par Grégory Wiesenthal.
Aux États-Unis, la situation avec le coronavirus est en train de s’aggraver. Les taux quotidiens de cas détectés approchent des valeurs maximales du mois d’avril. La communauté d’experts indique que le virus est hors de contrôle et que le pays va connaître son « pire cauchemar ».
La Maison Blanche n’a cependant pas de stratégie nationale pour lutter contre l’épidémie. De plus, Donald Trump est, essayant de détourner l’attention des Américains à la veille des élections, complètement indifférent à une nouvelle vague de contaminations.
Les États-Unis sont confrontés à une nouvelle augmentation des contaminations avec le coronavirus. Dans le pays, sur une journée, plus de 34,7 mille cas ont été recensés, ce qui est légèrement inférieur aux valeurs maximales du mois d’avril tout en restant toujours trop élevé. De nouvelles contaminations ont été signalées dans au moins cinq États et l’augmentation totale de l’incidence a touché 20 États. Les autorités locales ont déjà commencé à prendre des mesures de sécurité pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Au Nevada, en particulier, le port obligatoire du masque a été de nouveau institué et les magasins Apple, par exemple, ferment leurs portes en Arizona, en Caroline du Nord et du Sud, au Texas et en Floride en raison d’une augmentation du nombre de personnes contaminées. Au même moment, le nombre de personnes atteintes et décédées à cause du virus continue d’augmenter aux États-Unis. Le nombre total de malades du coronavirus dans le pays a dépassé les 2,3 millions de personnes, plus de 121 000 personnes sont décédées de la maladie.
L’indifférence, montrée par Donald Trump sur le fait que la « pandémie » du coronavirus gagne du terrain aux États-Unis, semble montrer qu’il ne remarque pas la menace qui pèse sur la vie des citoyens. Sa rhétorique a été centrée sur la « disparition miraculeuse » du virus des États-Unis, notamment en raison de l’arrivée de l’été bien que la communauté d’experts ait, à plusieurs reprises, nié cette possibilité. Selon, Stephen Collinson, journaliste politique de CNN couvrant la Maison Blanche, la politique aux États-Unis et le monde, il y a un « ralentissement de l’effondrement du système de santé » aux États-Unis, alors que Donald Trump ne fait rien pour formuler une stratégie nationale de lutte contre la nouvelle épidémie de virus car « le président tente, en fait, de convaincre les Américains que le danger est passé ». Au lieu d’apprendre de leurs erreurs, le journaliste fait remarquer que la Maison Blanche montre une indifférence aveugle face à l’augmentation du nombre de personnes contaminées, ce qui ne fait qu’exacerber la situation. La rhétorique du chef de l’État rappelle en partie ses déclarations faites au début de la « pandémie » lorsqu’il a refusé de reconnaître le danger du virus pour les États-Unis et lorsqu’il a délibérément tenté de présenter la situation sous un jour plus positif. En général, Donald Trump n’a pas changé sa politique car il détourne l’attention des citoyens américains des conséquences tragiques d’une « pandémie » pour le pays.
La politique actuelle de Donald Trump concernant le coronavirus n’a pas encore amélioré sa popularité. Selon un sondage effectué en juin par le New York Times et le Siena College, la position du président américain est bien inférieure à celle de son rival démocrate, Joe Biden, l’ancien vice-président de l’État. En Arizona, par exemple, Donald Trump gagne 41% des soutiens quand Joe Biden en obtient 48%. La situation est similaire en Pennsylvanie avec – 40% pour le président contre 50% pour le démocrate. Au Michigan, l’écart est encore plus important avec seulement 36% des électeurs qui soutiennent Donald Trump alors que 47% sont prêts à voter pour Joe Biden.
Grégory Wiesenthal
source : http://www.observateurcontinental.fr
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