New York Times >
[Traduction HQA]
Le New York Times commencera à utiliser en majuscule le mot «Noir» pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine, aux États-Unis et ailleurs.
Chers collègues, au Times et ailleurs, les manifestations nationales contre le racisme et la violence policière ont suscité des discussions sur de nombreux aspects de notre couverture. Un élément a été une concentration renouvelée sur un débat de longue date: l’opportunité de mettre en majuscule le terme «noir».
Nous avons parlé à plus de 100 membres du personnel pour connaître leur point de vue, examiné les arguments qui ont été avancés pendant de nombreuses années et consulté des collègues d’autres organes de presse. Les commentaires ont été réfléchis et nuancés, avec un large éventail d’opinions parmi des collègues de tous horizons. Sur la base de ces discussions, nous avons décidé d’adopter le changement et de commencer à utiliser la majuscule «Noir» pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine, aux États-Unis et ailleurs.
Nous croyons que ce style transmet le mieux des éléments d’histoire et d’identité communes et reflète notre objectif d’être respectueux de toutes les personnes et communautés que nous couvrons. Le changement correspondra à ce que de nombreux lecteurs voient ailleurs. L’Associated Press et d’autres grandes agences de presse ont récemment adopté «Noir», qui a longtemps été favorisé par de nombreuses publications afro-américaines et d’autres médias. Le nouveau style est également cohérent avec notre traitement de nombreux autres termes raciaux et ethniques: nous avons récemment décidé de mettre en majuscule «Indigène» et «Autochtones», tandis que d’autres termes ethniques comme «Asiatique-Américain» et «Latino» ont toujours été en majuscule.
Nous conserverons le traitement en minuscules pour le «blanc». Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, il n’y a pas eu de mouvement comparable vers l’adoption généralisée d’un nouveau style de «blanc», et il y a moins de consensus sur le fait que le terme «blanc» décrit une culture et une histoire partagées. De plus, les groupes haineux et les suprémacistes blancs ont longtemps privilégié le style majuscule, ce qui en soi est une raison pour l’éviter. Le terme «brun» en tant que description raciale ou ethnique doit également généralement rester en minuscules et doit être utilisé avec précaution. «Brun» a été utilisé pour décrire un éventail si disparate de personnes – latines, autochtones, asiatiques, moyen-orientales – que le sens est souvent peu clair pour les lecteurs. Une description plus précise est généralement préférable.
>>> Lire l’article du NYT.
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel