Spectacle de la Fête nationale
Le multiculturalisme trudeauiste de QS est incompatible avec l’indépendance du Québec
Tant mieux que le drapeau du Québec ait été absent de ce salmigondis
Frédéric Bastien a obtenu les 2000 signatures. C’est un cadeau pour notre fête comme nation en devenir, comme nation possible et réalisable, comme nation souhaitable et aimable, si la majorité des Québécois arrivent un jour à en avoir la volonté politique malgré les insignifiances entendues au spectacle Pierre Lapointe-Ariane Moffat dominé par la philosophie des faussement solidaires et faussement indépendantistes qui pleurent le sort des autochtones et de l’environnement pour mieux faire un pied de nez aux traditions québécoises et à la nation québécoise supposément l’objet de cette fête.
Un seul espoir: ils semblent encore accorder de l’importance à la langue française. J’aurais bien aimé voir Joe Bocan chanter: repartir à zéro chanson choisie par l’importance donnée à l’environnement. Paul Piché était en pleine forme. J’ai aussi regretté l’absence de Jean Leloup qui aurait eu sa place, mais avec du talent, dans le carnavalesque de plusieurs chansons. J’ai reçu froidement les tentatives de lyrisme de Pierre Lapointe sur le fleuve St-Laurent et autres élucubrations d’Ariane Moffat. A un moment donné, avec l’accord de ma conjointe qui est de la famille des patriotes Viger, n’en pouvant plus devant l’insupportable idéologie de QS sans avenir moralisatrice et déformant l’histoire, nous sommes passés aux nouvelles. Ai-je bien compris le message aux Québécois: regardez le sort fait aux Indiens et à l’environnement et arrêtez de vous plaindre vous les blancs gras durs. Dites-moi que je me trompe. Aux nouvelles, Sol Zanetti, la honte des professeurs de philosophie de cégep, comme d’habitude, faisait la morale: crédibilité, zéro. Comme dirait Roland Barthes, c’est le degré zéro de la politique.
Voyez la vidéo sur Vigile: Une fête nationale dénaturée. Devant l’imposture, Alexandre Cormier-Denis s’emporte et hausse le ton et il a raison de s’emporter. J’ai été triste de voir le fantôme de Félix Leclerc pendant une de ses chansons inconnues.
p.s. 1- insignifiance: ce qui n’a pas de signification. Pierre Lapointe, je te dis: n’est pas poète qui veut. La poésie de Gaston Miron est signifiante. Passer de cette poésie authentique à la mélasse de la propagande Lapointe-Moffat, quelle chute! Il y a une incompatibilité radicale entre le multiculturalisme trudeauiste de Québec solidaire et l’indépendantisme, qui est la volonté politique de faire du Québec un pays. C’est pour ça que les vrais indépendantistes parlent d’imposture. La diversité pour la diversité sans tenir compte de la qualité de ce qui est partagé, ça donne ce spectacle navrant décousu culturellement pauvre. Je comprends pourquoi Richard Therrien dans Le Soleil en a fait un éloge dithyrambique et sans réserve. L’entrevue avec Marc Cassivi dans La Presse avec les deux animateurs nous servait d’avertissement et l’analyse qu’en fait la vidéo: une fête dénaturée est très pertinente. Quand je vois ma députée de Marie-Victorin, indépendante par sa seule volonté et non pas par la volonté des citoyens qui ont voté pour elle comme candidate du Parti québécois, quand je vois Catherine Fournier en pâmoison devant ce piteux spectacle, je doute de son jugement et je m’inquiète de son avenir.
p.s 2 La fin avec Fred Pellerin, c’était bien. En souvenir de Renée Claude, on a chanté: c’est le début d’un temps nouveau, Quel sens cela peut-il avoir en 2020 sinon l’optimisme inné de la jeunesse: l’avenir en français j’espère. Pour faire un monde nouveau, on pourrait commencer par faire du Québec un pays.
p.s.3 salmigondis: mélange, assemblage disparate et incohérent. Salade.
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