L’indépendance de la presse écrite a toujours été un sujet délicat en France alors que 9 milliardaires possèdent 90 % des médias. Mais elle se pose encore plus lorsqu’un ancien magnat de l’informatique et l’une des plus grosses fortunes du monde finance, via sa « fondation », un journal influent dont l’impartialité sur certains sujets peut par conséquent être mise en doute.
4 millions de dollars pour une « politique mondiale » ?
La question mérite d’être posée car c’est exactement dans ces termes que la Fondation Bill & Melinda Gates justifie cette subvention. Les faits sont les suivants, 4 millions de dollars de dons ont été étalés sur 5 ans : 299 109 $ en 2014, 438 083 $ en 2015, 516 601 $ en 2016, 680 675 $ en 2017 et 2 126 790 $ en 2019. Ces sommes s’inscrivent dans le cadre d’un programme intitulé « Global Policy & Advocacy » (politique mondiale et conseil) avec pour objectif officiel « Inform and Engage Communities » (Informer et mobiliser les communautés). Le journal Le Monde irait-il jusqu’à enquêter sur les actions de son généreux mécène ?
Le philanthro-capitalisme de Bill Gates
Une enquête inédite de Lionel Astruc a révélé en 2019 comment la Fondation Gates finançait des opérations dites philanthropiques pour faire en réalité du business dont des investissements en Afrique lui rapportant indirectement beaucoup d’argent via ses participations dans des entreprises comme Coca-Cola. Et c’est n’est qu’un exemple (voir vidéo ci-dessous). Il dévoile ainsi une vaste ingénierie capitaliste déguisée en actions philanthropiques : c’est le philanthro-capitalisme moderne.
De la philanthropie à la vaccination de 7 milliards d’êtres humains
Avec la crise sanitaire actuelle, on voit à quel point les vaccins occupent une place centrale dans la stratégie de Gates. Il a annoncé récemment investir ses fonds dans la recherche d’un vaccin contre le covid-19. Et en quelques semaines, il a mobilisé la totalité du budget de sa fondation soit un total de 40 milliards de dollars ! Le président de la Fondation Bill & Melinda Gates, Mark Suzman, a rappelé récemment, et sans détour, l’ampleur de cet invraisemblable projet : « L’échelle normale d’un vaccin se compte en centaines de millions de doses. Cette fois, c’est 7 milliards d’individus qu’il va falloir vacciner ». Vacciner 7 milliards d’êtres humains, c’est du jamais vu. Et ce ne sera surement pas un journal subventionné par cette même « fondation » qui osera poser des questions épineuses sur cette dangereuse entreprise sanitaire. Bill Gates a toujours été un fervent promoteur de la vaccination. Faisant fi parfois des autres traitements médicamenteux possibles comme l’artémisia annua par exemple, plante reconnue en Afrique pour son efficacité contre le paludisme mais combattue par l’OMS (dont il est l’actuel premier donateur), elle semble aujourd’hui apporter des résultats prometteurs à Madagascar grâce au Covid-Organics. Et l’OMS n’a pas tardé de réagir contre ce traitement (lire notre article sur le bras de fer entre l’OMS et Madagascar).
Gates, grand patron de l’OMS ?
Le « soft power » de Bill Gates s’est considérablement durci ces derniers temps. Auparavant deuxième donateur de l’OMS avec ses 50 millions de dollars et loin derrière les États-Unis avec leurs 500 millions de dollars, la sortie récente de Trump de l’organisation laisse une place considérable à l’influence de la Fondation Gates au sein de cette institution mondiale. Répétant à longueur de discours que LE vaccin est LA solution à la sortie de crise, l’OMS semble depuis plusieurs semaines calquer sa stratégie sanitaire sur celle de Bill Gates : vacciner la terre entière ! Nous sommes donc en droit de nous poser la question de savoir si cela constitue une raison suffisante pour laquelle la Fondation Gates finance de puissants médias comme Le Monde pour s’assurer une couverture médiatique favorable dans cette œuvre aussi ambitieuse que dangereuse pour la santé et pour les libertés fondamentales.
source : https://nouveau-monde.ca
Source: Lire l'article complet de Réseau International