Homo homini lupus est, disait Plaute : l’homme est un loup pour l’homme. Nos nouveaux maîtres ont battu à son petit jeu le vieil auteur de comédies romain en instaurant comme nouvelle norme l’« Homo homini toxic est ». Ils nous ont appris à avoir peur les uns des autres, à porter des masques, à garder nos distances, ou mieux encore, à rester chez nous. Ils préfèrent qu’il en soit ainsi, que nous soyons enfermés, mis à l’écart, à passer commande sur Internet et à nous laisser confisquer nos logements au profit d’agents de recouvrement numériques. Un junkie se séparerait plus vite de sa seringue qu’ils ne lèveraient leur confinement mondial. Pendant un temps, nous avons nourri l’espoir qu’ils puissent, au bout d’un mois ou deux, mettre fin à leur préoccupation morbide pour notre santé. Maintenant, nous y voyons plus clair.
Même s’ils décident que le Covid-19 a été éradiqué, ils disposent déjà d’un nouveau virus dans leur besace : une nouvelle souche de grippe porcine appelée G4, dont ils ont bon espoir qu’elle puisse déclencher une pandémie. Si ce virus échoue au test — comme tous ses prédécesseurs — ils en trouveront un autre, ne vous inquiétez pas. La loi de l’offre et de la demande est de leur côté. Il y a tant de virus, et tant de personnes crédules qui sont pathologiquement incapables de douter de ce que disent les médias grands publics, que cette ritournelle ne s’arrêtera jamais.
La première vague, c’est de l’histoire ; la deuxième vague plane sur nos têtes, et ils vont nous garder plus ou moins confinés aussi longtemps que possible, en ménageant des petites pauses en vue de prévenir une saturation. Les Chinois, les pères de l’enfermement — ils l’ont inauguré fin janvier — ont déjà remis le couvercle sur Pékin. La Californie est de nouveau assiégée, pour Moscou on y reviendra à l’automne. Israël prépare un nouveau confinement pour justifier auprès des colons d’avoir remis à plus tard le vol de territoires, annoncé dans un grand tumulte. Les Français doivent porter des masques, tout comme les New-Yorkais. L’Angleterre compte en juin moins de morts que jamais, mais les enfants anglais pensent maintenant que la distanciation sociale est normale ; ils ont appris que les hommes sont toxiques les uns pour les autres. La Turquie a perfectionné l’idée en laissant les gens travailler en semaine pour mieux les enfermer chez eux le week-end. Aux États-Unis, les émeutes qui ont lieu pendant les accalmies entre les périodes de confinement sont censées nous convaincre qu’il est préférable pour tous de rester à la maison.
Il existe de bonnes raisons pratiques à cette stratégie, et elles n’ont rien à voir avec les épidémies. Ce qui est en jeu c’est le contrôle total via la révolution numérique, et un tel processus de transformation prend beaucoup plus de temps que juste quelques mois. En effet, l’indice Bloomberg Silicon Valley High Tech croît régulièrement, promettant un rendement annuel de 42 pour cent — à comparer avec un taux négatif sur les dépôts en espèces. Le confinement — et non la maladie — constitue la catastrophe indispensable à l’épanouissement du capitalisme du désastre. Le confinement, c’est une Doctrine du choc, comme l’explique Mike Whitney.
Les structures étatiques, les agences de renseignement et de sécurité l’apprécient également, car une panique pandémique leur permet d’introduire un système de surveillance totale. Ils le font subrepticement, en prétendant qu’ils ne nous espionneront plus lorsque le danger sera passé ; mais puisque tous les smartphones sont déjà équipés d’applications appropriées pour ce faire, le réseau de surveillance se resserre de plus en plus. Ils sont favorables au confinement qui leur sert à contrôler notre société.
En examinant plus en détail le désastre en cours, nous constatons que les fonctionnalités sont davantage conçues pour inculquer la paranoïa, bien plus que le profit et l’espionnage ne devraient l’exiger.
