ni des autorités colombiennes sur cette embarcation sur laquelle elles disaient avoir saisi 5 tonnes de drogue. Le fait qu’après avoir monté un terrible show médiatique, au mois de mars, ils aient relâché le bateau et libéré l’équipage attire notre attention.

Mais nous, nous avons commencé á mener notre propre enquête et nous avons démantelé une organisation qui se consacrait, grâce à un arrangement avec la DEA, à essayer de faire du Venezuela un Etat voyou, et à créer les conditions d’une intervention militaire. Nous avons démantelé une organisation internationale de trafic de drogues dans les États de Carabobo et de Falcón où le chef de bande Raúl Ricardo del Gallego a été arrêté ainsi que tous ses collaborateurs qui se consacraient au blanchiment d’argent, au trafic de drogues, camouflés par de la ferraille. Il y a eu plus de 80 perquisitions et on a démantelé une organisation complète qui se consacrait au trafic de drogues illégal.

Ce citoyen était recherché avec une alerte rouge dans l’opération Golfo Romero. Nous l’appelons ainsi, c’est un agent secret de la DEA, le propriétaire du bateau “Aressa”, il est recherché sous différents noms (…). Il est de nationalité lituanienne et c’est un agent secret de la DEA.

Cela a permis de démanteler toute l’organisation criminelle que dirigeait Raúl Ricardo del Gallego Sala, le chef du cartel. Nous avons aussi arrêté Tomás Salvador Mesilla de Ambrosio, Jesús Antonio Blanco Goitia, Cali Dali Mazol, Robert José Lugo Ortiz, Orlando José Silva Moreno, c’est à dire 10 personnes arrêtées, 3 recherchées, 27 immeubles saisis, 44 entreprises écrans utilisées pour des opérations de trafic de drogues, de blanchiment d’argent, 92 véhicules, des revendueurs dans l’état de Carabobo, des machines, des camions, des agences douanières, des entrepôts, toute la plateforme logistique consacrée au blanchiment d’argent et au trafic de drogues.


Nous aurions été plus efficaces si les autorités internationales – disons colombiennes, celles d’Aruba, et les nord-américaines – nous avaient fourni plus d’informations. Mais nos officiers, experts en cette matière, ont fait un travail remarquable pour aboutir au démantèlement de cette organisation criminelle qui se consacrait au trafic de drogues.


Mais nous sommes allés au-delà et nous continuons à enquêter. Cette opération nous a conduits à en mener immédiatement une autre dans l’état de Falcón. Une organisation dirigée par un citoyen en fuite du nom d’Emilio Enrique Martínez, alias Chiche Smith, a également été démantelée. Elle faisait aussi partie d’une alliance avec la DEA destinée à montrer que le Venezuela est un pays qui permet le trafic de drogues. Dans ce cas-là, il s’agit d’un clan familial comme dans les films : le frère, les petits-enfants, les neveux, les arrière-petits-enfants, une structure familiale. Ils ont créé une fondation pour blanchir de l’argent, pour acheter des entreprises, justifier le blanchiment d’argent et elle a été démantelée. Et l’opération continue.


On a fait plus de 160 perquisitions, 16 personnes ont été arrêtées et nous en recherchons 7 parmi lesquelles le chef. Nous avons aussi lancé une alerte rouge d’Interpol : 7 personnes recherchées, 13 immeubles saisis, 33 entreprises perquisitionnées, de grandes propriétés, des machines, 15 embarcations, 2 chantiers navals, un à Margarita et l’autre à Cumaná, qui se consacraient à faire des opérations avec des vedettes. Ils étaient aussi alliés avec la DEA.


Nous sommes en train de travailler sur cette enquête et nous n’écartons pas l’idée qu’il y aura d’autres arrestations. Cela prouve que le Venezuela mène, pendant la Révolution bolivarienne, une lutte frontale contre le trafic de drogues alors même que, dans une campagne systématique de déstabilisation, on nous accuse, on nous sanctionne. Personne ne pourra sanctionner et accuser notre conscience, notre cœur et notre amour de la Patrie.

Le Venezuela continuera de mener une lutte frontale contre le trafic illégal des drogues, d’où qu’elles viennent. Et ceux qui dévient et tombent dans la tentation du trafic de drogues, tout le poids de la loi leur tombera dessus, qui qu’ils soient.

Nous avons décidé d’être libres, souverains et indépendants et nous poursuivrons nos politiques en matière de lutte contre les drogues. Nous sommes certains que nous allons vaincre face à tant de menaces que nous avons reçues de l’Empire étasunien.

Nestor REVEROL

Ministre du Pouvoir populaire pour les Relations Intérieures, la Justice et la Paix de la République Bolivarienne du Venezuela.

Traduction : Romain Migus, Françoise Lopez

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

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