The Lancet s’est rétracté le 5 juin 2020 d’un article publié le 22 mai [1], suivi une heure plus tard du New England Journal of Medicine pour un article similaire paru le 1er mai [2].
Ces deux articles [3] [4] avaient été mis en valeur par une vaste campagne de presse orchestrée par le laboratoire Gilead Science. Ils prétendaient prouver que certains médicaments étaient inutiles face au Covid-19, laissant la voie libre aux médicaments produits par ce laboratoire.
Ces deux articles se fondaient sur des données récoltées et traitées par Surgisphere, la société de Big Data fondée par le docteur Sapan S. Desai, également signataire des deux études. Il s’était déjà fait connaître en promouvant l’Ivermectine, pour lutter contre la Covid-19.
The Guardian avait montré que les données de Surgisphère concernant des hôpitaux australiens et utilisés dans l’étude sur l’hydroxychloroquine étaient inventées. Suite à ces révélations, les autres auteurs des deux articles ne sont pas parvenus à consulter les données récoltées par Surgisphere [5].
La rétractation des deux revues scientifiques ne permet toujours pas de savoir ce qui s’est passé. En effet, de nombreux spécialistes ont pu mettre en doute dès la première lecture ces deux études, pourtant jugées assez « fiables » pour être publiées. Il reste à déterminer si le docteur Sapan S. Desai est juste un escroc qui a mené en bateau ses collègues, ou si ces intoxications avaient été commanditées par Gilead Science. En effet, ces études allaient dans le sens des intérêts du laboratoire, ont été promues par son service de presse, et ont toutes deux été dirigées par le professeur Mandeep Mehra qui a masqué travailler pour Gilead Science.
Source: Lire l'article complet de Réseau International