Le Dybbuq, le virus et le « processus alchimique de l’humanité »
Bogdan Herzog, le mystique roumain de Timisoara, note que si vous écrivez — COVID — en lettres hébraïques et que vous le lisez de droite à gauche — DIVOC — comme se lisent les mots hébreux, vous obtiendrez דיבוק, — Dybbuk — le démon des cabalistes, l’esprit maléfique susceptible de pénétrer et de posséder une personne souffrant d’une « intensification des émotions ». Le Dybbuk est une figure populaire du folklore juif, qui fait l’objet de pièces de théâtre et de films. Herzog poursuit son analyse : l’analogie avec la possession démoniaque n’est peut-être pas aussi simpliste, voire comporte une certaine profondeur. Et si le Covid-19 relevait plus de la psychologie que de la biologie ? Peut-être que par l’induction d’une peur extrême — une « intensification émotionnelle » — les gens se comportent « comme si » ils étaient possédés par le Dybbuk. De fait, ils semblent bien agir comme s’ils étaient hypnotisés, obéissant sans réfléchir aux injonctions contradictoires des autorités et acceptant des limitations sans précédent des libertés individuelles.
Pour mieux comprendre ce qu’est un dybbuk, nous nous en remettrons à une autorité des plus solides avec Yoram Bilu, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université hébraïque de Jérusalem et lauréat du prestigieux prix Israël en 2013. Selon Bilu :
Le terme dybbuk (dibbuq) était utilisé dans les cercles mystiques juifs pour désigner l’esprit d’une personne morte, un pécheur notoire de son vivant, qui prenait possession temporairement d’un être humain […] la possession dybbuk était toujours conçue comme une affliction ou une maladie et l’agent possesseur comme un intrus étranger et dangereux qui devait être expulsé.
[…]
L’exorciste était toujours un rabbin vénéré qui confrontait l’esprit à diverses mesures d’ordre religieux utilisées dans un ordre fixe et graduel.
Citant les travaux du célèbre kabbaliste Gershom Sholem, Bilu souligne que « les dybbuks, les démons ou les âmes maléfiques possédaient une créature malheureuse ou mentalement malade ». Les dybbuks semblent viser surtout les femmes et les enfants, et « l’intensification émotionnelle ou l’éveil » sont des conditions préalables à une telle possession démoniaque. Bilu conclut :
La possession par les dybbuks laissait la victime complètement passive, temporairement dépourvu de conscience et de contrôle d’elle-même vis-à-vis de deux autorités extérieures : l’esprit possesseur qui a privé le possédé de son identité individuelle et le rabbin-exorciste qui a obligé l’esprit à partir.
Ce qui précède évoque deux choses :
1 — Le Wétiko, parasite psychique hautement contagieux, extrait de « Le virus du wétiko – La plus terrible des pandémies connue de l’humanité »
Habile à s’emparer de la volonté d’un animal plus évolué que lui, le parasite en dispose librement pour servir son funeste dessein. Une fois suffisamment ancré dans la psyché, la directive principale qui coordonne le comportement de la victime provient de la maladie. C’est à présent elle qui mène la danse.
[…]
Les wétikos ont une réelle aversion pour, et évitent comme la peste la lumière intrinsèque à la vérité. Dans les stades ultérieurs de la maladie, la personne est à ce point sous l’emprise de ce processus que dire qu’elle n’est plus là serait légitime ; c’est une coquille vide à l’apparence humaine, un véhicule dans lequel l’infection règne en maître et se propage. La personne s’identifie complètement au masque de son personnage, mais derrière le masque, il ne semble plus y avoir personne.
[…]
Outre les faibles et les sans défense, ces entités traquent les personnes qui sont à deux doigts d’expérimenter un saut quantique et évolutif de leur conscience, des personnes qui n’ont pas encore intégré in extenso ce qu’elles ont accompli et qui sont toujours à la croisée des chemins. Dans un état énergétiquement sensible et « chargé », ces personnes ouvertes d’esprit et vulnérables stimulent l’appétit de ces entités vampiriques qui se gavent de la lumière conférée par l’épanouissement de leur conscience.
