Québec Science – montage de virus qui attaquant les cellules
Le SARS-coV-2
CAROLLE ANNE DESSUREAULT :
Tout d’abord, un aperçu sur les statistiques des cas et décès du virus
Tableau sur l’évolution du Covid 19 au pays et ailleurs. MONDIALEMENT – 5 614 458 cas – 350 958 décès AU CANADA 87 482 cas – 6 829 décès AU QUÉBEC – 49 139 cas – 4 228 décès ÉTATS-UNIS – 1 724 416 cas – 100 940 décès Bref survol sur les pays les plus affectés
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J’ai lu dans un article de Santé Nature Innovation que certaines maladies modernes ou de civilisation profitent au Coronavirus – SARS-coV-2, telles que le syndrome métabolique (aussi appelé Syndrome X – risque de diabète 2, accidents cardio-vasculaires), le pré-diabète et surtout le diabète.
Les statistiques démontrent qu’une majorité de personnes décédées du Covid-19 souffraient des maladies comorbidités qui se définissent comme plusieurs troubles physiques associés à une maladie primaire. Ces maladies évidemment affaiblissent les organes d’une personne au point de la rendre très vulnérable aux virus.
C’est un problème de fond dans nos sociétés.
Grâce au Coronavirus – si on accepte de comprendre les travers qu’il met en perspective afin d’aller vers des choix axés davantage sur la valeur humaine – on se rend compte qu’à peu près partout dans le monde, aucun gouvernement n’était prêt à affronter la crise que nous vivons actuellement. Trop souvent, les restrictions budgétaires se font dans le bas de la pyramide ce qui congestionne et affaiblit les systèmes soit hospitalier, éducatif, social, recherche.
J’ai été surprise d’apprendre que les Américains sont ou seraient les mieux préparés pour faire face à une épidémie de diabète ! Même si c’est le pays qui a le plus haut taux de diabétiques -– une personne sur trois en serait atteinte – il a conséquemment investi dans la recherche pour prévenir et soigner cette maladie – en fait, les Etats-Unis seraient à la fine pointe de la lutte anti-diabète.
En Europe, on estime qu’il y a entre 90 et 100 millions de diabétiques, et cette maladie est en progression. En Chine, plus de 12 % de la population en est atteinte. En Russie, ps loin de 20 millions d’habitants. Au Canada, 3 millions de personnes en souffrent. En Amérique latine, une personne sur dix en est atteinte. Et on estime qu’en Afrique il y aura en 2045, 40 millions de personnes diabétiques.
Pourtant, ici au Canada, en Ontario, le médecin Jason Fung, un néphrologue, soutient que non seulement cette maladie est réversible, mais que la prise de médicaments est néfaste. Il est l’auteur du livre Code Diabète.
Pendant des années, Jason Fung a assisté impuissant à la détérioration de la santé d’innombrables patients aux prises avec le diabète de type 2, principale cause de maladie rénale. « J’appliquais ce qu’on m’avait enseigné : je leur prescrivais des médicaments, et quand leur situation s’aggravait, je leur faisais prendre de l’insuline. Mais ça ne donnait pas grand-chose. J’ai cherché à comprendre pourquoi. »
Selon le Dr Fung, le diabète de type 2 est une maladie provoquée par une quantité excessive d’insuline dans le corps, une hormone produite naturellement lorsqu’on ingère trop de sucre. r Fung. Le paradoxe, c’est que les médecins prescrivent de l’insuline pour gérer la glycémie dans le sang. Le traitement ne fait que pousser le sucre du sang vers les cellules sans l’éliminer, accentuant ainsi un effet de résistance à l’insuline. « C’est comme avoir une cuisine sale et balayer constamment les saletés sous le tapis. Tôt ou tard, les déchets déborderont et pourriront. » Sa conclusion est claire ; l’insuline comme traitement au diabète de type 2 n’améliore pas la situation, bien au contraire, elle l’aggrave.
Faire régresser le diabète
Cette maladie qui, d’après l’OMS toucherait un adulte sur 11 dans le monde, peut être prévenue, voire renversée de façon naturelle. Il prend à témoin les patients de sa clinique en banlieue de Toronto qui suivent un programme reposant sur deux piliers : adopter un régime faible en glucides et pratiquer le jeûne.
Le raisonnement derrière cette approche est simple. Pour renverser cet effet de « trop-plein » dans le corps, il faut d’une part arrêter sa consommation de sucre qu’on retrouve dans les aliments riches en glucides comme les boissons sucrées, le riz blanc, les pommes de terre bouillies et les pâtisseries. Ensuite, il faut brûler le sucre restant par des périodes de jeûne de 24 à 36 heures. Cette méthode réduit le taux d’insuline et la résistance à l’insuline, contrairement à la restriction alimentaire qui provoque une hausse compensatoire de la faim.
Le Dr Fung rappelle à tous ceux qui sont sous médication pour traiter leur diabète de type 2 doivent parler à leur médecin avant d’appliquer la méthode. « La posologie est réglée en fonction de votre diète actuelle. Si vous changez de façon draconienne votre alimentation, votre corps peut avoir des réactions dangereuses. » En revanche, une personne en santé ou en situation de prédiabète peut suivre sans problème les recommandations du livre pour prévenir la maladie.
Dénonciation
Jason Fung qualifie de « tragédie » le fait que la formation des médecins soit encore orientée vers la prescription de médicaments alors qu’on pourrait lutter efficacement contre le diabète de type 2 en modifiant l’alimentation des patients. « Le jugement des médecins est altéré par l’argent des fabricants pharmaceutiques, déplore-t-il. Les compagnies financent les universités, payent des formations et commanditent des congrès. Évidemment, elles vont promouvoir leurs produits. Mais la solution est ailleurs. Heureusement, plusieurs de mes collègues prennent conscience des bienfaits des diètes sur la santé. »
CINQ RÈGLES POUR RENVERSER LE DIABÈTE DE TYPE 2
- Éviter le fructose – qu’on retrouve notamment dans les boissons gazeuses, les thés glacés, les boissons pour sportifs, les jus et les boissons au café. Il se cache aussi dans les yogourts aromatisés, les sauces aux tomates et les barres de céréales ;
- Réduire la consommation de glucides raffinés –des groupes alimentaires, les glucides raffinés causent la plus grande hausse du taux d’insuline. Il est préférable de diminuer l’apport de produits à base de blé comme le pain, les pâtes et les biscuits et ceux à base de maïs comme les croustilles et les tortillas. On ne consommera le riz blanc qu’en petite quantité ;
- Choisir des aliments riches en matières grasses naturelles – il suffit de remplacer les glucides raffinés par des poissons gras, de l’huile d’olive, des avocats et des noix. Les œufs et les fruits de mer sont un excellent choix aussi. Quant aux gras que contiennent le bœuf, le porc, le beurre et la crème; ils sont sains ;
- Mange des aliments « vrais » – la meilleure façon de reconnaître les bons des mauvaises glucides est de choisir des aliments qui n’ont pas été raffinés ni transformés.
- S’initier aux vertus du jeûne – c’est une méthode efficace de perte de poids qui déclenche des changements hormonaux bénéfiques pour le corps en réduisant la résistance à l’insuline. On alterne des périodes de jeûne de 24 à 36 heures et des journées à 3 repas par jour.
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec