Laurence Simon, professeur de lettres et éditorialiste, estime dans le magazine Causeur que « Rendre le port du masque obligatoire serait la mesure de trop » et que « Certains d’entre nous ne trouvent plus désormais de sentiment d’exister que dans la peur. » Extraits.
« Nous avons été traqués jusque sur les sentiers les plus déserts, là où précisément le risque sanitaire était nul. Nous avons été placés sous la menace d’amendes, mirobolantes […] »
« La population a été désorientée par les palinodies continuelles de ses gouvernants ; tétanisée par des mises en accusation répétées qui nous désignaient comme des enfants pas sages et bons pour le fouet ; plongée dans un état de psychose par des discours alarmistes à souhait, enflés d’hyperboles guerrières, et par la grand messe vespérale, le rabâchement quotidien des chiffres de la mortalité par coronavirus jamais mis en perspective rationnelle avec d’autres chiffres significatifs, opération pourtant essentielle à toute démarche scientifique, qui aurait permis de relativiser la gravité de l’épidémie qui nous a touchés.[…] »
« Certains d’entre nous ne trouvent plus désormais de sentiment d’exister que dans la peur, de jouissance que dans la contrainte et la punition qu’ils peuvent voir infligées aux autres »
« Jamais nos gouvernants ne se sont vraiment adressés à nous comme à des citoyens adultes, libres, éclairés et responsables. Pour la première fois peut-être, on a regretté de n’être pas Allemands ou Suédois… On nous a même affirmé sans rire que se laver les mains était un acte héroïque. C’est dire à quel degré de bêtise et de veulerie nous avons été ravalés – et quelle vanité en même temps nous enfle : nous sommes prêts d’éclater.[…] »
« Céder à la tentation démagogique en rendant le port du masque obligatoire, serait faire courir un risque délétère à toute la société. Nous sommes des animaux sociaux. Voir le visage de l’autre, c’est la condition pour se reconnaître en lui, pour l’aimer et le respecter, pour vivre en confiance avec lui […]. »
« Mais qui se lève pour défendre notre liberté d’abord, notre fraternité ensuite ? Où sont les hommes et les femmes de courage et de bon sens, qui osent résister à la psychose ambiante ? »[…]
Source :
– Causeur.fr : Ne laissons pas notre société s’enliser dans une vie amoindrie et névrotique
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