Par Andrey Devyatov − Le 22 mai 2020 − Source devyatov.su
Les intentions et les opportunités relèvent de l’intelligence, pas de la science! Et les visions du monde des différents projets mondiaux sont différentes. Par conséquent, la reconnaissance de la représentation de l’avenir des intentions secrètes planifiées, et celle des subtilités enchevêtrées des possibilités de mise en œuvre de ces plans relèvent également du renseignement.
Le renseignement permet aux politiques de connaître la donne des pouvoirs du Grand Jeu et les perspectives de leur interaction. La politique domine l’économie, et assure la fonction de direction. L’économie détermine les relations économiques dans la société. La pratique économique comble la vie de grâce de l’esprit, et de bien-être du corps, en plaçant l’âme devant un dilemme malicieux : réaliser les capacités (donner), ou satisfaire des besoins (prendre).
A ce jour, l’histoire de toutes les sociétés a montré que « la satisfaction toujours plus complète des besoins » (prendre) occupait toujours la première place.
La prochaine société de l’information, pour la première fois, ouvre la perspective qui consiste à mettre au premier plan du mode de vie des gens, un travail désintéressé, consciencieux et peu exigeant, dont les bienfaits seront régis dans les limites d’une abondance raisonnable.
L’image d’une telle richesse sera la triple harmonie de :
- la grâce de l’esprit : les aspirations,
- le bien-être du corps : les désirs, et la paix de l’âme,
- la sagesse de suivre le cours naturel des choses.
L’harmonie résulte de la proportionnalité équilibrée entre des parties inégales, au moins au nombre de trois. L’harmonie absolue est définie par le «nombre d’or» : 50 \ 31 \ 19.
Si seulement dans la société, 50 % des efforts en politique et en économie, avaient cette sagesse de suivre le cours naturel des choses !
Après tout, 50% du succès provient de la productivité de la nature elle-même.
Et ce sont les levers et couchers de soleil, les phases de la lune avec les flux et reflux, les énergies des étoiles dans les cycles du zodiaque qui marquent les temps opportuns.
Alors, il serait approprié de diviser le progrès linéaire de la civilisation dans l’espace terrestre entre les aspirations de l’esprit (grâce), et les désirs du corps (bien-être) des personnes.
En notre temps du déclin de l’ancien ordre mondial («les jours de la vengeance d’avant la fin» selon les Écritures (Prov. 11:4)), le moment est venu de respecter la proportion :
- 31%, aux aspirations de l’esprit pour réaliser les capacités (donner),
- 19%, aux désirs du corps pour satisfaire les besoins (prendre).
Alors, le modèle d’organisation de l’économie de la société de l’information se diviserait en deux circuits: l’économie des aspirations (capture du futur) et l’économie des désirs (épuisement/exploitation du présent).
En fait, les forces qui retiennent l’ancien ordre mondial (prendre et diviser), s’étant lancées dans la voie de la numérisation des relations économiques, ont parié sur l’exploitation des désirs des peuples.
En conséquence, le renseignement, en tant que ressource militante de la politique de numérisation, se consacrait également à l’extraction et au traitement des «big data humains» pour l’économie du désir.
La crise de la société industrielle, fondée prioritairement sur une richesse provenant de l’empire sur les ressources fossiles (exploitation de l’existant), a poussé ceux qui retiennent l’ancien ordre mondial vers l’appropriation, la possession et le contrôle des désirs humains restés libres (comme un «nouveau pétrole» en quelque sorte).
Pour contrôler le comportement des gens, une réalité supplémentaire a progressivement été créée : l’intelligence artificielle (IA).
Pour la production de produits comportementaux par des algorithmes numériques d’IA, la collecte de mégadonnées (big data) est nécessaire, ainsi que leur traitement approprié. Il s’agit du nouveau renseignement hybride des «grands nombres».
La tentation des gens, par leurs désirs et le contrôle de leur comportement, en suscitant leur motivation à faire quelque chose, et en en donnant la représentation future comme si elle avait déjà existé, suppose de déployer une infrastructure numérique d’ingénierie sociale, et des objets Internet (caméras de sécurité, capteurs, puces, nano-bio-info-marqueurs dans le sang, signaux phasés des communications 5G.), ce que font les nouveaux «bons pasteurs» de l’économie instrumentale d’exploitation des restes des ressources existantes, afin à l’avenir de « paître les peuples du monde comme d’innombrables troupeaux selon l’alliance du Très-Haut».
Dans le but de maintenir l’ancien principe vital de << prendre et diviser >>, ont été conçus les concepts de << développement durable >> des Nations Unies, et le projet de l’internationale financière de créer un système politique mondial de pilotage contrôlé de la fin de l’histoire de « ce monde ».
Pour parquer le «troupeau en pâture» dans le paddock sécuritaire en ligne, les «bons pasteurs» ont systématiquement appliqué la technologie de la peur.