2 — Le Sras-Cov-2 d’origine humaine, créé pour favoriser l’obéissance, extrait de « Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2 »
Une étude publiée le 4 juin révèle qu’une hypoperfusion fronto-temporale a été constatée sur toutes les IRM cérébrales améliorées réalisées chez des patients atteints du Covid-19. Ce résultat suggère que le Sras-Cov-2 pourrait particulièrement affecter cette région spécifique, dont la pathologie la plus fréquente est connue sous le nom de démence fronto-temporale, l’un de ses principaux symptômes étant l’obéissance automatique. De même, chez les personnes en bonne santé soumises à des expériences de type Milgram, l’obéissance aux autorités est associée à une moindre activité de la région fronto-temporale. Dans le même ordre d’idées, lorsqu’on demande aux sujets de prendre une décision ayant un contenu moral, c’est le lobe temporal qui devient actif.
Bogdan Herzog souligne que les synchronicités entre un dybbuk et le virus qui produit le Covid-19 ne se limitent pas à simplement au nom. Dybbuk vient du verbe hébreu dāḇaqwhich qui se traduit par « adhérer » ou « s’accrocher ». De la même manière qu’un dybbuk s’empare du corps de sa victime, le coronavirus s’accroche à une cellule hôte et en prend le contrôle. Selon la revue technologique du MIT :
Les pics protéiques du virus s’attachent à une protéine située à la surface des cellules, appelée ACE2. Normalement, l’ACE2 joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Mais lorsque le coronavirus s’y attache, il déclenche des modifications chimiques qui fusionnent efficacement les membranes autour de la cellule et le virus, permettant à l’ARN du virus de pénétrer dans la cellule. Le virus détourne ensuite la machinerie de fabrication de protéines de la cellule hôte pour traduire son ARN en nouvelles copies du virus.
Selon Herzog, les analogies de nom et d’action entre Covid et dybbuk ne sont peut-être que des coïncidences ou un jeu de mots bénin. Peut-être. Mais elles indiquent peut-être que la maladie est une étape majeure dans le « processus alchimique de l’humanité », un événement de première importance […] Les synchronicités entre un dybbuk et le virus qui produit le Covid-19 ne se limitent pas à simplement au nom. Dybbuk vient du verbe hébreu dāḇaqwhich qui se traduit par « adhérer » ou « s’accrocher ». De la même manière qu’un dybbuk s’empare du corps de sa victime, le coronavirus s’accroche à une cellule hôte et en prend le contrôle. Selon la revue technologique du MIT :
Les pics protéiques du virus s’attachent à une protéine située à la surface des cellules, appelée ACE2. Normalement, l’ACE2 joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Mais lorsque le coronavirus s’y attache, il déclenche des modifications chimiques qui fusionnent efficacement les membranes autour de la cellule et le virus, permettant à l’ARN du virus de pénétrer dans la cellule. Le virus détourne ensuite la machinerie de fabrication de protéines de la cellule hôte pour traduire son ARN en nouvelles copies du virus.
Les analogies de nom et d’action entre Covid et dybbuk ne sont peut-être que des coïncidences ou un jeu de mots bénin. Peut-être. Mais elles indiquent peut-être que la maladie est une étape majeure dans le « processus alchimique de l’humanité », un événement de première importance […]
L’enquêteur de l’occulte américain, Michael Hoffman, fut le premier — avec son mentor James Shelby Dow — à parler du « Traitement alchimique de l’humanité par le psychodrame public » :
Le traitement alchimique des humains est effectué avec les accessoires du temps et de l’espace : ce qui se passe rituellement dans une série de lieux significatifs peut « tordre » la réalité.
[…]
Comment la réalité est-elle tordue ? En plaçant des accessoires rituels dans des lieux de cérémonie. Ces lieux existent à la fois dans l’esprit et dans l’espace physique.
