Par Andrey Devyatov − Le 1er mai 2020 − Source devyatov.su
La bonne volonté ou Goodwill d’une personne, calculée conformément à la loi fédérale sur le registre d’information de la population de la Fédération de Russie, comme dans la parole vertueuse du vézhdisme, est divisée en nombre d’années (âge), sera la nouvelle unité de compte (Ҡ) de l’utilité de la renommée d’une personne dans la société de l’information. La richesse intangible et inaliénable d’une personne.
La bonne volonté/le goodwill d’une personne (talent), divisée par le nombre d’années qu’il a vécues (âge) est la Renommée cumulée de la
personne.
Si nous avançons sur la voie de la numérisation de la Renommée de la personne, et si nous affectons l’indice numérique de goodwill (Ҡ) à l’index (inventaire) de rating social de la personne, nous obtenons ce que les Saintes Écritures des religions de racine abrahamique appellent le diabolisme. Chacun sait que le chiffre quantifie (disloque/divise) le tout en portions.
Le mot ‘diable’ dans ses racines grecques (dia – à part) a le sens de séparer : dialectique, diagnostic, diagonale, dialogue …
Le sens opposé est dans le mot Symbole – combiner: symbiose, symétrie, symphonie, sympathie …
Le symbolisme éveille inconsciemment des sentiments de fidélité et de dévouement à l’idéal. L’effondrement du système de symboles fait tomber les liens.
En physique, la continuité du processus est représentée par une onde, et chez l’homme les «fibres de l’âme» se rassemblent par les résonances de sympathie.
En d’autres termes, la renommée de la personne, bien qu’inscrite dans le registre national de confiance sociale (crédit) de la Fédération de Russie avec un code numérique de «reconnaissance rapide» (QR-code), peut être combinée au goodwill global d’une économie, basée sur le principe du rassemblement de la participation de différentes personnes dans une entreprise commune visant le bien commun (en équipe) sans quantification de la responsabilité des actionnaires (comme dans toute entreprise ou société basée sur les principes du droit romain).
Un tel exemple du succès de ce principe de responsabilité mutuelle avec une responsabilité égale pour le succès ou l’échec de l’entreprise, sans égalisation dans la distribution des résultats du travail (aux maîtres – davantage, aux apprentis et étudiants – moins) nous est donné par le marchand russe – vieux croyant. Il jugeait impossible la tromperie des employés et n’entretenait aucune relation avec l’État.
Une foi puissante en la rétribution après la mort « selon ses actes » faisait du propriétaire vieux-croyant non pas le propriétaire, mais seulement l’intendant zélé de ce que Dieu a donné à tous, excluait la tricherie et exigeait que l’on s’occupe de l’éducation des enfants, des personnes âgées et des soins à apporter aux membres de la communauté. Sinon – dans «l’autre monde», la punition attendait.
Le début de la sagesse et le don de l’esprit du Vieux-croyant est dans la crainte de Dieu.
Étant donné que l’État Russe a lutté contre les schismatiques Vieux-Croyants en le Roi de Gloire (et non pas en le Roi des Juifs) avec des taux d’imposition doubles, les transactions entre les vieux-croyants n’était conclues qu’en donnant « la parole puissante du marchand », sans laisser de traces écrites (contrats, rapports, reçus). Les seules arrhes étaient la Renommée.
Notons que les affaires des vieux-croyants, en règle générale, était à la fois fortes d’esprit, vertueuses et riches financièrement.
La gestion par les frères des monastères orthodoxes est encore organisée de nos jours selon un schéma similaire de responsabilité mutuelle, établi dans la Horde avant le schisme russe du XVIIe siècle, par le Bienheureux Serge de Radonège.
Rappelons qu’en Sainte-Russie, le réseau des ‘personnalités morales’ des monastères avec leur propre statut, contrairement à l’économie des principautés (qui s’acquittaient de la dîme de leur revenu annuel ou « production » annuelle au trésor de la Horde), et aux marchands (qui payaient 3 à 5% de leur chiffre d’affaires au trésor) ) était reconnu par le Khan comme une partie privilégiée de la Horde d’Or, et ne payait pas d’impôt.
Les monastères de la foi d’avant le schisme («Dieu et la Sainte Trinité») ne payaient pas d’impôts au trésor de la Horde parce qu’ils étaient un pilier du pouvoir, et un modèle organisationnel de vie en harmonie avec la Puissance du Ciel et la Volonté du Ciel.
L’application du modèle de vie de la sainte Russie à la Russie moderne a fait l’objet de notre article: Deviatov A. La «Russie» monastère. Journal des « Stratégies Economiques » n ° 03/2005.
Un modèle de stratégie économique basé sur les principes du jeu de « Go » pour la Russie, au sortir de la crise mondiale de la société industrielle, fait l’objet du livre: Deviatov A. Mandate of Heaven for the New Horde / Mandat du Ciel pour la Nouvelle Horde. M. – 2020. Partie III – Problèmes économiques de la Nouvelle Horde; et dans la section économique du résumé (Catéchisme) de la politique céleste « Vois et Comprends ».
Bien sûr, dans les conditions de la société de l’information, tout le monde ne pourra construire une économie sur les seuls principes moraux d’une foi puissante. Mais le principe de la responsabilité mutuelle dans un nouveau modèle d’une économie en réseau, au lieu de l’amour propre égoïste, peut être reproduit.
