Le Dr. Sayed Hadi Faqhi, diplomate iranien interviewé par la chaine iranienne arabophone Al Alam, a révélé qu’en 2015, à Moscou, le général Qassem Suleimani s’était mis d’accord avec la Russie sur deux lignes rouges à respecter dans la guerre livrées pour libérer le Golan.
Lors des tractations irano-russes précédant l’intervention russe en Syrie, Moscou a demandé au général Suleimani que l’Iran s’engage à ne jamais demandé d’aide à la Russie lors de confrontations avec Israël.
L’Iran a accepté, a déclaré le diplomate, à condition que la Russie « ne s’ingère pas dans la confrontation entre l’Iran et la Syrie contre l’entité d’occupation, ni par air ni par terre ».
Missiles israéliens interceptés au dessus du Golan
Le pacte militaire Syrie-Iran
Jusqu’ici, ce gentlemen’s agreement a été respecté. Le sera-t-il après l’accord conclu le 9 juillet dernier, à Damas, par le général Mohamad Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, pour renforcer les systèmes de défense aérienne syriens, notamment en livrant à la Syrie des missiles sol–air Bavar-373 (concurrent du système de missile russe S-300) et Khordad connu pour avoir abattu, le 20 juin 2019, le drone américain de surveillance Global Hawk ?
Hier soir, 20 juillet, un premier face à face Israël–Khordad-3 a eu lieu dans le ciel de Majdal al-Shams, sur le Golan occupé. Des missiles tirés en direction de Damas par des F-16 israéliens ont été interceptés par les systèmes antimissiles syro-iraniens. Pour Parstoday « tout porte à croire que le pacte militaire Syrie-Iran vient de porter ses premiers fruits ».
Gilles Munier
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