Bogdan Herzog commente ce qui précède :
[Selon Hoffman] ce besoin de placer certains symboles dans le temps et l’espace crée une opportunité d’identifier certains modèles dans le travail rituel : « Si nous observons un travail rituel, nous devrions rechercher des synchronicités pertinentes — des coïncidences qui ont un sens. »
Selon les deux enquêteurs de l’occulte, l’objectif premier des alchimistes médiévaux et des initiés des sociétés secrètes qui se perpétuent dans leur tradition n’était pas la transmutation du métal, mais la transformation de l’humanité. La recherche de l’or n’était qu’une façade pour un vaste programme social qui comprenait l’abolition de la monarchie, l’anéantissement de l’Église et la reconstruction du monde selon non pas la loi naturelle mais la volonté de l’homme. Le premier de ces programmes sociaux appartient dans presque toute l’Europe à l’histoire, le second est en passe d’être réalisé, et le troisième est en cours.
Cette interprétation est soutenue par Manly P. Hall, franc-maçon et occultiste extraordinaire, qui a écrit ce qui suit dans son livre The Adepts in the Western Esoteric Tradition :
La tradition alchimique contient tous les éléments d’un programme mondial d’illumination et de réforme. Il suffit d’une connaissance superficielle de la philosophie et de la littérature de l’alchimie pour se rendre compte de l’ampleur de ce projet caché. S’il s’était agi d’une simple science de la transformation des métaux, les maîtres de cet art n’auraient pas eu besoin de s’écarter de la Chrétienté et de se réfugier dans l’Islam.
[…]
Le laboratoire alchimique est devenu le sanctuaire des sciences spirituelles, remplaçant les sanctuaires en ruine des anciens Mystères.
Hystérie collective, confinement et austérité
Tout ceci comporte déjà des relents nauséabonds, mais Herzog va plus loin : Le problème n’est peut-être pas de nature psychologique mais spirituelle, comme l’assènent les cabalistes juifs, et le seul remède possible serait une sorte d’exorcisme. C’est peut-être la raison pour laquelle les églises ont été des cibles privilégiées pendant notre détention « préventive ». Les églises ont en effet été fermées à l’Est comme à l’Ouest pour la toute première fois, même si certains magasins sont restés ouverts. La détermination de la police à interrompre même les services religieux qui observent scrupuleusement la distanciation sociale avec des fidèles isolés dans leur voiture ne peut s’expliquer que par une jalousie eschatologique. L’Église luthérienne de Suède a gardé ses églises ouvertes pour les services religieux, mais la fonction la plus importante, la communion, a été suspendue. Il s’agit d’une attaque spirituelle des plus mortelles, car le sacrifice divin continu de l’Eucharistie constitue un acte qui soutient l’existence même de la société. Herzog pose la question : « Est-ce la vraie raison pour laquelle l’Eucharistie a été interdite pendant le confinement ? » Si les églises étaient restées ouvertes et que la pratique de la communion avait pu se poursuivre, le méchant Dybbuk aurait disparu. Mais pour que la « secte du Corona » puisse véritablement être imposée au peuple, la concurrence doit être éliminée, qu’il s’agisse de la religion « traditionnelle » ou de la logique, de la raison et de la vraie méthode scientifique.
Il se trouve que le seul pays chrétien orthodoxe à avoir communié lors de la dernière Pâques fut le Belarus, un petit État d’Europe de l’Est dirigé par l’indomptable Alexandre Loukachenko, alias le « dernier dictateur d’Europe ». Il y a quelques années, Israel Shamir fut accusé de lui avoir fourni des secrets concernant l’ingérence américaine dans les élections biélorusses. C’était faux, mais il est bien connu que les Américains et les Russes se sont immiscés en Biélorussie, considérant Loukachenko comme trop têtu et férocement indépendant pour eux. Les Russes et les Américains voulaient piller la Biélorussie, acheter ses industries et accaparer son agriculture ; Loukachenko leur a dit non. La Biélorussie est le seul État ex-soviétique qui n’a pas été désindustrialisé, privatisé et démantelé ; le seul qui n’a pas envoyé de vagues de réfugiés économiques travailler à l’étranger. On a dit que Poutine était jaloux, quand Loukachenko a osé communier lors de la dernière Pâques et qu’il a organisé son défilé militaire pour le jour de la Victoire, tandis que Moscou suivait les conseils de l’OMS en fermant les églises, en reportant le défilé et en confinant la ville ; cependant, la semaine dernière, Poutine et Loukachenko se sont débrouillés pour inaugurer et dévoiler ensemble le Mémorial aux soldats soviétiques à Rzhev, le « Verdun de la Seconde Guerre mondiale ».