La responsabilité mutuelle entraîne les droits de la personne individuelle dans un tourbillon d’émulations pour le bien commun, et le vecteur de la force spirituelle individuelle plie en un vortex l’égrégore (densification des charges de goodwill) de l’entreprise commune.
En d’autres termes, l’indice numérique d’une personne dans un système d’intelligence artificielle collective (crédit social), s’il est détourné du progrès linéaire vers les cycles vitaux de l’activité (y compris la production et le commerce), alors la distance sociale entre les personnes sous l’action de la force centripète du vortex de goodwill (dans le cycle de l’entraide mutuelle du goodwill global) passera de l’aliénation diabolique à la sympathie (amour fraternel).
Reste à résoudre la question: comment dans la pratique des affaires regrouper en un seul élan ce phénomène, inhérent au cycle naturel, de la résonance des vagues de goodwill de différentes personnes (ce qui n’est pas quantifiable).
Il ne faut pas oublier que contrôler le comportement des personnes sans violence (soumission volontaire) est associé à la captation de l’attention.
L’attention est fonction du temps : une bonne publicité peut attirer l’attention pendant des secondes et des minutes entières, le grand art du cinéma attire l’attention pendant plusieurs heures, les croyances retiennent l’attention pendant des années, un credo peut rester attaché une vie entière.
Il est bien évident que l’attention/concentration, en tant qu’état mental, d’un individu et d’une foule, générée que ce soit par les besoins du corps, les impulsions de l’âme et les attitudes de l’esprit, vaut quelque chose en termes de gestion des intérêts matériels, et aussi en termes de valeurs intangibles de la société. L’objet de l’attention est au centre de notre conscience.
Ainsi, le retour de la durée de vie du sujet sous forme d’attention (intérêt pour l’objet) revêt une valeur dans l’échange de substances, d’énergie et d’informations. Et cette valeur est exprimée en unité de temps passé ou durée liée au poids de l’or. Car seul l’or est monnaie, tout le reste est du crédit.
Dans le métabolisme de l’être, la matière se rapporte au corps, l’information aux codes de l’âme, et l’énergie – à l’esprit. L’esprit souffle où il veut.
Par conséquent, l’énergie peut être trouvée partout, nous ne parlons que de coefficient d’action utile (CAU) de ceux qui la transforment.
A l’homme d’esprit, « tous les fardeaux, mais aussi tous les plaisirs ».
Dans les systèmes technologiques, CAU, l’efficacité des convertisseurs d’énergie est passée du moulin à vent (à la hollandaise) à la machine à vapeur (à la britannique), puis au moteur à explosion interne (à l’américaine). Aujourd’hui, la quatrième révolution technologique soulève la question du moteur à mouvement perpétuel à énergie environnementale.
La question de «l’éternité» est liée précisément à l’efficacité du convertisseur CAU.
Si la durée de vie du convertisseur de l’énergie environnementale en électricité (principe de Tesla), en qualité de bon fournisseur des besoins d’une économie en réseau (stratégie du jeu de Go), dépasse la durée de vie de l’individu, alors ce moteur sera perçu comme perpétuel.
Ainsi, dans le projet de la société de l’information de la Troisième Horde :
- L’unité de compte du patrimoine sera un an de la vie d’une personne, calculé dans un panier de besoins, lié au poids de l’or.
- La valeur de la réalisation des capacités d’une année de vie d’une personne, qui peuvent être investies dans une cause commune, sera sa renommée exprimée par l’unité de compte de l’utilité (Ҡ – talent, divisé par l’âge), dans le projet commune, comme crédit de confiance.
- Le cycle d’investissement des entreprises dédiées au bien commun sera lié à la durée de vie de trois générations cohabitantes, à savoir 60 ans.
- Les entreprises fondées sur le principe de la responsabilité mutuelle pour le bien commun créeront des réseaux technologiques dans la société, que l’on peut appeler un système de coopérateurs civilisés.
- Les réseaux d’entreprises (coopératives/équipes) de coopérateurs civilisés, selon le modèle Go, s’empareront des meilleurs endroits sous le soleil, évinçant à l’arrière plan les anciennes sociétés de production verticalement intégrées, la logistique et l’organisation de la société industrielle.
- Les entreprises dédiées au bien commun à participation partagée, pour assurer la stabilité de l’économie de la nouvelle ère, devront satisfaire à une proportion harmonieuse ternaire: 50/19/31. Où 50% de l’ensemble sera la part de la participation directe du travail de tous les employés. 19% – remis à l’État pour les infrastructures utilisées dans l’entreprise commune. Tandis que 31% des actifs corporels et incorporels seront transférés au Pool de responsabilité mutuelle des entreprises commune, en plus et en complément des parts de participation personnelle au travail.
Ainsi, par le cours naturel de l’auto-organisation des travailleurs indépendants, progressivement, le principe de l’activité vitale : ‘prendre et distribuer’, se muera en le principe : donner ce qu’une personne a en abondance, pour que la collectivité acquière et multiplie ce qui lui manque.
Dans la Fédération de Russie, la reconfiguration de l’économie en le nouveau modèle sera poussée par la force majeure de la crise financière mondiale, et par l’assaut hybride des opérations de la Troisième Guerre mondiale – la Bataille de la « Fin du Vieux Monde ».
Septième partie du traité «La Politique Céleste sur ce qui est Important,
ou ce qui est capital» (Das Kapital – 资本 论)
Andreï Deviatov
Traduit du Russe par Carpophoros, relu par Wayan pour le Saker Francophone
Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone