par Pierre Duval
A la fin du mois de mai, les média polonais ont révélé la découverte d’une cachette de l’or des nazis qui devrait se trouver dans le château de Hochberg en Pologne.
Depuis des années, le mystère du trésor nazi anime les curiosités et divers endroits ont été désignés dans le passé, mais sans succès, comme étant la cache de cet or. Cette fois la Pologne doit donner son feu vert pour les recherches après avoir fini d’authentifier le document révélant cette existence.
Le château de Hochberg situé en Basse-Silésie, ancien territoire allemand, est le site qui devrait révéler ce premier secret depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Et 28 tonnes d’or nazi, représentant des milliards, seraient cachées sous l’édifice ou dans le terrain autour. Selon les indications écrites dans le document, l’or valant des milliards d’euros ainsi que d’autres objets de valeur se trouveraient à 60 mètres sous terre au fond d’un puits désaffecté qui se trouve dans le parc du château Hochberg à Roztoka près de Wałbrzych en Pologne. Le carnet de l’officier allemand donne des détails sur onze endroits à travers la Basse-Silésie et la ville d’Opole où des objets de valeur, y compris de l’or, des objets religieux et des dépôts bancaires, ainsi que des œuvres d’art d’Allemagne, de Pologne, de France, de Belgique et de Russie seraient entreposées. On apprend que l’or de la Reichsbank de la ville de Breslau, aujourd’hui Wrocław, se trouverait sur le site de Hochberg avec des objets de valeur ayant appartenu à des particuliers. Les Allemands du Reich vivant sur ces territoires avaient remis à la Waffen-SS leurs objets précieux avant l’arrivée des troupes de l’Armée rouge.
Le carnet de l’officier relate d’autres endroits utilisés comme cache qui contiendraient des objets religieux collectés par l’organisation Ahnenerbe (Société pour la recherche et l’enseignement sur l’héritage ancestral) de Himmler, des objets liés à des projets spéciaux SS et des œuvres d’art volées à travers l’Europe, y compris peut-être le portrait perdu en Pologne d’un jeune homme du peintre Raphaël.
L’existence du carnet de guerre a été révélée en mars de l’année dernière lorsqu’une fondation de la ville d’Opole nommée Silesian Bridge a annoncé qu’elle avait reçu le carnet en provenance de ses partenaires vivant en Allemagne. Les Allemands voulaient offrir le carnet à la nation polonaise dans le but de trouver une source de réconciliation entre les deux peuples. La fondation a déclaré que ses partenaires étaient une loge maçonnique située dans la ville de Quedlinburg, une petite ville du Land de Saxe-Anhalt, dont les membres sont les descendants d’officiers de la Waffen-SS qui étaient également les membres de l’élite aristocratique allemande d’avant-guerre.
Roman Furmaniak, qui dirige la fondation, a révélé l’emplacement de Roztoka qui est la première des onze cachettes détaillées dans le carnet. Il explique aussi que les propriétaires du château, une famille de Szczecin, qui l’ont acheté en 2017 alors en état de ruine et qui prévoit de le rénover pour y faire un lieu touristique, souhaitent que les recherches puissent commencer. Par mesure de précaution, ils ont installé un système de surveillance tout autour du site pour prévenir l’arrivée de touristes et des chasseurs de trésors. Le château du Hochberg est déjà connu dans le passé pour avoir un lien avec le trésor de la Seconde Guerre mondiale car il était déjà répertorié comme étant une cachette possible sur la célèbre liste Grundmann. L’histoire de la loge maçonnique remonte à l’époque du premier roi allemand Henri Iᵉʳ de Saxe au début du Xe siècle. Les autorités polonaises doivent maintenant donner leur autorisation pour creuser.
Pierre Duval
source:http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1656
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