Pas digne du  » Devoir « …?

Pas digne du " Devoir "...?

 » La présomption est le vice de l’ignorance heureuse.  » – Thucydide, Histoire de la Guerre du Péloponnèse

Un savoir riche à ras-bord d’une profonde ignorance au plan socio-historique, allié à une confusion intellectuelle, hélas, bien de notre temps. 

Bah ! D’abord on se dit que jeunesse passera, que maturité intellectuelle (mentale également) surgira, et que, dans quelques années, avant de vociférer à tous vents un petit peu l’adolescent réfléchira. S’instruira aussi. 

En tout cas, on l’espérera. 

Sauf que si on tente de lire son « papier », déjà, d’entrée de jeu, nonobstant par ailleurs le contenu même (si tant est que l’on puisse, non sans efforts, décoder celui-ci), on s’interroge ferme quant à savoir dans quelle langue le faraud du jour s’adresse à son auditoire. 

Aussi est-ce sans plus tarder que pour le coup je vous laisse admirer les résultats probants de la formation pré-universitaire, notamment au plan linguistique, délivrée par le Collège Lionel-Groulx (…sic) – institution pourtant bien « cotée » dans les annales officielles (on se demandera, n’est-ce pas, et sérieusement, en vertu de quels critères…) : 

Nathan Prévost-Boisvert – Inscrit 3 juillet 2020 13 h 55

Pas digne du Devoir

Les biais de cette chronique sont tellement évident qu’on pourrait le donner en exemple dans les écoles. Quand on veut présenté une histoire on montre les deux côtés de la médaille, la vie n’est pas en noir et blanc. Ici, il n’a pas de zone grise le chroniqueur se met presque dans la peau du procureur qui doit légitimisé la mort d’un homme. Une personne perd connaissance dans le voyage après une arrestation et meurt mais les policier n’ont rien à voir ? Quelle est l’intention du billet dans ce journal ? Pourquoi le journal s’associe à une chronique qui parle du soirée servant à rendre hommage aux membres des communautés racisé comme étrange. Si le chroniquer veut écrire sur le sujet qu’ils s’informe au lieux de simplement faire des amalgames douteux qui insinue que les artistes noirs sont raciste avec les pauvre policiers blanc ??

Croyez-le ou non : c’est bel et bien le verbatim que nous avons là sous les yeux. J’assure que je n’ai en rien retouché le libellé de la brillante envolée de notre juvénile abbé donneur de leçons.

Or, bien honnêtement, j’ai peine à recenser toutes les erreurs de langue – jusqu’à l’inintelligible même – que recèle ce texte de quelques mots à peine : orthographe, grammaire, syntaxe… Jusqu’à sept, je dis bien sept boulettes, uniquement dans le tout dernier segment. Et c’est par compassion élémentaire que j’éviterai ici d’exprimer mon avis sur la qualité de la construction de ladite phrase. À l’image de toutes les autres de cette courte tirade hallucinée.

Hallucinant ! comme de juste. On croirait même à un canular, tellement c’est gros d’un comique débridé un analphabétisme pareil. Dites-moi monsieur Roberge, sur la Colline parlementaire : passe-t-on désormais, sans m’en être vue informée au préalable, directement de la cinquième du primaire au campus universitaire ?

Analphabétisme qui, on le voit, ne décourage nullement notre élève des TroisSaisons (à l’évidence il manque une patte à la table au sein de cette maison… de la connaissance) de faire hardiment, pompeusement aussi, science infuse à la clé, la morale à son aîné. Vrai. Absolument vrai, c’est désormais confirmé hors de tout doute : le ridicule n’est toujours pas mortel à ce jour. Mais faute de cache-visage, je suggère tout de même à l’intéressé, et ce dans son propre intérêt, le port du sac brun sur la tête.

En permanence.

Question, messieurs/dames du directoire dudit Collège LionelGroulx (celui des TroisSaisons de même, bien entendu) : que valent donc les diplômes que vous octroyez ? Question également à messieurs/dames du rectorat de l’Université de Montréal : procédez-vous aux inscriptions des nouveaux étudiants à l’aveugle ou bien – ne serait-ce que pour la forme – par tirage au sort ?

