J’évite de manger de la viande (depuis presque 5ans) pour plusieurs raisons :
je n’en ressens pas le besoin ni l’envie,
la qualité médiocre sur le plan nutritionnel et sanitaire de la viande disponible sur le marché, induite en grande partie par :
l’élevage et l’abattage intensif qui me dérangent sur le plan éthique
des perceptions d’ordre plus symboliques sur ce qu’est l’alimentation (l’alimentation vivante).
Toutefois, c’est Robin qui est dans le vrai à mon sens, la valeur morale de la vie d’un être humain n’est pas comparable à celle d’un animal, à cause de sa conscience existentielle et dignitaire. Et c’est bien pour cela qu’il est le seul « animal » à se poser ces questions (à se poser des questions tout court !).
Quand je suis invitée et, qu’occasionnellement, on me sert de la viande, je fais honneur au plat et j’en mange. Parce que je ne considère pas que ce soit un meurtre de tuer un animal pour le manger (alors que ça l’est bien sûr si on tue un être humain). C’est un ordre naturel. Sinon il faudrait interdire au lion de tuer la biche et le mettre en prison le cas échéant ? C’est évidemment ridicule.
Les notions de spécisme, sentience animale etc. Je pense vraiment que ce sont des concepts fabriqués pour éloigner de la légitime recherche de la Justice (est ce Juste, pour mon corps, et vis à vis de la création, cette nature qui me nourrit, de m’alimenter sans conscience au point de participer à l’abomination qu’est l’élevage intensif, ce qu’il inclu et ses conséquences ?).
Et puis je vois aussi dans ces concepts le potentiel manipulateur ; déconstruire (terme tant choyé par les franc mac) un ordre ancien et surtout naturel solide, pour recréer un ordre basé sur des notions fallacieuses et fragiles de droit égalitaire, justifiées par le cachet scientifique… Pour mieux abbatre le tout tel un château de carte et repositionner les cartes selon leur bon plaisir.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation