«On a toujours dit qu’on irait par étapes. On a toujours dit qu’on préférait convaincre avant de contraindre, mais, avec ce que je vois actuellement, je dirais que la balance est en train de pencher vers une action», a déclaré ce matin le directeur national de santé publique, en entrevue avec Pierre Nantel sur les ondes de QUB radio.
M. Arruda souhaite envoyer un message «très fort pour la population, qu’on ne peut pas tolérer» les relâchements, comme les soirées privées survenues ce week-end en Montérégie, qui ont mené à des éclosions et à la fermeture de commerces.
Le directeur national de santé publique est également préoccupé par les vacances qui approchent à grands pas.
«Si vous allez, par exemple, dans le Bas-Saint-Laurent, où il y a eu peu de cas, par respect pour la population, maintenez vos deux mètres de distance et mettez votre masque», exhorte-t-il.
Selon ses dires, le gouvernement devra prendre des décisions sous peu. «Ce n’est pas moi qui vais faire l’annonce, mais mes recommandations sont en processus, actuellement, envers les autorités», a-t-il fait savoir hier lors d’un passage à Joliette, dans Lanaudière.
Dans la balance des «contre», le directeur national de santé publique s’inquiète des effets pervers de la coercition.
«Je suis sûr que le jour [où] on va l’annoncer, si on l’annonçait, il va y avoir des gens qui vont s’y opposer. Rendre quelque chose obligatoire, ce n’est jamais quelque chose d’agréable», a-t-il souligné.
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