Par Iain Davis, le 18 juin 2020
Source : UK Column
Traduction : lecridespeuples.fr
Depuis le début de la pandémie de coronavirus et les confinements des populations qui ont suivi, tous les suspects habituels, les institutions et les médias dominants nous ont répété à maintes reprises que le seul moyen de revenir à la normale était un vaccin, faisant précisément écho aux appels de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Certes, le gouvernement britannique a rapidement investi dans le développement de vaccins. Dans son Plan d’action contre le coronavirus publié le 3 mars, l’accent était mis en grande partie sur les vaccins. Le plan d’action notait qu’un vaccin pourrait ne pas empêcher l’infection par le SRAS-Cov-2 mais plutôt gérer les symptômes du syndrome potentiellement résultant, le COVID-19 :
« Étant donné qu’il n’y a actuellement ni vaccin contre le COVID-19 ni médicament antiviral spécifique et éprouvé, la plupart des traitements viseront donc à gérer les symptômes [et à] innover les réponses, notamment les diagnostics, les médicaments et les vaccins. »
Cette idée qu’un vaccin proposé pourrait ne pas réellement arrêter les infections par le SRAS-CoV-2, mais plutôt gérer les symptômes du COVID-19, a été clairement signalée par Pascal Soriot (PDG d’AstraZeneca), qui s’est associé à l’Université d’Oxford pour développer un vaccin contre le SARS-CoV-2. S’exprimant lors de l’émission d’Andrew Marr de la BBC le 24 mai, Soriot a déclaré :
« Nous sommes convaincus que le vaccin fonctionnera. La question est de savoir s’il éliminera complètement le virus ou empêchera les gens d’être malades. […] C’est ce qui se passe avec le vaccin contre la grippe, par exemple. […] Il empêche simplement les gens d’être malades. […] Être protégé contre la maladie serait déjà un gros plus. »
Jusqu’à présent, le Premier ministre britannique Boris Johnson a eu un certain nombre de discussions avec Bill et Melinda Gates sur la crise du COVID-19. Le 4 juin, le gouvernement britannique a accueilli à Londres le sommet de reconstitution de l’Alliance GAVI (Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation). La Fondation Gates a donné 1,2 milliard de dollars à GAVI en 2019 et faisait partie de ses partenaires fondateurs. Elle a donné plus de 4,1 milliards de dollars à GAVI au cours de sa mission de deux décennies pour créer des « marchés sains pour les vaccins ».
« Merci, Royaume-Uni, d’avoir promis 330 millions de livres par an à GAVI »
Bill Gates et Boris Johnson étaient les principaux orateurs du sommet. Dans son discours, Johnson a déclaré :
« Je tiens à remercier tout particulièrement Bill et Melinda Gates pour leur générosité, leur philanthropie, encore une fois, et leur leadership continu dans la lutte de l’humanité contre la maladie. […] Tout comme nous avons de grandes alliances militaires comme l’OTAN, […] nous avons donc maintenant besoin du même esprit de collaboration et de défense collective contre l’ennemi commun qu’est la maladie. […] Cela nécessitera un nouvel effort international pour coopérer à la surveillance et au partage d’informations qui peuvent sous-tendre un système d’alerte mondial. […] cela nécessitera une intensification radicale de notre capacité mondiale pour répondre, exactement comme Bill [Gates] l’a expliqué. »
Comme le révèlent les commentaires de Johnson, le développement du vaccin contre le coronavirus ne concerne pas seulement la santé publique, loin de là. Le vaccin lui-même se trouve au centre d’un (projet de) réseau de surveillance, de restriction de la liberté de mouvement et d’accès restreint à l’emploi et aux services en fonction du statut immunitaire attribué à chaque individu.
Une toute nouvelle industrie technologique, combinant des sociétés mondiales et des agences de renseignement, voit le jour pour surveiller, contrôler et suivre les populations. On pourrait peut-être appeler cela le « complexe immunitaro-industriel du renseignement ».