Depuis 2001, on a eu droit au terrorisme international à face d’islam radical, puis, de 2013 à 2019, à l’apothéose de la menace de la démocratie: le noir État islamique d’Irak et du Levant (ISIS), interdit dans tous les pays de civilisation du bien-être du corps (Monde de l’Occident).
Depuis 2019, la pandémie de coronavirus COVID-19 a, impitoyablement et sans égard aux « droits de l’homme et du citoyen », commencé à briser la volonté des personnes, pour produire une peur collective comportementale. Les algorithmes des sociétés numériques ont commencé à contrôler les médias, via des experts obéissants, et des blogueurs virtuoses, et par l’instinct animal d’auto-préservation, ont commencé à démoraliser à la fois la population et les dirigeants. Ayant brisé les remparts psychiques collectifs (codes épigénétiques) de nations entières, les nouveaux «bons pasteurs» ont ouvert la porte aux gestionnaires numériques de l’IA qui ont pu paralyser rapidement la volonté d’agir du pouvoir démocratique, et effondrer l’ancienne économie du pétrodollar, pour donner lieu d’être aux pôles de croissance de la nouvelle économie instrumentale des nombres et des crypto-monnaies.
Cependant, l’économie des aspirations (capture de l’avenir) n’a pas été oubliée par le planificateur. Et ici, ce ne sont pas les technologies numériques qui viennent en premier lieu, mais les technologies ondulatoires de coïncidence en phase du flux de la vague déferlante, ou onde progressive d’accélération, des énergies cosmiques d’action et de joie.
Et pour ce qui concerne la conduite de l’économie de la capture de l’avenir, d’une manière providentielle, le rôle et le lieu d’un nouveau système de vues, né en Russie, cohérent et affublé du nom impudent de politique céleste, a pu voir le jour.
La politique céleste est la doctrine de la Grâce de l’Esprit, car l’Esprit remplit le temps.
La nouvelle richesse de la société de l’information, dans sa forme la plus générale, est la capitalisation des phases de transformation des vagues de différentes périodes ou, dit autrement: l’insertion des intentions des gens dans des fenêtres d’opportunité.
Des fenêtres d’opportunité pour s’insérer dans les cycles de la Loi de l’Univers devront être saisies en faisant usage de la force. En effet, le Nouveau Testament déclare explicitement: «Le royaume de Dieu est annoncé aux hommes, et chacun fait effort pour y entrer» (Luc 16:16).
Par conséquent, le modèle de gestion réussie de l’économie de la capture de l’avenir sera similaire à la poursuite de la politique par des moyens forcés. C’est assurément semblable à l’offensive : avec la définition des moments et des limites de l’attaque, des zones de percée, la capture des hauteurs dominantes, l’accès au champ opérationnel.
La production militante d’une telle offensive conceptuelle de l’économie des aspirations sera le renseignement du futur, ou art des images et des ressemblances.
Le «joker» du succès de la nouvelle économie de capitalisation de la phase de reproduction des forces vitales, des moyens et des relations sera dans la possession des clés des codes culturels par les hôtes naturels, et les travailleurs actifs de longue volonté (qui ne sont que 10% dans la société).
Les masses seront contrôlées par le numérique à partir des tours de suppression de la dispersion et d’hésitation du troupeau par des algorithmes d’IA basés sur le système de surveillance, de reconnaissance et de communication 5G.
Les codes culturels (y compris le code de l’esprit russe) sont enregistrés dans leur couleur, ton, nombre et figure (les jugements, les croyances et les calomnies intelligents sont inutiles ici). Le don du discernement fonctionne dans les codes.
Les politiciens célestes disposent de technologies incognito (sans identification le sien/l’autre) de contrôle du comportement et de dispersion de la vague déferlante d’une cause joyeuse pour le bien commun. C’est explicité dans les livres.
Cependant, personne n’est prophète en son pays.
A la Russie il faut un souverain.
Ni la Douma, ni le cabinet, ni la loi écrite (constitution et code des lois) n’obligent le souverain. Et le peuple influence vraiment le gouvernement non pas par le biais des élections, mais en ignorant les décrets et les lois.
Seule la force majeure de l’assaut de la troisième guerre mondiale d’un nouveau type hybride attirera probablement (ou peut-être pas) l’attention des décideurs sur la politique céleste.
D’une manière ou d’une autre, prédite par les visionnaires et anticipée par le renseignement de l’avenir, la transformation de la Russie pour une courte période de 12 ans (2021-2032) en un Royaume de Justice, en le Pouvoir du Tsar Blanc, aura lieu avec les autorités, sur les épaules des autorités et aux frais des autorités.
Neuvième partie du traité «La Politique Céleste sur ce qui est Important,
ou ce qui est capital» (Das Kapital – 资本 论)
Andreï Deviatov
Traduit du Russe par Carpophoros, relu par xxx pour le Saker Francophone
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