Interrogé ce 14 juillet lors d’un entretien télévisé sur ce qu’il ferait en cas de contamination au coronavirus, le chef de l’Etat a été catégorique : il ne prendra pas d’hydroxychloroquine, médicament qui fait partie du traitement préconisé depuis des mois par le professeur Didier Raoult.
S’il a admis que le professeur Didier Raoult était «un grand scientifique», Emmanuel Macron a justifié sa décision en affirmant que personne n’avait prouvé que le traitement mis en place par ce dernier était «le bon traitement». Le locataire de l’Elysée a par ailleurs soutenu qu’il ne revenait pas au politique de s’immiscer et participer au débat scientifique sur le sujet. «Ce n’est pas au président de la République ou à un politique de trancher un débat scientifique avec des critères politiques», a-t-il ainsi déclaré.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a assuré que la France figurerait parmi les premiers pays à bénéficier d’un vaccin contre le coronavirus mais qu’il serait «absurde» de faire du «nationalisme sanitaire» en la matière. «Je ne vais pas faire avec les groupes français ce que je ne veux pas que les autres fassent avec leurs propres groupes […] Ce qui est absurde, c’est de dire on va faire du nationalisme sanitaire», a soutenu le président français, en référence au groupe français Sanofi, proche d’un accord avec l’Union européenne pour lui fournir 300 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le coronavirus.