Billet détox : Le visage masqué de la « nouvelle réalité » Covid a son peuple élu « démasqué »

Billet détox : Le visage masqué de la « nouvelle réalité » Covid a son peuple élu « démasqué »

par Karine Bechet-Golovko .

Alors que l’OMS ne préconise le port du masque, pour raisons médicales, que si l’on est malade ou pour les personnes en bonne santé s’occupant d’une personne malade du Covid, les pays s’emballent les uns après les autres à imposer le port du masque, que ce soit en France ou en Russie, pour « tenir compte de la nouvelle réalité ». Quelle « nouvelle réalité » ? Cela veut-il dire que le Covid est le premier virus touchant l’être humain ? À moins qu’il ne s’agisse d’une « nouvelle réalité » idéologique, d’un « nouveau monde » plutôt, conduisant l’homme à se couper lui-même de la société. Qui doit avoir peur de sortir de chez lui, sentiment qui doit devenir la « nouvelle norme ». Pourtant, le masque ne concerne pas « tous » les hommes, car cette « nouvelle réalité » a son peuple élu, n’ayant pas besoin de porter le masque de la plèbe : regardez les journalistes et les experts sur les plateaux TV, les chanteurs et danseurs dans les shows, les lambdas étalant leur vie privée devant les caméras. Si vous faites de la propagande, vous êtes idéologiquement immunisés et vous pouvez vous passer du masque. C’est le peuple qui doit être masqué, puisqu’il a l’outrecuidance de vouloir sortir. Tout a un prix. C’est ça la nouvelle réalité.

Voici les recommandations de l’OMS :

Donc, en toute logique, le port du masque ne devrait concerner que les personnes malades, qui, ainsi, éviteraient de prendre le risque de contaminer d’autres personnes. Cela semble assez logique. Mais non, si l’on prend l’exemple de la France ou de la Russie, tout le monde doit porter un masque, au moins dans les transports, dans les magasins. Ce qui a permis au monde libéral de restaurer « pour le bien de chacun » les files d’attente soviétiques. Rien à dire, c’est vraiment … innovant. En Russie, chaque gouverneur décide pour sa paroisse, Sobianine à Moscou a donné le ton et beaucoup suivent le nouveau héros viral. Il faut dire que l’absurde a été poussé à obliger également le port de gants, car il est bien connu que 1) le virus ne passe pas par la peau et que 2) il se dépose sur les gants comme sur la peau et vous contaminera tout autant si vous vous touchez le visage.

Mais quelle importance, car de toute manière cela n’a rien à voir avec les aspects sanitaires, sinon comment l’humanité aurait-elle pu survivre à tous les virus qui n’ont cessé de l’attaquer. Il s’agit d’une « nouvelle réalité« , discours repris en boucle dans tous les pays. La presse canadienne n’hésite pas en faire les gros titres :

En France, l’approche est plus délicate, sans ne rien changer au fond. Le « nouvelle réalité » est posée comme une donnée incontestable, à laquelle il faut s’habituer. En cause : ce virus, avec lequel il faudra vivre et qui, manifestement, efface tous les autres virus, qui n’ont pas pour autant cessé d’exister. Illustration avec la citation d’Édouard Phillipe:

« Nous allons devoir vivre avec le virus. Ce n’est pas réjouissant mais c’est un fait. Il faut donc apprendre à nous en protéger »

Le discours en France est axé sur la peur. La peur du virus, qui entraîne la peur de l’autre et doit justifier les mesures de mise en retrait de l’être humain, dès qu’il ose mettre le nez dehors, donc a priori présente un danger potentiel pour chacun. Ainsi cette « nouvelle réalité » des masques et des distances se trouvent justifiée. Au cas où, fleurissent les articles « psy », sur l’angoisse du déconfinement, avec des perles noires remarquables:

« Cette autre partie de la population pour qui côtoyer de nouveau du monde dès le 11 mai s’apparente à une véritable épreuve. Car qui sait si la personne en face de soi a correctement respecté le confinement et ne constitue pas un danger sanitaire. (…) il est tout à fait légitime de craindre le déconfinement« 

Le « syndrome de la cabane » ou « syndrome de l’escargot » explique cette population qui a peur de mettre le nez dehors. Car finalement, ces mesures ont déstabilisé l’homme et ce qui lui est offert en contre-partie d’une sortie de cage, n’a rien de « normal »:

