Des activités turques ont été signalées dans la province syrienne d’Hassaké. Des dizaines de camions turcs contenant des matériaux de construction sont arrivés dans la province.
Avec les matériaux, des équipements et des engins de construction, des camions ont livré des éléments en béton capables d’êtres installés dans la région de la ville syrienne de Ras al-Aïn.
Selon des sources syriennes, la Turquie va employer tout ce matériel pour construire un mur en béton dans le nord-est de la Syrie. Il est question du début des travaux dans les territoires syriens qui sont appelés à Ankara la «zone de sécurité». Des Kurdes ethniques habitent surtout ces terres.
L’agence de presse syrienne Sana a annoncé que les autorités turques et l’armée n’ont pas informé les autorités de la République arabe syrienne du début de l’édification du mur dans le pays. Aussi, Damas, considère cette construction réalisée sous «la supervision» de l’armée turque comme illégale. Les autorités syriennes considèrent la présence dans la région de Ras al-Aïn du contingent militaire turc comme étant également non légale.
Bien avant, des informations ont précisé que les Turcs avaient déjà édifié une clôture en béton dans le nord de la province d’Alep. Ankara a pour objectif de réaliser une zone tampon au nord de Ras al-Aïn. La Turquie veut voir ces terres être sous son contrôle total.
Dans le même temps, les groupes armés kurdes s’opposent activement aux actions turques avec des affrontements entre l’armée turque et les forces des Unités de protection du peuple (YPG). La bataille a lieu dans la région du village de Harbil. L’utilisation d’artillerie et de mortiers par les troupes turques a été rapportée. Des pertes dans les deux camps n’ont pas encore été signalées.
source:http://www.observateurcontinental.fr/?module=news&action=view&id=1598
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