Tempête de merde sur Laetitia Avia, accusée de racisme, de sexisme et d'homophobie

Tempête de merde sur Laetitia Avia, accusée de racisme, de sexisme et d'homophobie

Il y a des jours où Dieu intervient dans les affaires des hommes, des jours où il laisse faire. Ce mercredi 13 mai 2020, Dieu est intervenu directement pour mettre un coup sur le museau de Laetitia Avia, le député LREM que le lobby sioniste a investi d’une mission dangereuse : punir la haine sur l’Internet. Comprendre la haine antisioniste, les autres haines ne comptant pas, ou faisant de la figuration, histoire de ne pas mettre une souffrance au-dessus des autres de manière trop visible.

C’est d’ailleurs le chemin qu’a suivi Laetitia, qui s’est permis, si l’on en croit Mediapart, d’exercer sa propre haine sur ses secondants. Eh oui, quand on se sent intouchable parce qu’on est une proxy du lobby, on va parfois trop loin, quitte à pulvériser ce qui restait de sa crédibilité après l’épisode de la haine contre le chauffeur de taxi. On se frotte les yeux mais on ne rêve pas : on est bien en France, en 2020, et c’est de la politique. Alors faisons de la politique.

Aucun de ces assistants parlementaires n’a entrepris de démarche judiciaire. Au départ, d’ailleurs, Sophie ne voulait pas témoigner des pratiques de son ancienne cheffe, pour qui elle a travaillé plus d’un an en 2018. « J’ai tenté de passer à autre chose et il m’a fallu du temps pour me reconstruire, explique-t-elle. Mais de voir qu’elle va faire voter sa loi sur la cyberhaine, qu’elle se positionne sur tous les sujets anti-discrimination, j’ai dû mal à le supporter. » D’après elle, il y aurait « un fossé entre les valeurs qu’elle défend publiquement et ce [qu’elle a] constaté en travaillant à ses côtés ». Les cinq ex-collaborateurs rapportent tous avoir été témoins de propos à connotation sexiste, raciste et homophobe de la part de la députée. Leurs différentes alertes en interne étant restées lettre morte, ils se sont résolus à parler à Mediapart.

Aussitôt, Avia a nié les faits :

« Il y a un élément sur lequel vraiment je suis sans appel, c’est le racisme, l’homophobie et le sexisme. Je ne les tolère pas. Je ne les tolère nulle part, y compris dans les cadres privés, y compris pour ce qui est considéré comme étant des blagues, qui ne participent en réalité qu’au racisme ordinaire » (voir notre Boîte noire). De nombreux documents obtenus par Mediapart montrent pourtant l’inverse.

L’article de Mediapart étant payant, on va vous le résumer, sinon vous allez être obligés de vous abonner à ce pure player trotskiste soutenu par une partie du pouvoir profond et cet argent va manquer à notre financement participatif. Mais on applaudit quand même le travail de fond de nos confrères de Mediapart, parce que nous sommes aussi des journalistes, et on sait reconnaître le « bon boulot », comme Fabius avec les djihadistes de Syrie.

Les méthodes de Laetitia Avia sont à l’opposé du contenu de sa loi. En plus de son caractère raciste, homophobe et sexiste, elle prône la désinformation, après l’épisode de la morsure :

Laetitia Avia met en effet beaucoup d’énergie à faire oublier un article du Canard enchaîné révélant qu’elle avait mordu un chauffeur de taxi. Dans ce document sonore que Mediapart a pu écouter, elle demande très sérieusement : « Alexandre* étant vraiment, malgré ses origines, pas le meilleur sur les sujets informatiques, je vais transférer ces sujets-là à Nathalie. Donc Nathalie, maintenant, c’est vraiment une de tes priorités de ta rentrée, c’est ma e-réputation. […] Le site internet, je veux qu’on avance. Et Wikipédia. Wikipédia, il y a plusieurs choses à faire. Il faut prendre le contrôle sur cette page. Il ne suffit pas juste de supprimer le paragraphe sur Le Canard enchaîné, il faut le réécrire de toute façon et le sourcer quand on le réécrit. »

Le papier de Mediapart est meurtrier, il n’y a pas d’autre mot. On découvre une Laetitia Avia inversée, retorse, moralement horrible. Et ne comptez pas sur nous pour ironiser sur son physique ou sa couleur de peau, ici on ironise sur les idées politiques, pas sur l’enveloppe corporelle.

