Coronavirus – Deux nuits d’émeutes au Sénégal pour réclamer la fin du couvre-feu

Coronavirus – Deux nuits d’émeutes au Sénégal pour réclamer la fin du couvre-feu

  1. Campagne de dons – Juin 2020

    Chers amis lecteurs, Au début de cette année, nous écrivions que 2020 serait une année de bouleversements à l’échelle mondiale. Elle a pleinement tenu ses promesses, et ce n’est apparemment que le début de quelque chose de plus grandiose encore, et dont la principale caractéristique est une tentative de prise de contrôle total de l’information. C’est même l’essence de toutes les guerres livrées contre les peuples depuis quelques décennies. Plus que jamais, il est nécessaire que des sites comme le nôtre se multiplient pour contrer toutes les tentatives de monopoliser l’information à des fins de manipulation. Grâce à votre fidélité, vos encouragements et votre aide, nous avons réussi à surmonter toutes les pressions et contourner les divers obstacles destinés à nous faire disparaitre ou à nous intimider. Nous comptons à nouveau sur vous pour nous aider dans notre combat, et nous permettre de continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic

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Depuis deux nuits dans plusieurs grandes villes du Sénégal, des jeunes descendent dans la rue, brûlent des pneus, barrent les routes pour réclamer l’assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus, notamment la levée du couvre-feu. Instauré le 23 mars pour combattre le Covid-19, l’état d’urgence est jusqu’ici assorti d’un couvre-feu de 21h à 5h et d’une interdiction de circuler entre les régions.

Les heurts se multiplient avec les forces de l’ordre et on compte à ce jour une centaine d’arrestations. Selon le site internet Sénéweb, à Kaolak, un jeune manifestant serait entre la vie et la mort. Il aurait été percuté par un pick-up de la police. À Grand-Dakar, des journalistes ont constaté le déploiement de véhicules de l’armée.

À Mbacké, commune périphérique de Touba, la seconde ville du pays, des protestataires s’en sont pris au siège local de la radio RFM, qui a subi « des dégâts matériels importants ». Cette radio appartient au groupe de presse privé du chanteur et ancien ministre Youssou N’Dour.

Touba justement a été un foyer important de la contestation. Le bilan est de « trois véhicules d’intervention de la police et une ambulance brûlés, le centre de traitement des malades du Covid-19 attaqué, les vitres de la (compagnie nationale d’électricité) Senelec caillassées », selon l’AFP.

Intervention du Khalife

Fait rarissime, le khalife général de la confrérie des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, est intervenu à la télévision au milieu de la nuit du 2 au 3 juin pour réclamer le retour au calme dans la ville sacrée des Mourides. Ce mouvement musulman est considéré comme la deuxième plus importante communauté religieuse du Sénégal.

« Je ne permettrai plus que des personnes se mettent à violer la sacralité de cette cité pour quelque raison que ce soit. Quiconque se hasardera de passer outre cette recommandation me verra sur son chemin« , a déclaré le khalife. Il a tenu clairement à apporter son soutien au chef de l’État qui, selon lui, « voue un profond respect à la cité religieuse de Touba ».

Quant au couvre-feu, Serigne Mountakha Mbacké le considère comme « un mal nécessaire et une mesure légitime » pour lutter contre l’épidémie. Ces propos suffiront-ils à ramener le calme ? Sans doute à Touba où son autorité est forte. Mais ailleurs dans le pays, l’exaspération est telle que de telles paroles risquent de ne pas suffire. D’ailleurs la contestation s’est désormais étendue à la capitale.

La population à cran

Les premiers mouvements de mécontentement sont du reste apparus le week-end du 30 mai à Cap-Skiring, haut lieu du tourisme international, tout au sud du pays, en Casamance, à la frontière avec la Guinée. Cette fois, ce n’est pas le couvre-feu qui en était la cause, mais le manque d’eau potable. Un problème récurrent dans la région mais qui prend une importance fondamentale en cette période, quand se laver fait partie des gestes barrières contre la propagation du virus.

Là déjà, la jeunesse est descendue dans la rue pour réclamer des mesures d’urgence. Le rassemblement a été dispersé par la gendarmerie, mais les violents affrontements ont fait deux blessés de chaque côté.

Une première alerte pour les autorités qui peinent à sortir de l’état d’urgence, finalement prolongé jusqu’à fin juin, même si le chef de l’État avait annoncé le 11 mai un assouplissement des mesures, comme la réouverture des marchés, des commerces et des lieux de culte. La réouverture des écoles a également été reportée sine die à la dernière minute. Mais face à ces émeutes, le gouvernement va sûrement devoir lâcher du lest.

source : https://www.oeildafrique.com

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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