Voir Snowden : le confinement de masse préfigure une société orwellienne
Un vaccin qui n’a pas besoin de fonctionner
L’annonce du plan d’action contre le coronavirus de Johnson a fait suite au sommet de février de l’Organisation mondiale de la santé avec le groupe Collaboration internationale de recherche pour la préparation et la réponse aux maladies infectieuses (GLOPID-R).
La liste des organismes finançant le GLOPID-R, avec des intérêts financiers importants dans les ventes de vaccins, est remarquable. Par exemple, il y a la Fondation Gates, la Coalition pour l’innovation dans la préparation aux épidémies (CEPI), le Wellcome Trust et l’Agence française de recherche médicale Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Le sommet OMS / GLOPID-R de deux jours a eu lieu les 11 et 12 février. Un mois plus tard, le 11 mars, l’OMS a déclaré une pandémie mondiale de coronavirus. Le sommet a produit le Profil de produit cible (TPP) qui doit être respecté pour que l’OMS approuve tout vaccin proposé pour le COVID-19.
L’OMS préférerait que le vaccin prévienne les infections par le SRAS-CoV-2, mais ce n’est pas obligatoire, tant qu’il réduit les pires effets du COVID-19. Il n’a pas non plus besoin d’être efficace à 100% ; 70% est suffisant.
Étant donné qu’au moment de la rédaction du présent article, le COVID-19 aurait touché 0,1% de la population mondiale, en tuant a priori moins de 0,006%, et qu’aux yeux de l’OMS, le critère du succès d’un vaccin est qu’il protège 70% de la population mondiale contre une maladie qui n’affecte pas 99,9% de la population, les chances qu’un prototype de vaccin obtienne l’approbation de l’OMS semblent plutôt bonnes —une solution saline inerte devrait faire l’affaire. Il n’est donc pas surprenant que les concepteurs de vaccins attendent avec confiance un marché mondial et des bénéfices mondiaux.
Un médicament hors brevet bon marché et largement disponible, qui permet d’obtenir exactement la même chose que le vaccin, doit donc être considéré comme un problème.
Pourquoi pas l’hydroxychloroquine ?
Lorsque le monde est confronté à un virus qui est censé provoquer une maladie potentiellement mortelle pour laquelle il n’existe aucun traitement connu, et si notre seul souhait revendiqué est de « sauver des vies », tester tous les traitements potentiels paraît être le choix évident.
La résistance extraordinaire aux essais sur l’hydroxychloroquine suggère que sauver des vies n’est peut-être pas la priorité. Si les preuves montrent que de puissants organismes et fondations de santé publique ont apparemment été de mèche pour arrêter les essais cliniques, il ne fait aucun doute qu’un autre agenda a pris le pas sur le sauvetage de vies.
Lorsque l’OMS a déclaré une pandémie mondiale, la chloroquine et sa forme moderne d’hydroxychloroquine étaient les candidats les plus évidents pour les essais cliniques d’investigation. Son efficacité possible contre le SARS-CoV était, après tout, signalée depuis au moins 2005.
Les scientifiques et les médecins du monde entier ont pris note des premiers essais cliniques prometteurs en Chine. En France, le professeur Didier Raoult, l’un des microbiologistes les plus publiés au monde, a annoncé ses propres essais. Il a déclaré qu’il pensait qu’il serait stupide de ne pas tester la chloroquine plus largement.
Les scientifiques de l’Université de Stanford pensaient la même chose, signalant un succès apparent du traitement en Chine et en Corée du Sud. L’équipe de Stanford a également préconisé des essais cliniques plus approfondis sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine.
Pourtant, la résistance à l’essai sur l’hydroxychloroquine a été immédiatement évidente. Raoult a été attaqué en France pour avoir suggéré que l’hydroxychloroquine pouvait aider à prévenir les symptômes les plus graves et potentiellement mortels du COVID-19. Ces attaques, que nous qualifierions de campagne de désinformation, sont venues des médias grand public, d’autres scientifiques qui travaillaient pour l’Inserm et de politiciens.
