On ne peut pas absolument tout arrêter dans un pays sans que le ’’marché’’ de l’emploi s’effondre. Instrumentaliser une crise sanitaire (un attentat ?) afin de contre-insurrection, c’est éviter une guerre civile, mais sans pouvoir éviter le même genre de conséquences. La différence de l’une à l’autre, est dans la façon d’y succomber et les dégâts tangibles que cela fait. On a retardé la guerre civile, mais juste retardée, car ses effectifs ont bondis et se sont accrus les frustrations, le ressentiment, le niveau de conscience, la révolte indigène. C’est cela qu’il va falloir essayer de gérer en phase deux du putsch. On opposera la violence à la violence, il n’y a aucun doute là-dessus. Pour le reste il suffit de savoir comment on vit en ex-yougoslavie ou dans la roumanie post céucesku pour savoir comment l’on vivra désormais. Les ’’remplaçants’’ vont remplacer les licenciés indigènes pour moitié prix ? Grand bien leur fasse, ils vont montrer comment on ’’vit’’ dans ces conditions, sous la férule des vampires imbéciles, dans le goudron et le béton stériles des citées cernées par la flicaille et les bidasses, dans le triangle mosquée, usine, clapier. Parce que derrière la mirobolante vitrine rutilante et miroitante de la ripoublique, le magasin est en faillite. Les étagères et le comptoir croulent sous les immondices, l’arrière boutique est pleine de poubelles à saturation, et la voix qui sort de ces décombres ne dit plus la vérité depuis bien longtemps. Welcome E.T, and…good luck !
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