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par Leila Mazboud.
L’ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert a révélé les réelles causes de la guerre lancée contre la Syrie à partir de 2011.
Lors d’une interview avec le journal saoudien arabophone Elaph, publié le 11 juin, il a affirmé avoir demandé en 2008 à Recep Tayyip Erdogan qui était alors Premier ministre turc, de lui arranger une rencontre avec le président syrien Bachar al-Assad.
« Je suis arrivé là-bas, Erdogan m’a dit que l’avion qui devrait transporter Assad à Ankara se trouvait sur l’aérodrome de Damas. En ma présence, Erdogan a appelé le président syrien et il m’a dit qu’il est de l’autre côté de la ligne et il s’est mis à lui parler. Je suis alors sorti de la chambre parce que je ne voulais pas y rester pendant la conversation téléphonique et je ne comprenais pas ce qu’il y a eu entre eux. Finalement Assad n’est pas venu à ma rencontre », a-t-il raconté durant son entretien.
Selon cet ex-Premier ministre condamné à 18 mois de prison ferme pour corruption, le numéro un syrien « a perdu une occasion pour faire la paix avec Israël ».
« S’il avait conclu un accord avec moi, il n’y aurait pas eu de guerre civile en Syrie et les États-Unis et l’Europe lui auraient ouvert grandes leurs portes », a-t-il ajouté.
« Si Bachar al-Assad s’était mis d’accord avec nous, il aurait obtenu un grand soutien, il n’y aurait pas eu de guerre civile », a insisté Olmert une deuxième fois durant l’interview.
Ces révélations confirment les accusations que le conflit syrien n’a rien d’une guerre civile et qu’il s’agit d’une guerre par procuration israélienne et occidentale, via des éléments régionaux et locaux et qu’elle a été planifiée parce que la Syrie est un pilier de l’axe de la résistance.
Pendant les premières années du conflit, les responsables israéliens ont adopté un profil bas, pour dissimuler leur responsabilité et faire croire que la guerre était civile. Étaient de mèche dans cette tactique les autres protagonistes qui ont alimenté et financé cette guerre, dont les puissances occidentales, les monarchies du Golfe et la Turquie. Ils ont pendant longtemps caché leur rôle dans la militarisation du mouvement de contestation qui a éclaté en Syrie dans le sillage du Printemps arabe. Le succès de ce complot dépendait de cette arnaque. Et elle n’est certes pas la seule dans cette guerre. Les historiens syriens ont le devoir de les dévoiler.
source : https://french.almanar.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International