Israel Shamir a développé cette idée d’un ennemi spirituel il y a vingt ans, lorsqu’il écrivait [dans un article devenu légendaire: « Apocalypse Now »] :
Depuis deux cents ans ou plus, la chrétienté a essayé de vivre sans Dieu. Certains ont nié son existence, d’autres non, mais les croyants comme les non-croyants ont expliqué nos problèmes existentiels sans faire appel à la présence de Dieu dans l’Univers. Ils observaient les règles du rasoir d’Occam : « Ne pas multiplier les entrées au-delà du strict nécessaire ». C’est pourquoi nous ne faisons généralement pas appel aux catégories spirituelles lorsque nous expliquons des événements mondains, c’est pour nous superflu.
Alors que nous nous détendons dans notre monde totalement matériel, un autre principe de la logique médiévale, la Loi de la manifestation, nous prépare une embuscade. Cette loi décrète que « toute entité existante finira par se manifester ». Une entité qui ne se manifeste pas pourrait aussi bien être qualifiée d’inexistante, sans dommage.
Théoriquement, un croyant devrait être prêt à observer une manifestation du monde spirituel, de Dieu et des forces du mal. En pratique, nous refusons de croire à une telle possibilité. Mais en nous détournant de la présence de Dieu, et en l’écartant de notre vie, nous avons donné un coup de pouce à son adversaire sur l’échiquier. Aujourd’hui, son influence et ses plans sont devenus palpables. Ce qui se déroule sous nos yeux, en matière d’histoire humaine, la destruction gratuite de la nature et la guerre contre l’esprit, rien de cela ne saurait s’expliquer de façon plausible par des causes matérielles rationnelles. Au-delà des silhouettes trop humaines des grandes entreprises, au-delà de la cupidité capitalisée, au-delà du paradigme de la domination, le Destructeur sans visage a fait son apparition en tant que Lord Dark Vador sur la planète captive.
Aucun besoin d’être un savant à tendance mystique pour arriver à des conclusions similaires. Il existe un groupe d’érudits interministériels basé à Moscou qui s’occupe des aspects avancés de la guerre moderne — ce groupe a été créé par les disciples de Vladimir Lefebvre, un homme remarquable qui a travaillé à la fois pour le ministère russe de la défense et pour le Pentagone. Le chef du groupe en question a dit :
Vous pouvez considérer le Covid comme une fausse pandémie, mais c’est un véritable fléau psychogène à l’échelle biblique. Ce n’est pas nous qui l’avons fabriqué, mais quelqu’un est aux manettes.
Un « fléau psychogène », c’est simplement une hystérie collective à une échelle sans précédent. La danse de la Saint Guy, ou chorémanie, en est un exemple, et on la guérissait par l’exorcisme. Elle était apparue au Moyen-Âge, mais depuis lors, il y a eu de nombreuses épidémies d’hystérie collective, bien qu’aucune ne soit universellement reconnue comme telle. Pourtant, nous ne comprenons toujours pas le fonctionnement de cette maladie. Certains symptômes du Covid-19 sont identiques aux symptômes d’hystérie collective. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les tests ont été si peu probants. L’OMS recommande que les personnes présentant de tels symptômes soient « présumées positives ». La présence de tout coronavirus — et il existe de nombreuses sortes de ces virus généralement inoffensifs tout autour de nous — est dorénavant considérée comme une preuve irréfutable de la présence du Covid-19.
