A 7mn 50, en parlant de ses amis démocrates « adorables » : « Et je ne te parle pas de républicains racialistes avec un passé esclavagiste ».
Désolé, mais au moment de la guerre de sécession, le parti des planteurs esclavagistes est le parti démocrate, opposé au parti républicain abolitionniste d’Abraham Lincoln, qui lui est plutôt le parti « populiste » des nouveaux arrivants et des pionniers.
On peut toujours ergoter sur les motivations profondes des uns et des autres dans un conflit aux causes extrêmement complexes mais la ligne de force principale est bien celle-là.
Ce qui était réellement en cause concernait des options économiques, et, plus importantes encore à mon avis, des options d’organisation politique -la « civil war » fut d’abord une crise du fédéralisme.
Le problème de l’esclavage ne fut qu’un catalyseur. Mais certainement pas toutefois un « prétexte » comme l’avancent certains, car il intervenait sur un terreau religieux essentiel.
Le sud démocrate était l’héritier du puritanisme de Cromwell et justifiait l’esclavage par sa croyance en l’élection divine rédhibitoire, laquelle fondait un suprémacisme à la fois social et racial.
Les comptes de ce conflit n’ayant jamais été soldés, l’Amérique semble remettre le couvert dans les mêmes termes mais avec des masques différents.
Peu importe aujourd’hui que ce soient les démocrates -« adorables » ou non- qui semblent défendre les noirs la main sur le cœur, puisqu’ils ont troqué un suprémacisme religieux contre un autre.
Le parti démocrate est bien aujourd’hui le bastion américain du suprémacisme sioniste, et aujourd’hui comme hier les noirs ne servent que de chair à canon dans l’histoire.
En tout cas, même si j’aime bien Stéphane, je trouve sa réflexion bien creuse. Je l’invite à lire autre chose que des bouquins de psycho.
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