L’affirmation persistante, répétée ad nauseam par les médias grand public, selon laquelle l’hydroxychloroquine présente une sorte de risque cardiaque sévère, n’est tout simplement pas vraie.
Didier Raoult, Des mots et des chiffres (Youtube)
Les risques cardiovasculaires de l’hydroxychloroquine sont largement associés à un empoisonnement aigu, souvent intentionnel, lorsqu’il est utilisé en association avec d’autres médicaments antiviraux, ou à une utilisation prolongée à forte dose. [Le Professeur Raoult a maintes fois rappelé que le Doliprane était également mortel s’il était surdosé.]
Il n’y a pratiquement aucun risque cardiovasculaire de le prendre, comme recommandé, pour les traitements de courte durée, comme ce serait le cas si vous le preniez comme prophylaxie (traitement préventif) pour le COVID-19.
Le taux de létalité (CFR) pour les patients COVID-19 les plus âgés se serait élevé à plus de 14%. La plus grande étude de terrain de Raoult, portant sur plus d’un millier de patients traités par l’hydroxychloroquine, a montré que le CFR pour les patients les plus âgés était tombé à 0,5%.
Raoult n’est en aucun cas le seul scientifique ou médecin à avoir apparemment prouvé l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour le traitement du COVID-19, surtout comme prophylactique. [Didier Raoult recommande surtout l’usage de l’hydroxychloroquine au stade initial de la maladie, alors qu’il n’a été autorisé qu’au stade terminal, quand il ne sert plus à rien].
Des médecins de New York ont découvert que le traitement à l’hydroxychloroquine augmentait les taux de survie ; des médecins brésiliens ont découvert que le traitement des patients par l’hydroxychloroquine réduisait leurs chances de nécessiter un traitement hospitalier de près de 300%, sans effets indésirables notables ; des médecins chinois ont réduit la durée de la fièvre et amélioré les résultats cliniques des patients traités à la chloroquine ; des médecins espagnols ont utilisé l’hydroxychloroquine, augmentant ainsi les taux de survie des patients ; des chercheurs américains ont découvert que l’ajout de zinc améliorait encore les résultats ; des médecins traitant des patients chinois avec de l’hydroxychloroquine n’ont constaté aucune augmentation des effets indésirables chez leurs patients ; et un examen systémique des preuves disponibles par des chercheurs indiens a conclu :
« Il existe des preuves théoriques, expérimentales, précliniques et cliniques de l’efficacité de la chloroquine chez les patients atteints de COVID-19. Il existe des preuves suffisantes de l’innocuité des médicaments provenant de l’utilisation clinique de longue date de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine. »
Cependant, si nous devions compter sur les médias dominants pour nous informer, nous ne saurions rien de tout cela. Pourquoi sont-ils apparemment si désireux de nous convaincre que l’hydroxychloroquine est nocive ? Pourquoi l’OMS, l’Inserm et l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) ont-ils décidé que les essais sur l’hydroxychloroquine ne se poursuivraient pas ?
Le problème de l’hydroxychloroquine
Les principaux défenseurs scientifiques de l’hydroxychloroquine recommandent qu’elle soit principalement utilisée dans les premiers stades du COVID-19, ou même avant de développer le syndrome, comme prophylactique. Si la personne développait les symptômes de COVID-19, elle pourrait, par exemple, commencer un traitement connu sous le nom de traitement de Marseille : l’hydroxychloroquine avec l’antibiotique azithromycine (HCQ + AZ) plus le zinc pour faciliter l’absorption.