On pourrait considérer la pandémie de Covid-19 comme une hystérie collective propagée à l’échelle mondiale qui repose sur une infection virale modérée. Son « succès » peut s’expliquer par les multiples forces qui ont saisi l’occasion pour s’exprimer, parmi lesquelles des forces infernales. Dieu unit les êtres dans son Église ; le diable veut les séparer les uns des autres et de Dieu. La pandémie de Covid-19 possède un grand pouvoir séparateur : depuis des mois, les gens vivent cloisonnés les uns des autres, y compris de leurs proches ; les vieillards vivent et meurent seuls sans pouvoir recevoir les derniers sacrements et sont enterrés sans rites funéraires. La capacité récemment acquise par les pouvoirs publiques d’induire à ce point et de façon globale la peur et de provoquer une hystérie collective à grande échelle fait peut-être partie d’un plan démoniaque.
Il est des personnes qui pensent que nous nous en tirons trop bien, que nous n’avons rien fait pour mériter notre « grande » civilisation, que nous ne devrions pas disposer de revenus pour nous nourrir, avoir un toit au-dessus de nos têtes ou acquérir d’autres biens de première nécessité. C’est le point de vue de certaines personnes très riches. Ils sont consternés de voir Pierre, Paul ou Jacques se rendre à Acapulco et manger au restaurant, au lieu de rester à leur entière disposition. Ils veulent réduire nos revenus et augmenter le coût de la vie, et ils sont prêts à financer tous ceux qui réclament plus d’austérité.
Aujourd’hui, ils soutiennent le confinement à tout bout de champ, affirmant que c’est le meilleur moyen de lutter contre la maladie. Hier, ils nous demandaient d’éliminer l’industrie afin de « sauver la planète » et de vaincre le changement climatique. Aujourd’hui, ces mêmes personnes essaient encore de nous réduire à la pauvreté, cette fois-ci sous prétexte de Covid-19. Greta Thunberg et ses partisans se félicitent du confinement parce qu’il obligera des populations entières à vivre dans la faillite et la pénurie.
Si les riches malthusiens soutiennent cette avancée vers l’austérité, tous les participants au mouvement ne partagent pas ou ne comprennent pas leurs objectifs. La nature humaine est caractérisée par une tendance à faire de « nobles sacrifices », et de nombreux partisans de Greta s’y adonnent. La mortification de la chair, le jeûne et le refus de la satisfaction sont aussi humains que l’hédonisme.
Andrew Joyce a récemment évoqué les Flagellants, groupes ambulants de fidèles qui se donnaient la discipline collectivement en public, et qui à travers les épidémies médiévales a connu des hauts et des bas. Nous sommes déjà passés par là. Au Moyen Âge, les paysans pieux étaient maintenus sur le droit chemin par des prêtres qui leur disaient que Dieu surveillait leurs moindres faits et gestes. Lorsqu’un fléau apparaissait, il était interprété comme un châtiment divin, la colère de Dieu s’abattant sur une population pécheresse. Ceux qui voulaient se distinguer par leur dévotion s’autoflagellaient en public, ou portaient des vêtements douloureux appelés « cilices » — dans les deux cas, dans le but de « mortifier la chair », littéralement de « mettre à mort » leur nature pécheresse. Les musulmans chiites pratiquent encore annuellement la flagellation. Dans la société européenne traditionnelle, le Grand Carême avant Pâques suffisait à satisfaire ce besoin de souffrance, mais aujourd’hui, alors que le Carême s’efface, ce besoin psychologique insatisfait fait le jeu des partisans à l’autodestruction par le confinement.
La société occidentale peut toujours prétendre avoir laissé ces âges sombres loin derrière elle, mais il n’en reste pas moins que l’attrait des explications simplistes et le désir de trouver un accomplissement dans la souffrance partagée — infligée ou endurée — sont plus puissants que jamais.
