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par Nikolaï Litovkine.
Un officier des forces d’élite russes à la retraite a expliqué à Russia Beyond les mythes et réalités associés aux forces spéciales.
Ils ne ressemblent pas à Rambo
Une idée fausse répandue veut que tous les membres des Spetsnaz sont bâtis comme Stallone dans le rôle de Rambo. Mais en réalité, une telle personne ne pourra jamais se fondre dans la foule. « Cela la démarquera du reste. Lors de la marche et pendant de longues opérations, il a besoin de plus de nourriture et d’eau pour nourrir ses muscles », a déclaré notre interlocuteur.
Un vrai membre des forces d’élite doit courir, ramper et ne pas manger ni dormir pendant longtemps. Habituellement, ce sont des types minces d’environ un mètre soixante-dix, qui peuvent tirer rapidement et avec précision.
« Oui, il y a des gars forts comme des sangliers qui ressemblent beaucoup à Rambo. Mais ces combattants sont généralement amenés directement sur le lieu de la mission. Ils ne font pas de marches forcées ».
Ils maîtrisent le combat au corps à corps, mais les utilisent rarement
Une autre idée fausse répandue est que tous les membres des forces spéciales sont des pros du kung-fu.
« Le combat au corps à corps n’est utile que si deux idiots se rencontrent en rase campagne : ils n’ont pas de mitrailleuse, de pistolet (même vides), de couteau, de pelle de démineur et de pierres à portée de main. Même de bâtons. Ce n’est que dans de telles conditions qu’ils en viendront « aux mains ».
En fait, des compétences de combat au corps à corps sont nécessaires pour endurcir le caractère les combattants lors des entraînements. Pour qu’ils ne se défilent pas au combat, quand le tir commence et que les balles sifflent au-dessus de leur tête.
La spécialisation est importante, pas l’omniscience
Une autre idée erronée répandue est que les forces spéciales peuvent et savent tout faire. Ce n’est pas le cas : ce ne sont pas des surhommes.
Chacun a sa propre spécialisation et ses tâches. Certains travaillent en ville dans la foule, d’autres dans les montagnes et les forêts. Le troisième a besoin de connaître les langues étrangères à la perfection, un autre de tirer dans l’œil d’un écureuil à un kilomètre et demi. Chacun a ses propres tâches et sa propre spécialisation.
« Ma spécialisation est le travail en forêt et en terrain montagneux. Les opérations antiterroristes dans ces zones. Vous êtes débarqué d’un hélicoptère, d’une voiture, d’un camion KAMAZ – peu importe ; et puis vous marchez un jour ou deux à pied jusqu’à l’endroit désigné », a déclaré notre interlocuteur.
« Vous bougez toujours de nuit pour que l’ennemi ne vous remarque pas. Dans l’après-midi, vous dormez dans des ravins ou dans d’autres endroits cachés. Il y a toujours un « guetteur ». Nous dormons à tour de rôle. Une fois que vous en êtes sur place, vous avez un jour ou deux pour terminer la tâche ».
Ils peuvent effectuer diverses tâches, de l’élimination ciblée au pointage d’artillerie
« La tâche de mon unité peut être le nettoyage d’une zone, l’observation à long terme et la collecte d’informations de renseignement, le raid. Il m’est arrivé de préparer une embuscade et de surveiller l’ennemi pendant une semaine ou deux sur une colline ou un sentier. Des opérations ont eu lieu dans des zones urbaines, mais c’est moins courant », a déclaré l’ancien commando.
Pour le travail en ville, les spécialistes sont préparés séparément. Ici, vous devez généralement calculer l’emplacement de l’ennemi dans le bâtiment et nettoyer la zone. Le neutraliser pendant les déplacements relève du travail des forces spéciales de la police sur les routes.
Un sujet distinct consiste à rechercher et à neutraliser une personne dans un environnement urbain. Pour cela, une observation secrète est préalablement effectuée.
Il existe des unités spécialisées dans le travail en première ligne. Leur tâche principale est de prendre un point d’appui et de détruire le personnel ennemi. Le détachement avance, arrive de flanc, frappe rapidement et se retire de sa position. Il existe une approche semblable sur roues, en hélicoptère ou en bateau – approcher puis se retirer.
« Parfois, il faut réaliser un pointage : on va au-delà de la ligne de front, on collecte des renseignements et des coordonnées pour frapper avec l’artillerie, les hélicoptères et les avions. Vous avancez à trois ou cinq kilomètres, étudiez l’objet, transférez les informations au quartier général du commandement et ils frappent. Vous avez du temps pour vous retirer de la zone ».
Des armes principalement russes. Sauf les pistolets
« Vous pouvez aller nu vers l’objectif, l’essentiel est de ne pas oublier sa mitrailleuse. Mais sérieusement, il y a quatre choses principales : l’arme principale, l’arme d’appoint, les systèmes de communications et les médicaments. C’est indispensable », déclare notre interlocuteur.
Tout est sélectionné en fonction de l’éloignement et de la conception tactique – aurez-vous besoin d’une arme silencieuse ? À quelle distance se trouvera l’ennemi de vous au moment du tir ? L’opération sera-t-elle effectuée de jour ou de nuit ? Quelle sera la nature de la tâche (zone ouverte ou fermée, maisons, champs, forêt ou montagne) ?
En fonction de tous ces éléments, une arme est sélectionnée – pistolet-mitrailleur, fusil automatique (AK long ou Vitiaz court), carabine (semi-automatique ou autre).
« J’avais généralement un fusil de sniper, un pistolet-mitrailleur et un pistolet ordinaire. Il n’y a pas d’arme particulière, juste ce que la mère patrie donnera ». En général, tout est produit en Russie – fusils ORSIS T-5000, AK, SS-2, VAL, Vintorez, et autres. Mais mon pistolet est un Glock. C’est mon choix habituel lors des opérations.
source : https://fr.rbth.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International