Luttant pour comprendre la résistance apparemment inexplicable aux essais HCQ + AZ, le professeur Harvey Risch, docteur en médecine de l’Université de Yale, a fait valoir que l’association HCQ + AZ devrait être immédiatement utilisée comme traitement précoce pour les patients COVID-19. Voici ce qu’il a écrit ;
« L’association hydroxychloroquine + azithromycine a été largement déformée à la fois dans les rapports cliniques et dans les médias grand public. […] Cinq études, dont deux essais cliniques contrôlés, ont démontré une augmentation importante de l’efficacité du traitement ambulatoire. […] Ces médicaments doivent être largement disponibles et promus immédiatement pour que les médecins les prescrivent. »
C’est loin d’être le seul avis éminemment qualifié à remettre en cause le blocage irrationnel du traitement par l’hydroxychloroquine. Dans le Michigan, l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) a lancé un appel contre une injonction de la FDA (Agence des produits alimentaires et médicamenteux) pour leur permettre de prescrire de l’hydroxychloroquine à leurs patients atteints du COVID-19.
Les essais internationaux Solidarity de l’OMS pour tester l’hydroxychloroquine ont été lancés le 18 mars. L’OMS a déclaré que 400 hôpitaux dans 35 pays avaient recruté 3 500 patients pour y participer. Dans le même temps, l’OMS a lancé son essai Solidarity pour les vaccins potentiels.
Le gouvernement britannique n’a pas pris part aux essais Solidarity de l’OMS, mais a mené son propre essai Recovery et des essais COPCOV et PRINCIPLE séparés.
Le financement de base de l’essai Recovery provient, entre autres, de la Fondation Gates, du Wellcome Trust et de l’Université d’Oxford. L’Université d’Oxford mène des essais de vaccins, en partenariat avec AstraZeneca. L’essai Recovery n’a pas étudié le potentiel prophylactique de l’hydroxychloroquine.
L’essai COPCOV devait évaluer l’efficacité prophylactique de l’hydroxychloroquine dans la protection des travailleurs de la santé contre la contraction du COVID-19.
L’essai PRINCIPLE était peut-être le plus pertinent de tous. De l’hydroxychloroquine devait être proposée à des personnes âgées de plus de cinquante ans et à des personnes de plus de 65 ans dans une étude à large cohorte de patients en soins primaires (cabinets de généralistes et centres de soins communautaires).
En France, l’Inserm a mené ses propres essais Discovery en parallèle avec les essais Solidarity de l’OMS. Encore une fois, ils évaluaient l’hydroxychloroquine uniquement de manière isolée, pour les patients les plus malades. Seuls les essais COPCOV et PRINCIPLE du Royaume-Uni évaluaient l’efficacité préventive potentielle. COPCOV avait également une branche internationale.
Cependant, aucun ne testait le traitement de Marseille recommandé (hydroxychloroquine + azythromicine + zinc).
Au départ, l’Inserm a refusé de manière catégorique de tester l’hydroxychloroquine. Quatre jours avant le lancement des essais Solidarity de l’OMS, le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du comité français d’intervention rapide en cas d’urgence sanitaire (REACTing : REcherche et ACTion ciblant les maladies infectieuses émergentes) a déclaré que les essais Discovery excluraient la chloroquine (hydroxychloroquine) et ne feraient que des essais de médicaments sous brevet :
« Nous n’avons pas retenu [l’hydroxychloroquine] pour le moment, notamment à cause de ses effets indésirables. Elle présente aussi des interactions fréquentes avec d’autres médicaments. Or les patients en réanimation sont souvent traités par de multiples médicaments. »
Cela fait suite à une décision prise le 15 janvier par la ministre française de la Solidarité et de la Santé d’alors, Agnès Buzyn, de reclasser l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes en tant que substance toxique.
Avant cette décision, pendant plus de cinquante ans, les Français avaient pu acheter de l’hydroxychloroquine en vente libre, sans ordonnance. Une fois que la demande a explosé, au coeur de la crise du COVID-19, ils n’ont soudain plus pu l’obtenir sans ordonnance [et les médecins n’ont plus pu le prescrire : il n’était délivré qu’en hôpital, aux cas les plus graves].