La Chine est un cas à part. Les Chinois ont été les premiers à pratiquer le confinement pour lutter contre leurs infections en 2009 et en janvier 2020. Leur exemple était essentiel pour donner le ton. Cependant, les mœurs chinoises sont différentes des nôtres. Dans leur système de confinement, ils sont allé jusqu’à sceller les portes des appartements et même souder les portails. L’idée de dignité humaine leur est tout à fait étrangère. Ce sont des gens formidables à leur manière, mais plutôt extrêmes, comme le montre leur Campagne des quatre nuisibles, une tentative d’élimination des rats, des mouches, des moustiques et des moineaux friquets. Je ne mettrais pas cela sur le compte du communisme, car la Chine anticommuniste — Taïwan — fut encore plus cruelle que le continent. Les personnes qui se plaignent des mauvais traitements « Chicom » infligés aux Ouïgours — qui sont, au passage, extrêmement durs — devraient se souvenir du génocide du Kuomintang chinois contre les autochtones de Taïwan.
La reconnaissance faciale, les bases de données génétiques et un système de crédit social pourraient convenir à la Chine. Les Chinois peuvent bien vivre de la manière qui convient à leur âme confucéenne, mais nous espérons ne jamais avoir à nous intégrer dans leur système. Pour eux, il est plus facile de bloquer des millions de citoyens que pour nos dirigeants d’augmenter la TVA d’un point. Le problème, c’est que les pouvoirs publics ont le béguin pour le mode de vie chinois et souhaitent vivement l’importer — comme n’importe quel autre « gadget » chinois.
Les confinements sont inutiles. La meilleure preuve, ce ne sont pas le Belarus ou la Suède, même si ces deux pays ne se sont pas mal débrouillés, avec très peu d’interférences gouvernementales. La meilleure preuve, c’est Gaza, cette étroite bande de terre sur la Méditerranée orientale qui abrite deux millions de Palestiniens. Cette partie pauvre de la Palestine assiégée n’a enregistré que récemment sa toute première victime du Coronavirus, une dame de 80 ans, arrivée la semaine dernière très malade d’Égypte. Et c’est tout ! Deux millions de personnes vivant dans une pauvreté et une densité malsaines, sans aucun confinement ni distanciation sociale, ont vécu la grande fête musulmane de l’Aïd el-Fitr, et n’ont pas souffert d’une seule épidémie de Covidés !!! Regardez cette courte vidéo de Gaza joyeuse à la fête que l’on pourrait envier ! Ces pauvres gens confinés par les Israéliens depuis 70 ans sont face au Covid-19 « plus libres » que les Israéliens et les Saoudiens prospères qui se sont « incarcérés » volontairement.
Le Covid-19, c’est une épidémie de peur. Là où il n’y a pas de peur, il n’y a pas de Covid-19. La peur et l’incertitude dominent la couverture médiatique. Le nouveau coronavirus est dépeint non pas comme un agent pathogène banal dont les miracles de la science moderne sont en passe de venir à bout d’un jour à l’autre, mais comme un mal invisible qui rôde partout, redoutable au point d’inspirer une terreur respectueuse même dans les hautes sphères de l’establishment médical. Les mesures de protection, comme les masques, ont pris un caractère talismanique, le lavage des mains est devenu une performance rituelle, et une secte fondée sur la dénonciation et la mise au pilori des « hérétiques » a pris possession de l’esprit de nombre de gens, tandis qu’on les dépouille tranquillement de leurs droits, désormais remplacés par un État policier paternaliste.
Cependant, il faut que la réponse soit une question de choix personnel. Que celui qui veut s’enfermer, s’isoler et se retirer de la société, puisse le faire. Mais nous devons refuser à l’État le droit de le faire. Les Américains sont fiers de leur deuxième amendement, de leur droit à posséder des armes à feu ; mais leurs armes ont-elles empêché leurs maires de les assigner à résidence pour une durée indéfinie, sans avoir le moindre crime à leur reprocher ? Pour les Russes, les Européens et les autres nations, c’est aussi le moment de s’élever contre les confinements. Si et quand il y a une épidémie, qu’elle soit traitée comme elle l’a toujours été. Que celui qui se considère comme « vulnérable » décide de ce qu’il doit faire pour y remédier. Mais aucune quarantaine, aucun masque, aucune distance sociale ou autre mesure ne sauraient être imposés aux personnes libres.
Sources des articles : The Unz Review & Geopolitica
Traductions : Sott.net
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)