Hormis, bien sûr, pots de vin clandestins échangés avec le recteur Jutras tout au sommet du célèbre phallus trônant en cité de la Montréalie.

Comment s’étonner dès lors, demandera-t-on, au final, d’un contenu à ce point homogène à la forme (ou isomorphe si vous préférez, ainsi à la limite de la redite). Douloureuse vérité des complices de monsieur de La Palice : on ne pense jamais plus loin que le bout de sa langue.

Cela étant, convenons à sa décharge que notre jeune Che Prévost-Boisvert, à l’instar de milliers d’autres « diplômé/es » de notre fabuleux système d’éducation depuis au moins vingt-cinq ans (une majorité, une très forte majorité de nos propres député/es et ministres à l’Assemblée nationale – Ô terrible illustration à l’échelle de la Nation tout entière – se voit incapable de s’exprimer vraiment clairement : n’est pas ex-Premier ministre Édouard Philippe qui veut en pays des très regrettés René Lévesque et autres Camille Laurin ou Bernard Landry), constitue un « sacrifié » de plus au sein de la multitude.

Et en cela il faut faire preuve, disons, d’une certaine magnanimité à son égard.

En revanche, et d’une part, comment excuser l’extraordinaire jactance confinant à la sottise de cet enfant, au nombril humide comme chute en montagne, à l’endroit d’un « adulte » qui, d’autre part, nous démontre depuis d’innombrables lunes qu’il n’est pas précisément un imbécile, ni un idéologue à-la-petite-semaine-des-tendances-du-jour…comme il en pullule au sein du Devoir depuis maintenant plusieurs années. Et ce, d’Émilie Nicolas à Francine Pelletier, et Aurélie Lanctôt le plus souvent. Même Marie-Andrée Chouinard et Odile Trembay, voire ‘JoBlo’ à l’occasion, autrefois plumes sagaces, n’échappent plus à l’extraordinaire confusion mentale propre à la bien-pensance repentante de notre temps : Dieu que j’ai par vous, mesdames, mal à la féminitude éclairée !

Il faut dire que dans la Maison de la rue Berri, les Brian Myles et les Jean-François Nadeau (qui dans une autre vie, foi de Bourgault, avait une dure-mère autrement moins molle) apportent à ces dernières un soutien sans faille.

Reste que…

Pas digne du Devoir Absolument ! Nathan. Section commentaires comprise.

Marie-Louise Morgane

6 juillet 2020

Courriels pertinents au dossier :

destrois-saisons@csda.ca (Sandra Bolduc/ Directrice du collège des Trois-Saisons), biblioaide@clg.qc.ca (Michel-Louis Beauchamp / Président Directeur général du collège Lionel-Groulx. Désolée, mais l’Établissement de Sainte-Thérèse privilégie, très manifestement, la rétention des coordonnées des membres de sa direction. Cela dit, il faudrait peut-être mieux regarder dans votre propre cour, monsieur Beauchamp, si vous ne voulez pas à votre tour sombrer dans le ridicule de la plus élémentaire contradiction de soi : https://vlf.clg.qc.ca/index.php/2018/04/18/le-francais-a-coeur-ouvert-michel-louis-beauchamp), recteur@umontreal.ca (Daniel Jutras / Recteur de l’Université de Montréal), redaction@ledevoir.com, crioux@ledevoir.com . Également (par delà l’anecdotique de la présente missive, et via www.education.gouv.qc.ca/accueil/ au passage) : Mme Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur (danielle.mccann.Sagu@assnat.qc.ca) et M. Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation (Jean-Francois.Roberge.Chmb@assnat.qc.ca). Sans oublier, pour réflexion future, Frédéric Bastien (communication@bastien.com) et l’impayable et sympathique ‘renégat’ des derniers jours nommé Guy Nantel (direction@guynantel.quebec)

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