L’OMS ayant initialement inclus l’hydroxychloroquine dans ses essais Solidarity, l’Inserm n’avait guère d’autre choix que de l’inclure à contrecœur dans ses essais Discovery le jour du lancement de Solidarity, le 22 mars. L’Inserm a déclaré dans son communiqué de presse :
« Nous avons analysé les données de la littérature scientifique concernant les coronavirus SARS et MERS ainsi que les premières publications sur le SARS-CoV-2 en provenance de Chine pour arriver à une liste de molécules antivirales à tester : remdesivir, lopinavir en association avec le ritonavir […] et l’hydroxychlorloroquine. La liste de ces médicaments potentiels est également basée sur la liste des traitements expérimentaux classés comme prioritaires par l’Organisation mondiale de la santé. »
Cela ne peut être considéré que comme du rétropédalage peu sincère. Les « données de la littérature scientifique » n’avaient pas changé en l’espace de quelques jours. Si REACTing considérait précédemment que les risques liés à l’hydroxychloroquine étaient trop élevés, aucune nouvelle preuve n’était apparue pour modifier cette évaluation.
Les essais sur l’hydroxychloroquine abandonnés sans aucune raison
Quelques jours après le début des essais sur l’hydroxychloroquine, le 22 mai, The Lancet a publié une étude par une équipe de quatre chercheurs américains du Centre pour les maladies cardiaques avancées du Brigham & Women’s Hospital. Le document alléguait que l’hydroxychloroquine présentait un risque trop élevé d‘arythmie ventriculaire et entraînait potentiellement une mortalité accrue pour les patients atteints du COVID-19.
L’OMS a suspendu les essais Solidarity sur l’hydroxychloroquine le 25 mai. Les chercheurs américains ont fait de même, tout comme les autorités de santé publique allemandes, l’Inserm et bien d’autres. L’OMS a effectivement déclenché toutes les suspensions.
L’étude publiée dans The Lancet n’était pas seulement une fraude scientifique, c’était une fraude scientifique qui crevait les yeux. Toutes les données de l’étude Brigham provenaient d’une seule source, Surgisphere, qui se présente comme une entreprise d’exploration de données médicales et qui a été fondée par l’un des auteurs de l’étude, le Dr Sapan S. Desai.
Les scientifiques du monde entier ont immédiatement remarqué des problèmes importants avec les données de Surgisphere. Les données étaient trop homogènes pour une étude mondiale ; il semblait impossible que quatre chercheurs puissent rassembler un aussi grand nombre de données. De nombreux chercheurs scientifiques authentiques se sont moqués de l’affirmation selon laquelle tout cela avait été réalisé en quelques semaines.
Didier Raoult, Les Pieds Nickelés font de la science (Youtube)
Surgisphere a affirmé avoir un réseau mondial d’hôpitaux participants, ce qui aurait exigé l’approbation éthique et de protection des données de chaque hôpital. Ces affirmations ont été largement considérées comme littéralement incroyables.
Des chercheurs médicaux et des scientifiques du monde entier ont écrit une lettre ouverte au Lancet exprimant leurs profondes préoccupations au sujet de l’étude. Le Lancet a initialement proposé une correction mineure, tentant sans succès d’expliquer les données erronées.
Par conséquent, The Lancet a publié une déclaration disant que « de graves préoccupations scientifiques » avaient été portées à leur attention. Lorsque The Lancet a demandé à Surgisphere de participer à un audit des données, il semble que le Dr Desai ait refusé. À ce stade, les trois autres auteurs de l’étude ont demandé au Lancet de retirer l’article, ce qu’il a fait le 3 juin. Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a déclaré :
« Il s’agit d’un exemple choquant de mauvaise conduite de la recherche au milieu d’une urgence sanitaire mondiale. »
Pourtant, malgré le fait que des scientifiques du monde entier ont pu facilement percer à jour ce faux article, ni The Lancet ni les plus grands experts mondiaux de la santé publique, l’Organisation mondiale de la santé, n’en avaient été capables. Au lieu de cela, ils ont suspendu les essais d’un médicament potentiellement salvateur, qui venaient juste de commencer, au milieu d’une situation de pandémie mondiale.
