Les mémoires de Diana Johnstone, CIRCLE IN THE DARKNESS, MEMOIR OF A WORLD WATCHER, qui vient de paraître chez Clarity Press, doit être une lecture obligatoire pour tout étudiant de journalisme.
Bien qu’elle vit depuis 50 ans en France, ou dans d’autres pays d’Europe (dont l’Italie, l’Allemagne et la Serbie), elle est venu au monde à Minneapolis où elle a enseigné à l’université et où elle a milité, notamment contre la guerre au Vietnam. Dans cette entrevue, elle parle donc des événements actuels qui secouent cette ville, l’État du Minnesota et des États-Unis.
Elle comprend la politique française à fond. Elle explique l’héritage de mai ’68, qui nous a légué entre autres Daniel Cohn Bendit, dit Dany le rouge, Bernard Kouchner, dit médecin humanitaire, Bernard Henri Lévy, dit BHL le « philosophe ». Elle explique comment ils n’arrivent pas à la cheville du Général Charles De Gaulle, mais aussi leur rôle de va-t’en-guerre incorrigibles et défenseurs des actions militaires de l’OTAN.
Elle résume aussi la période sombre de la politique italienne (Brigades rouges, assassinat d’Aldo Moro) et le rôle des États-Unis qui sont toujours le pays occupant de ce pays et, partant, un joueur de premier plan dans la politique italienne.
Elle termine l’entrevue sur le démantèlement et la destruction de l’ex-Yougoslavie. Et notamment sur la guerre de l’OTAN de 1999 et ses suites, sujet d’un autre livre important intitulé FOOL’S CRUSADE.
Pour Diana Johnstone, cette guerre contre la Serbie lancée par l’OTAN était en quelque sorte le début d’une 3e guerre mondiale où on a violé tous les principes de souveraineté des États, de respect de l’ordre issu de la Seconde guerre mondiale. Le prétexte, les droits de la personne, dont Washington prétendait être la puissance pouvant les faire respecter mais qui cachait sa volonté de dominer le monde militairement et économiquement. Après la Serbie, c’était l’Afghanistan, l’Irak, La Libye, La Syrie….
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