Par Célestin Bernard N Dri.
Quand le Gouvernement entretient l’exploitation et la misère des populations villageoises.
Malgré l’installation d’une Brigade de répression des infractions au code minier, le 27 décembre 2018 à Abidjan par le Gouvernement ivoirien, l’orpaillage clandestin meurtrier gagne de plus en plus de terrain soutenu par la pauvreté et la détresse. En tout état de cause et au regard du caractère insidieux du phénomène, l’opposition ivoirienne par la voix du Président du Pdci-RdA, Henri Konan Bédié a beau crier son ras le bol et alerter l’opinion nationale, rien n’est fait.
Et pourtant, autour des 240 sites recensés officiellement, ce sont la faune et la flore qui n’existent plus sur des hectares de terre, jadis cultivables.
Ces sites sont représentés sur toute l’étendue du territoire national, et donnent un spectacle de désolation de pays perforé du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest.
Même si les gouvernants avancent un chiffre d’affaire annuel de plus d’un millon de dollars canadiens provenant de cette activité de contrebande, force est de constater que les masses paysannes impactées directement par cette activité interdite mais tolérée, ne perçoivent rien; au contraire de certains élus locaux et des hautes autorités du pays, les véritables grands bénéficiaires. En réalité ce sont eux qui achètent les terres des paysans à de vils prix pour une exploitation abusive à leur détriment.
Le, hic dans ce décor déconcertant d’exploitation abusive de populations fragiles par les plus forts (Élus locaux et autorités bien placées), les populations juvéniles pour la plupart abandonnent les classes à la recherche de l’or. Comble de malheur la prostitution et le trafic de drogue ont cours autour de ces sites, où l’absence de l’Etat donne l’impression de complicité.
A ce rythme, les cours d’eau à l’instar du N’zi, Bandaman, Comoé dont les eaux ont jauni sous l’effet de la poussière et de la terre enlevées à force de creuser au cours de ces exploitations sauvages, ne pourront plus être utiles ni à la végétation, ni à l’environnement, ni encore à la culture agricole des masses paysannes. De ce qui précède, seule la providence viendra les épauler à la recherche de leur nourriture quotidienne.
Célestin Bernard N Dri.
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