Lorsque l’OMS a suspendu ses travaux, le 26 mai, l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a fait de même. Le Royaume-Uni a initialement suspendu tous les essais, mais a ensuite rétabli l’essai Recovery, le seul des trois essais qui n’examinait pas le potentiel de l’hydroxychloroquine en tant que prophylactique.
Comme l’OMS, la MHRA n’a fait preuve d’aucune diligence raisonnable —ou ne se soucie tout simplement pas de sauver des vies.
Le même jour, bien qu’il n’y ait aucun essai terminé au Royaume-Uni sur le remdesivir de Gilead Science, le MHRA l’a malgré tout approuvé pour le traitement hospitalier des patients atteints du COVID-19. Il s’est fondé sur la recommandation d’experts de la Commission des médicaments à usage humain (CHM).
Selon la déclaration d’intérêts du CHM (pages 141 à 247), il ne semble pas qu’une seule société pharmaceutique ne soit pas bien représentée parmi ses membres. Gilead Sciences a des liens étroits avec le CHM.
La décision de la MHRA et la recommandation du CHM faisaient suite à la publication des données de l’essai sur le remdisivir aux États-Unis, ce qui laissait entendre que le médicament pouvait aider à la récupération des patients gravement malades jusqu’à 31%.
Cette étude du National Institute of Health (NIH) des États-Unis a été financée par le NIAID (Institut national des allergies et des maladies infectieuses), qui est soutenu par la Fondation Gates, et dirigé par le Dr Anthony Fauci. Le NIAID s’est vu accorder une subvention de 37,5 millions de dollars en février pour la recherche.
Contrairement à l’hydroxychloroquine, le remdesivir est sous brevet. Avec 25 ans restant à courir, Gilead Sciences peut facturer ce qu’il veut pour son médicament jusqu’en 2037 au plus tôt.
Un certain nombre d’autres études n’ont trouvé aucun avantage significatif au remdisivir. L’OMS a retiré certaines de ces études défavorables sur le remdesivir de sa base de données d’essais, où elle les avait accidentellement publiées. D’autres essais sur le remdisivir ont été arrêtés lorsque des effets indésirables ont été observés.
Didier Raoult alerte sur les risques liés au Remdesivir (Twitter)
Suite à la révélation de la fausse science de Surgisphere, l’OMS a d’abord affirmé qu’elle rétablirait ses essais Solidarity sur l’hydroxychloroquine. Mais cela ne s’est pas produit.
Le 5 juin, l’équipe de l’essai Recovery a annoncé qu’elle n’avait trouvé aucun avantage à l’hydroxychloroquine. Le professeur Peter Horby, enquêteur en chef de l’essai, a déclaré :
« L’hydroxychloroquine et la chloroquine ont reçu beaucoup d’attention et ont été utilisées très largement pour traiter les patients COVID malgré l’absence de toute preuve solide. L’essai RECOVERY a montré que l’hydroxychloroquine n’est pas un traitement efficace chez les patients hospitalisés atteints du COVID-19. »
Cela a été immédiatement rapporté par les médias grand public et l’OMS a annoncé qu’elle avait mis fin au volet hydroxychloroquine de ses essais Solidarity. Citant les données de ses propres essais et des essais Discovery de l’Inserm, qui n’ont pas encore été publiées, l’OMS a déclaré :
« Cette décision ne s’applique qu’à la conduite de l’essai Solidarity et ne s’applique pas à l’utilisation ou à l’évaluation de l’hydroxychloroquine dans la prophylaxie pré ou post-exposition chez les patients exposés au COVID-19. »
Les seules données publiées proviennent de l’essai Recovery, également référencé par l’OMS. Pourtant, l’essai Recovery a également été présenté comme un non-sens scientifique. L’adjoint de l’enquêteur en chef de l’essai Recovery, le professeur Martin Landray, a accordé une interview à France-Soir. Ce qu’il a révélé était tout à fait remarquable.