« Elle insulte souvent les députées qu’elle n’aime pas de “pute”. Elle se moque aussi beaucoup de leur physique »

On se doutait bien, après sa sortie sur les « haters », qu’elle avait suffisamment de haine(s) en elle pour tomber sous le coup de sa propre loi, et c’est ce qui est arrivé. Dans les cordes, le député anti-haines qui maîtrise à peu près toutes les haines possibles, a réagi ce 13 mai sur Twitter. On appelle ça un thread, c’est un fil sur lequel on s’explique en plusieurs messages de 140 ou 280 signes.

Voici ce thread, où elle menace en plus le journaliste d’avoir fait son travail :

 

Je n’ai jamais été raciste ou homophobe. Au contraire, mon parcours politique n’a pour raison d’être que la lutte contre le racisme et toutes les discriminations. Et je ne reculerai pas dans ce combat.

Des bouts de messages privés ont été tronqués, détournés et décontextualisés. C’est de la manipulation honteuse, animée par un seul objectif : me nuire et porter atteinte à mon combat politique.

« L’amendement des pd » ? C’est l’expression qu’utilisait mon ex-collab, lui-même homosexuel, pour désigner cet amendement que j’ai soutenu. J’ai repris ses mots dans un message sans imaginer qu’il puisse être détourné. Ce détournement heurte, j’en suis conscience et désolée.

Dans mon équipe, j’ai recruté des personnes souvent inexpérimentées, qui ne connaissaient pas l’univers politique ou l’Assemblée Nationale – et dont c’était souvent la première expérience professionnelle. Mais j’ai voulu leur donner leur chance.

Certains sont partis, aucun ne s’est jamais plaint de harcèlement. Presque tous m’ont sollicitée après leur départ, pour me demander des conseils, des recommandations, ou simplement me donner de leurs nouvelles – bien loin du tableau mensonger dépeint par l’article de Médiapart.

Je vais donc déposer plainte pour diffamation. Et nous nous en expliquerons devant le juge.

Mais au delà de ça, et parce que je ne sais que trop à quel point les mots peuvent être blessants, même isolés, j’adresse mes sincères excuses à tous ceux qui pu se sentir heurtés à la lecture de ces extraits.

Résumé  : c’est que des mensonges de ce salopard de journaliste et moi je fais semblant de porter plainte car j’ai du lourd derrière moi, mais je m’excuse auprès des connards que j’ai pu blesser.

La mordeuse mordue

Tout ceci est fort réjouissant, mais ne restons pas trop longtemps dans ce marécage à règlements de comptes entre crocos et hippos, et élevons-nous jusqu’à la politique un peu plus… profonde. Quel sens donner à ces révélations le jour où la loi Avia contre la haine sur l’Internet est présentée en lecture à l’Assemblée ? D’où vient le coup, sachant que Mediapart est une officine, à l’instar du Canard enchaîné, qui sert de stand de tirs entre tendances politiques ? Reposons la question autrement : Avia fait-elle partie des durs (l’axe Philippe-Kohler) ou des mous (l’axe Macron) de l’exécutif ? Qui a donné ordre de la démolir ? On serait tentés de regarder du côté de la Macronie qui cherche actuellement à se débarrasser des sionistes libéraux de la Kohlerie. Dans une guerre des gangs, si les chefs ne se font pas la guerre directe, ce sont leurs lieutenants qui la font, et ce sont eux qui tombent. De l’autre côté de l’Atlantique, à une échelle plus grande, Trump a lancé une offensive contre les réseaux Obama-Clinton, ces démocrates qui travaillaient et travaillent encore pour le pouvoir profond.

Laetitia Avia, qui est politiquement morte après ce coup au foie, est probablement une victime de cette guerre des clans entre pouvoir profond et pouvoir visible.

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Laetitia Avia de l’Assemblée entre Francis Kalifat et Gilles Taïeb du CRIF

Bonus : c’est quoi la haine ?

 

Le tweet du jour

 

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

About the Author: Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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