En 1932 paraissait La dottrina del fascismo, comme première partie d’un article sur le fascisme dans l’Enciclopedia Italiana. Les premières pages, attribuées non pas à Benito Mussolini mais au philosophe Giovanni Gentile, traitent du fascisme comme philosophie et passent en revue ses différentes conceptions : spirituelle, morale, religieuse et éthique. Elles confrontent l’anti-individualisme à la liberté, l’antisocialisme au corporatisme, et précisent le rôle de l’État. Puis, Benito Mussolini ayant repris la plume, il esquisse les origines du mouvement dans le grand bouleversement qui s’opérait à l’issue de la Première Guerre mondiale, et définit les fondements sur lesquels repose le fascisme, qui, plus qu’un programme politique, est une vision de la vie.
Ce document historique est suivi de deux autres : le manifeste de Vérone, acte constitutif de la République sociale italienne – appelée également République de Salò –, qui le 14 novembre 1943 jette les bases du Parti fasciste républicain issu des cendres du Parti national fasciste, et la Charte du travail, promulguée le 21 avril 1927 par le Grand Conseil du fascisme, qui définit les rapports entre travailleurs et employeurs et à laquelle le manifeste de Vérone se rapporte.
Benito Mussolini, né le 29 juillet 1883, est un journaliste et homme d’État italien. Fondateur du Parti national fasciste en 1921, il est président du Conseil du royaume d’Italie de 1922 à 1943, puis chef de l’État de la République sociale italienne de 1943 au 24 avril 1945, date à laquelle il est capturé et fusillé par des résistants. Surnommé le Duce, il reste une figure de la vie politique italienne du XXe siècle.
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