Premièrement, le taux de mortalité des patients sous hydroxychloroquine était à un taux stupéfiant de 25,7%.
La dose d’hydroxychloroquine recommandée pour un adulte au Royaume-Uni n’est pas supérieure à 200 à 400 mg par jour. En France, 1 800 mg par jour sont considérés comme un empoisonnement mortel.
Pourtant, dans 175 hôpitaux du Royaume-Uni, 1 542 patients participants à l’essai Recovery ont reçu 2 400 mg (six fois la dose maximale recommandée) au cours des vingt-quatre premières heures. Cela a été suivi de dix jours à deux fois la dose maximale recommandée, soit 800 mg.
On ne sait pas vraiment quel était l’objectif. Ce n’était pas tellement un essai d’efficacité ; cela ressemblait plus à une expérience d’empoisonnement toxique. Cela semble expliquer le taux de mortalité atroce.
Expliquant que la dose a été choisie en utilisant des modèles mathématiques générés par ordinateur, le professeur Landry a déclaré :
« Les doses ont été choisies sur la base d’une modélisation pharmacocinétique, et elles correspondent au type de doses que vous utilisez pour d’autres maladies telles que la dysenterie amibienne. […] Pour une nouvelle maladie comme le Covid, il n’y a pas de protocole de dosage approuvé. Mais le dosage de HCQ utilisé [n’est] pas différent de celui utilisé, comme je l’ai dit, par exemple dans la dysenterie amibienne. »
L’hydroxyquinoléine —et non l’hydroxychloroquine— est utilisée pour le traitement de la dysenterie amibienne. Ce n’est peut-être pas sans raison que le professeur Didier Raoult a décrit les essais Recovery comme « les Marx Brothers faisant de la science », bien que compte tenu du terrible nombre de morts, il n’y a pas vraiment de quoi rire.
Conclusion
Que pouvons-nous conclure de tout cela ? Il semble que l’OMS, la MHRA, l’Inserm et les organismes de santé publique du monde entier aient utilisé de la fausse science, de fausses données, des études délibérément destructrices et ce qui semble être une ignorance délibérée pour s’assurer que l’hydroxychloroquine ne soit jamais testée comme traitement préventif au COVID-19.
Les déclarations répétées, provenant de nombreuses sources, selon lesquelles aucune preuve scientifique ne justifie l’utilisation du traitement de Marseille comme traitement prophylactique du COVID-19 sont risibles. Si jamais il était largement reconnu comme efficace, l’argument déjà fallacieux pour un vaccin COVID-19 serait totalement intenable.
Seuls les plus naïfs pourraient imaginer qu’il n’y a pas beaucoup d’individus, de fondations et d’institutions puissants, y compris des gouvernements, qui souhaitent mettre un terme à l’efficace traitement préventif HCQ + AZ avec du zinc.
Voir Nos dirigeants sont terrifiés : pas par le coronavirus, mais par nous
Le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) a déclaré qu’il continuerait de préconiser l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour les agents de santé de première ligne, car aucun effet indésirable notable n’était manifeste. Le Dr Samiran Panda, directeur de l’Institut National de recherche sur le SIDA de l’ICMR, a rendu compte des résultats des essais indiens sur son utilisation comme traitement prophylactique pour les professionnels de la santé :
« La principale conclusion qui peut être tirée après l’analyse des données est que l’hydroxychloroquine a des effets bénéfiques sur la réduction du risque d’infection à partir de la quatrième dose. […] [L’hydoxychloroquine] aidera à réduire le risque d’infection de 80% chez les travailleurs de la santé qui ne sont pas déjà malades. »
Voir notre dossier sur le coronavirus.
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Source: Lire l'article complet de Le Cri des Peuples