Enfant, adolescent ou adulte ?

Enfant, adolescent ou adulte ?

par Marie-France de Meuron.

Autrement dit : Soumis comme un enfant qui doit obéir et a peu de moyens pour faire autrement, révolté comme un adolescent qui a ses élans propres mais doit quand même finir par se soumettre sous une forme ou une autre, ou adulte et créatif pour vraiment transformer le cours des choses ?

À remarquer aussi que toute impulsion de réponse peut être déviée en une réaction qui compose avec le processus perçu ou alors peut apporter l’action juste qui transmute le processus et, en quelque sorte, le dissout.

Il en va de même avec le confinement. Il s’agit d’une mesure qui occupe une place énorme, avec de nombreux ricochets. Chacun selon sa situation sanitaire, familiale, sociale, professionnelle, peut se soumettre, réagir ou encore agir d’une façon plus ou moins ample.

Si nous considérons la première phase, nous remarquons à quel point des aînés vivant chez eux se confinent, même quand ils n’y sont pas obligés comme en Suisse. D’un autre côté bien des personnes ne réfléchissent plus à la réalité limitée du virus et prendront des attitudes de retrait préjudiciable sur des plans importants quand certaines situations ne les nécessitent pas.

Cette attitude soumise est aussi celle de beaucoup de soignants. Ils en perdent leur conscience professionnelle, quitte à abandonner les malades fidèles qu’ils avaient en réhabilitation par exemple et, par conséquent, sans tenir compte que l’absence de soins pourrait aussi s’avérer délétère, alors qu’il y a moult façons d’organiser un soin en respectant les règles de base. Ainsi, la soumission empêche de créer des solutions et peut étouffer l’élan de bienfaisance spontané envers autrui.

Nous avons de bons exemples de révolte en France où des personnes sortent seules dans la nature, avec leurs élans de footing par exemple, respectant ainsi des pulsions naturelles. Toutefois, elles se font verbaliser, ce qui montre qu’elles finissent par retourner dans la dépendance du système officiel.

Chacun peut prendre conscience, en lui ou autour de lui, de ces attitudes de soumission ou de révolte. Je m’arrêterai davantage sur la rébellion qui s’impose à de plus en plus de personnes quand elles constatent que le coronavirus a bon dos (ou plutôt bonne couronne!) et que bien d’autres éléments sont en jeu dans la dynamique des gouvernements nationaux et mondiaux.

Ainsi, les politiques organisées autour de l’apparition du virus couronné suscitent en chacune de nos communautés, chacun des individus, des réactions de soumission, de révolte ou de rébellion. Dans ce troisième degré, la rébellion apporte une réelle bascule, soit en renversant et détruisant, soit en créant et construisant un nouvel espace.

On peut dire que les réactions politiques se sont tellement déployées que les individus ne sont pas beaucoup incités à prendre conscience d’eux – captés par l’ampleur du phénomène coronaviral – autrement dit en se posant la question : « Qui suis-je face à cette situation ? ». Déjà à ce stade, on peut détecter les réflexions de type soumission : « Qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse;  si je dois y passer, j’y passerai » Au deuxième stade, une révolte : « Avec tous les efforts que j’ai déployés pour créer mon entreprise, voilà une épreuve de plus, c’est injuste! » Puis le stade rébellion : « Y en a marre et je me suicide » et à l’inverse : « Que puis-je entreprendre pour que le virus ne m’envahisse pas ? » ou  « Vers quelle thérapie me tourner si la médecine conventionnelle n’a rien à me proposer de conséquent ? » ou  » Je me sens disponible pour effectuer une conversion professionnelle ».

Pour certains parlementaires, il est temps d’affirmer fermement devant l’Assemblée Nationale que le bilan de la situation nécessite une nouvelle étape plus proche de la réalité concrète et du désir des citoyens. Nous en avons deux vidéos, une d’Italie et une d’Autriche qui illustrent très bien la puissance personnelle avec laquelle un-e représentant-e du peuple peut se dresser pour demander – quasi exiger ! –  un changement de politique.

Une tel désir de changement de paradigme se perçoit aussi dans la question : « Quel avenir voulons-nous? De nombreuses voix se sont élevées pour poser cette question : médecins, psychologues, philosophes, chercheurs, entrepreneurs, politiques,… Ainsi, la bascule s’impose : « Et la cacophonie actuelle reflète la volonté de tous de participer à la résolution du problème« . Il ne s’agit alors plus, pour les dirigeants, de pratiquer quelques atermoiements par-ci, par-là !

Le bond se voit aussi dans le monde des artistes où une actrice a dénoncé des abus de la limitation de liberté au Québec. Le propre des rebelles est aussi qu’ils ne craignent pas d’être mises à l’écart de la société. Ainsi, Lucie Laurier «  a été exclue du monde bien sélect dont elle faisait partie ».

Dans le milieu de l’Église catholique, des voix, je peux dire même des coeurs, s’élèvent contre l’interdiction de la liberté de culte. Le titre de l’article : « Que César rende ce qui ne lui appartient pas ! » Autrement dit, rendons au corps humain le droit de s’alimenter dans les supermarchés tout en laissant aux âmes le droit de se nourrir dans les églises – tout en respectant bien sûr les normes de distanciation corporelle.

Face au micro-univers des vaccins, un nombre impressionnant a laissé sa signature pour refuser un vaccin qui vise un puçage en même temps. Plus de 5000 personnes ont déjà exprimé leurs volontés à travers les commentaires. Ainsi, le système mondialiste pousse tellement dans l’uniformisme qu’une dynamique de cette nature ne peut qu’attirer des actions pour rééquilibrer l’univers entier dans sa complexité et sa multiformité.

Un autre article s’adresse aux « braves gens, il est temps de se réveiller« . Il faut oser regarder en toute lucidité que nous sommes en pleine déconfiture. Le constat est très pertinent et explicite la relation entre différents systèmes qui conduisent à la situation actuelle : « La conclusion, derrière l’enfumage médiatique et politique sur les risques du virus, est que vous allez devoir vous habituer au confinement. Mettez-vous bien ça dans la tête. »

La rébellion peut s’affirmer également face à la mondialisation. Voici un titre qui décrit fortement l’intensité de ce qui se trame dans le monde par ceux qui en détiennent encore des rênes importantes : La farce et l’agenda diabolique d’un « verrouillage universel ».

Il est donc inscrit dans l’ordre cosmique que, dès qu’un être humain s’engage,  il est animé d’une force d’évolution qui l’incite à traverser le stade soumis pour découvrir des potentiels nouveaux afin de passer au stade plus ou moins prolongé de la révolte de l’adolescence afin de  s’épanouir dans le stade adulte et créatif, pour autant qu’il soit attentif à son élan de vie profond.

L’étape actuelle que nous vivons, décrite puissamment par Marc Halévy, se présente comme un merveilleux terrain d’entraînement pour nous permettre d’évoluer selon les stades qu’illustre bien  la chenille vivant une transmutation dans sa chrysalide pour s’envoler dans le papillon libre de découvrir un monde bien plus vaste!

Marie-France de Meuron

source : http://mfmeuron.blog.tdg.ch

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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