L’IA est en passe de monter au statut de dogme, à savoir que « tout ce qui est informatisé ne commet pas d’erreur », ce qui est vrai en partie, et que par conséquent, tout doit être légué à la machine.
Le seul problème avec cette assomption c’est que si l’informatique ne fait pas d’erreur, elle est et restera toujours soumise à un amont humain qui lui est tout sauf parfait. Je ne compte plus le nombre de fois où dans une discussion on m’a balancé que « C’est bien, c’est informatisé, ça évitera les erreurs et c’est tant mieux ».
La réalité c’est que les systèmes informatisés suppriment tout simplement la clause morale de toute tâche, tout se résumera à un clic et un message de confirmation, sous prétexte que tous les paramètres et risques « ont été évalués et jugés par une IA avec une capacité de calcul qu’aucun groupe humain ne saurait égaler ».
Petit détail technique tout de même, l’IA n’est rien d’autre qu’un programme, certes complexe, qui d’une manière où d’un autre reproduira les tares de ses développeurs.
Ultime égalitarisme à soi même où l’homme se croyant parfait pense qu’il peut créer le parfait, d’où le dogme justement.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation