L’effondrement de l’économie libanaise et la banqueroute généralisée des institutions financières de ce pays du Levant préparent le terrain à un nouveau concept en vogue en géopolitique: les pays à vendre.
La corruption endémique au Liban mais également les fraudes et les manipulations multiples affectant son système bancaire, monétaire et financier sont actuellement exploités pour régler les comptes avec le Hezbollah libanais, un des principaux soutiens politiques et militaires de Damas et Téhéran dans la région. Les banques libanaises procédant à la saisie des avoirs et des comptes syriens pour se conformer à la loi Caesar ne se relèveront pas de la profonde crise monétaire et économique. Une crise que Washington et ses alliés voulaient exploiter pour établir une sorte de protectorat sur le Liban. C’était sans compter la formidable capacité d’OPA de Beijing. L’occasion est historique. Un pays entier à vendre situé en Méditerranée orientale à l’extrémité de l’ancienne route de la soie Et c’est la Chine qui se porte acquéreur.
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