« C’est comme un rejet du monde extérieur. Notre foyer, avec les habitudes que nous nous sommes créées pendant deux mois, est devenu un lieu rassurant, et il s’agit de se protéger de cette nouvelle réalité quelque peu agressive.  »

La méthode utilisée illustre parfaitement les propos de Sartre dans Les séquestrés d’Altona :

« Il y a bien des façons de séquestrer un homme. La meilleure est de s’arranger pour qu’il se séquestre lui-même »

En Russie, pour imposer cette « nouvelle réalité » dont le discours sur le coronavirus sature les médias, l’approche est, sur la forme, quelque peu différente. L’existence en soi de cette « nouvelle réalité » ne soulève aucun doute et elle n’est pas discutée. Donc, c’est à l’homme de s’adapter – s’il veut sortir, non pas pour retrouver une vie normale, mais pour entrer dans cette « nouvelle réalité », qui est la seule alternative, comme dans le reste du monde, accordée à l’assignation à domicile. D’ailleurs, Sobianine, le maire de Moscou, « après avoir discuté avec les autres chefs de région » (il est le nouveau Président?), en est arrivé à la souveraine détermination des conditions permettant aux citoyens de prétendre à sortir de chez eux:

« C’est et un comportement responsable des citoyens. Et certainement une nouvelle culture comportementale, qui prévoit une protection maximale de sa santé et de ceux qui sont autour de nous. C’est une histoire essentielle, la plus importante. »

Autrement dit, le but est de mettre la population en permanence en situation extraordinaire, d’entretenir la psychose de la « cabane », puisque l’on cherche à normaliser, dans le sens direct du terme à savoir de faire une norme d’un comportement pathologique:

« Nous développons alors des troubles dits d’ »hypervigilance », c’est-à-dire que nous sommes plus attentifs, nous pouvons nous astreindre à des rituels obsessionnels de lavage et de désinfection. »

Ce monde est vraiment merveilleux. Surtout que pendant ce temps-là, les journalistes sur les plateaux télé ne portent pas de masques, les « experts » dans les shows politiques non plus, les danseurs ou chanteurs dans les shows télévisés n’en parlons pas. Les réunions du Gouvernement se font sans masque. La télévision russe a tenté d’imposer les masques aux experts, il n’y a eu qu’une émission, le 4 avril, qui a tenté le coup, celle de Roman Babayane (qui est aussi député à l’assemblée de Moscou), où les experts ont passé leur temps à remonter leurs masques, puis à les baisser pour parler, puis les remonter dès l’arrivée de la caméra. Ridicule. Et les commentaires des spectateurs attestent de cet échec du politiquement correct.

Le reportage hier soir 11 mai sur Rossia 1 concernant la situation du masque en France, avec la journaliste qui entre, masquée dans le métro, tente de parler devant la caméra et finalement baisse son masque pour poursuivre. Ridicule. Mais ça, ce n’est pas la « nouvelle réalité », c’est la réalité. Autrement dit, l’absurdité de la « nouvelle réalité« .

Regardez comme elle est belle cette élite, qui s’inquiète de votre santé, s’indigne de ce que vous sortiez, de ce que vous ne portiez pas tous des masques :

Un peu de télévision russe pour la parité. Ici, l’émission « Danses avec les stars« , sans masques :

Ici, une émission où les stars racontent leur vie :

Et un peu d’infos sur la chaîne de Moscou Moskva 24 qui, comme toutes les autres, n’est pas masquée :

Si la « nouvelle réalité » est de porter un masque, même lorsque l’on n’est pas malade, il faudrait que cette « nouvelle réalité » assume son nouveau visage – masqué, et arrête de donner aux gens une illusion de véritable normalité, celle sans masque, image renvoyée à la télévision. Mais en effet, dans ce cas, elle serait beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre. A la fois parce que ces « élus »  ne seraient alors plus élus et auraient du mal à supporter le masque en « travaillant », ensuite parce que cet étrange visage mettrait cette « nouvelle réalité » dans une situation comparative défavorable par rapport à la normalité. Le visage de ce nouveau monde est finalement aussi peu attrayant qu’il ne l’est lui-même.

Karine Bechet-Golovko

source : http://russiepolitics.blogspot.com

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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