Émeutes ethniques en France et aux États-Unis : le chaos se déconfine

Émeutes ethniques en France et aux États-Unis : le chaos se déconfine

« Des manifestants ont incendié jeudi soir un commissariat de Minneapolis, lors de la troisième nuit d’affrontements contre la police, aux mains de laquelle est mort George Floyd, un Africain-Américain d’une quarantaine d’années, plaqué au sol par quatre policiers dans cette ville des États-Unis. Une agonie filmée par une habitante. Des milliers de personnes ont assisté à l’incendie dans les quartiers nord de la ville. » (L’Humanité, 29 mai 2020)

La situation redevient « normale », en France comme aux USA : à Minneapolis, des flics étouffent un citoyen qui se trouve être noir. Aussitôt, la ville brûle. Naturellement, c’est une image, mais on a l’impression d’avoir vécu ça des dizaines de fois. Les Noirs et les gauchistes manifestent contre la violence policière – la police fasciste qui tue –, le chaos monte d’un cran, une femme est abattue, les émeutiers incendient un commissariat, Trump parle d’envoyer l’armée et selon Twitter, il glorifie la violence :

« Quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Merci ! », a écrit Donald Trump dans un message pouvant être interprété comme une incitation aux forces de l’ordre à faire usage de leurs armes (20 Minutes)

En France, les rodéos de l’été précoce du confinement (de la mi-mars à la mi-mai 2020) ont provoqué l’ire des forces de l’ordre qui n’ont pas pu intervenir au départ sur ordre de l’Intérieur. Il ne fallait pas qu’en plus de la crise sanitaire présente et de la crise économique qui se profile on ait affaire à des émeutes ethniques à la 2005. Ethniques ou sociales, à vous de juger, selon que vous êtes de droite ou de gauche.

Très mal en point avant cela, l’antiracisme se réveille. Mais il a de moins en moins de force, et de force de persuasion. Par exemple, un adolescent de 14 ans tente de voler un scooter, la police l’attrape, et il passe un sale quart d’heure au commissariat, se retrouvant avec un œil au beurre noir. Les parents ont porté plainte et la mécanique gauchiste s’est enclenchée sur les réseaux sociaux. Pourtant, quand on lit les commentaires (on vous épargne les plus durs), on comprend qu’un renversement a eu lieu.

 

 

De l’autre côté de l’Atlantique, on ne plaisante pas avec l’ordre. C’est comme ça, et ça ne regarde pas les Français qui ne votent pas pour le prochain ni pour le précédent président américain. Les situations ne sont pas non plus totalement comparables puisque l’Amérique fonctionne sur des communautés ethniques et sociales bien distinctes alors que la France est plus mélangée (voir les statistiques des mariages mixtes).

 

Les conséquences politiques ne sont pas non plus les mêmes en France qu’aux USA : chez nous, l’antiracisme est mourant, les vieilles ficelles ne fonctionnent plus. On pourrait dire qu’elles sont usées jusqu’à la corde : les Français ne manifestent plus quand une interpellation dégénère, du fait des racailles, non de la police, soyons justes. Le problème, pour les gauchistes, est de se retrouver objectivement du côté des racailles, et de défendre ça, par exemple :

 

Politiquement, se retrouver du côté des racailles est désastreux. La gauche antiraciste est coincée, ce qui ne veut pas dire qu’il faille applaudir la violence policière, qui existe, on l’a vu avec les Gilets jaunes. D’ailleurs, à ce propos, il a fallu des milliers de blessés et des centaines de blessés graves pour que les médias, majoritairement socialo-sionistes et donc antiracistes, se réveillent et prennent la défense, du bout des doigts, des Français réprimés. L’indignation, du côté des élites médiatiques, est beaucoup plus rapide quand un Français d’origine immigrée se fait défoncer par la police…

Deux poids, deux mesures anti-françaises. Un œil fermé, la presse gauchiste continue de mettre la pression sur la police, espérant lui enlever son autorité. Certains exigent d’équiper nos FDO de GoPro, d’autres de pouvoir filmer la police et ses exactions éventuelles.

 

 

En face, chez nos cousins américains, filmer les flics ne change pas grand-chose : ils tirent dans le tas quand ça devient trop brûlant. Les vidéos prises servent alors à propager la colère dans les communautés noires des grandes villes du pays. Immanquablement, les Alt-right réagissent et envoient des contre-feux impliquant des Noirs. Nous ne mettrons pas cette vidéo en ligne directement, ceux qui veulent la voir cliqueront ici.

Le « problème noir », régulièrement réactivé par les médias antiracistes américains ou français, est une ingénierie destinée à séparer les communautés sur une base ethnique. Que ce soit par la politique avec la droite contre la gauche, par la sexualité avec les homos contre les hétéros, par le genre avec les femmes contre les hommes, ou par la couleur de peau, le Système fait tout pour séparer les gens et les empêcher de penser vertical. La désunion fait la force de l’oligarchie.

Quant au Parti démocrate, qui compte affaiblir Trump par tous les moyens avant l’élection (ou la réélection) de novembre, il n’est pas sûr que l’électorat populaire le suive sur la réactivation de la guerre police/Noirs. À moins que ce ne soit le moyen de lancer la candidature de Michelle Obama…

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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