Le parti de Marine Le Pen a été condamné en première instance, ce mardi, à 18 750 euros pour « abus de biens sociaux ». Il est cependant relaxé des faits d’escroquerie. Il risquait plusieurs millions euros de dommages-intérêts.
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Au vu des taux d’intérêt importants pratiqués par le micro-parti Jeanne, comme des factures jugées excessives des « kits de campagne » fournis par l’entreprise Riwal – deux entités alors dirigées par des proches de Marine Le Pen –, la justice suspectait une manœuvre ayant « pour but d’obtenir le remboursement par l’État d’intérêts fictifs », susceptible de relever de l’escroquerie comme de l’abus de biens sociaux.
Si seule la deuxième accusation a été retenue contre l’ex-Front national, son trésorier, Wallerand de Saint-Just, reste condamné à 6 mois de prison avec sursis. Le député européen et ancien secrétaire général du micro-parti Jeanne, Jean-François Jalkh, est quant à lui condamné pour escroquerie. Il écope de deux ans de prison dont 18 mois avec sursis, ainsi que de 5 ans d’inéligibilité. Réélu au Parlement européen en mai 2019, il devra démissionner de ses fonctions.
Proche de Marine Le Pen et ex-dirigeant de l’entreprise Riwal, fournisseur des kits de campagne aux candidats, Frédéric Chatillon est condamné à la peine la plus lourde : 30 mois de prison, dont dix mois ferme, ainsi que 250 000 euros d’amende. Ni le Rassemblement national, ni aucun des autres personnes mises en cause n’ont, pour l’instant, exprimé le vœu de faire appel de la décision.
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