C’est drôle, France 24, cette télé internationale française de service public, trouve que 1,7 million de téléchargements de l’appli, ce n’est pas beaucoup (les experts tablaient sur 10 millions de téléchargements minimum).
Pour nous, c’est déjà trop : cette appli destinée à l’autosurveillance des individus gagnés par la peur produite par l’OMS, le Big Pharma et les gouvernements en péril est tout simplement la vraie pandémie de cette histoire.
StopCovid est un brouillon qui a déjà vécu, mais les forces mondialistes ont montré (voir le test pandémique avec la grippe H1N1 en 2008-2009) qu’elles ne renonçaient jamais à leurs « réformes », qui ne sont en fait que des avancées de la dictature du NWO…
Il reste de l’article de France 24 une impression mitigée : ce qui est le plus critiqué, ce n’est pas l’appli en soi, mais le fait qu’elle soit trop française, pas assez européenne ! Décidément, les journalistes mainstream ne comprendront jamais les préoccupations réelles des Français.
– La Rédaction d’E&R –
Deux semaines après son lancement, l’application française de traçage des contacts StopCovid multiplie les couacs. Des débuts peu prometteurs qui semblent confirmer les craintes des experts sur l’efficacité de cette « solution cocorico » pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Un faible nombre de téléchargements et des critiques de la Commission européenne contre une appli accusée, par ailleurs, de collecter plus de données personnelles que nécessaire. N’en jetez plus : deux semaines après son lancement, StopCovid, l’application officielle française de traçage des contacts pour contenir la propagation de la pandémie de Covid-19 est loin de faire l’unanimité.
Selon les chiffres officiels du gouvernement, ils sont 1,7 million seulement à l’avoir installée. Après un démarrage plus que correct — 600 000 téléchargements la première journée —, le rythme des installations s’est ralenti : ces cinq derniers jours, seuls 200 000 Français ont craqué pour StopCovid, précise Francetvinfo…
C’est très loin des préconisations des chercheurs qui estiment qu’il faudrait une adoption bien plus large (à partir de 20 % de la population environ) pour que StopCovid commence à être efficace.
Le problème d’une « solution cocorico »
La Commission européenne se montre aussi sceptique. Elle a critiqué, mercredi, le manque d’interopérabilité de l’appli française avec celles développées par 16 autres pays européens.
« C’est le problème d’avoir une solution cocorico, alors qu’en parallèle on assiste à une réouverture des frontières en Europe. Si les applications ne dialoguent pas entre elles, un Français qui va à l’étranger ne pourra pas savoir s’il entre en contact avec un individu contaminé », souligne Nadège Martin, spécialiste du droit de la propriété intellectuelle et avocate associée au cabinet Norton Rose Fulbright, contactée par France 24.
Les défenseurs de la protection des données privées ne débordent pas non plus d’enthousiasme. Gaëtan Leurent, spécialiste de la cryptographie qui travaille pour l’Inria (institut qui, par ailleurs, est en charge du projet StopCovid), a découvert que l’application collectait des informations sur bien plus de monde que ce qui avait été annoncé au départ, a relaté Médiapart, lundi 15 juin.
En théorie, l’application récupère uniquement les données lorsque deux personnes ayant installées StopCovid sur leur téléphone se croisent pendant au moins 15 minutes à moins d’un mètre l’une de l’autre. En réalité, elle fait remonter les informations « de toutes les personnes qui se croisent via l’appli », qu’importe le temps passé à proximité, note Médiapart. Le gouvernement a reconnu ce traçage bien plus massif que prévu, se réfugiant derrière une explication technique discutable.
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Ces multiples couacs donnent l’impression de « la chronique d’un échec annoncé », affirme Constantin Pavléas, dirigeant du cabinet Pavléas avocats et spécialiste du droit des nouvelles technologies, contacté par France 24. Pour lui, il pouvait difficilement en être autrement du fait des choix initiaux.
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Des erreurs politiques
Constantin Pavléas souligne aussi que la Commission européenne a raison de critiquer la France. « On s’est trompé d’échelle, il fallait tout faire pour bâtir une solution numérique au niveau européen afin de contrer un virus qui ne connaît pas les frontières », assène Constantin Pavléas. Ce serait même le « péché originel de la démarche française », estime Frans Imbert-Vier, PDG de Ubcom, un cabinet suisse spécialisé dans la protection du secret numérique, contacté par France 24.
Ce choix de faire cavalier seul sur la scène européenne illustre, pour lui, le fond du problème de StopCovid qui est d’ordre politique.
“Le gouvernement a préféré rester fidèle au principe de souveraineté numérique en développant une solution nationale, plutôt que de se montrer pragmatique en adoptant le même type d’appli que ses voisins européens, afin de faire face en commun à la menace sanitaire”, résume Frans Imbert-Viert.
Les autres pays, à l’instar de l’Allemagne, ont, en effet, préféré développer leur solution autour des standards pour le traçage numérique édictés par Google et Apple, afin que leurs applications soient facilement utilisables sur la grande majorité des smartphones. La France, quant à elle, ne voulait pas laisser ces loups américains entrer dans la bergerie de la santé numérique française.
Si les Français ne se sont pas précipités sur StopCovid, ce serait là encore à cause d’erreurs politiques. « Le gouvernement a fait preuve d’un manque de transparence quant à l’utilisation des données par l’application qui a miné la confiance de la population », assure Frans Imbert-Vier. Comme l’atteste la durée de la conservation des données.
« Le gouvernement continue à ne pas vouloir expliquer pourquoi les informations collectées sont gardées pendant trois mois, alors que l’ordre des médecins et l’Organisation mondiale de la santé assurent que ces données ne présentent plus d’utilité sanitaire après 21 jours », souligne cet expert.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation