Commentant la démission d’un Général des Armées par exemple, non pour déplorer l’affaiblissement de l’État qui en découlerait ; « Le chef d’état-major de l’armée française a démissionné ce matin. » Ce retrait fait suite à une semaine de tension au plus haut niveau de l’État français, représenté par le président Emmanuel Macron. En cause, la coupe sévère du budget de l’armée concoctée par le nouveau gouvernement.
Tout ceci a fait dire à M. de Villiers : «Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée», écrit le général.
Au-delà donc des évènements (que vous pouvez lire ci-dessous), cette défection représente pour nous, une nouvelle étape franchie dans la déconstruction des États de droit dans lequel s’inscrit dans le marbre la chose publique. Lire l’intégralité de l’article via OD ► https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2017/07/19/demission-pierre-de-villiers-la-deconstruction-des-etats-se-poursuit/
Le vrai rôle incontestable de l’État, la raison d’être du pouvoir et des autorités, hors pensée anarchiste, sont les fonctions régaliennes : police, défense et justice ; Source Contrepoints, 15/07/2016 ;
Mais précisément ici et là, parce que nous développons une pensée anarchiste rejetant le vrai rôle incontestable de l’État et la raison d’être du pouvoir et des autorités. Notre réflexion tendant même vers l’anarcho-indigénisme, comme Gustav Landauer s’en est le plus approché et comme on peut le lire dans son œuvre phare L’appel au socialisme : pour la société des sociétés, 1911 2nde édition de 1919 et en version PDF N° 9 de 53 pages (essentiel de traduction par R71).
~~~~▼~~~~
Changeons de paradigme politique en changeant d’attitude envers l’État (Gustav Landauer)
A lire : « Appel au socialisme », pour la société des sociétés, Gustav Landauer (1911, 1919)
De faibles hommes d’état, un peuple encore plus faible !
Gustav Landauer | Der Sozialist, décembre 1910
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ► URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/07/19/changeons-de-paradigme-politique-en-changeant-dattitude-envers-letat-gustav-landauer/
Un homme pâle, nerveux, malade et faible est assis et écrit à son bureau. Il gribouille des notes sur une feuille de papier. Il compose une symphonie. Il travaille avec diligence, utilisant tous les secrets de son art qu’il a patiemment appris. Lorsque la symphonie est jouée, cent cinquante hommes jouent dans l’orchestre ; dans le troisième mouvement, il y a dix timbales, quinze instruments de percussion et un orgue. Dans le mouvement final, un chant en 8 parties chanté par un chœur de 500 personnes est ajouté ainsi qu’un orchestre annexe de fifres et de tambours. L’audience est fascinée par la puissance et la vigueur imposées.
Nos hommes d’état et politiciens ainsi que de plus en plus notre classe dirigeante, nous rappellent ce compositeur qui ne possède en fait aucun pouvoir, aucune puissance, mais qui permet à la masse d’apparaître puissante. Nos hommes d’états et politiciens cachent également leur faiblesse et leur incompétence derrière un orchestre géant obéissant volontairement à leurs ordres. Dans ce cas-ci, l’orchestre est le peuple en arme, l’armée.
Les voix courroucées des partis politiques, les plaintes des citoyens et des travailleurs, les poings fermés dans les poches des gens, rien de tout cela ne doit être pris sérieusement par le gouvernement. Ces actions manquent de la force habituelle parce qu’elles ne sont pas soutenues par les éléments généralement les plus radicaux de chaque peuple : les jeunes hommes de vingt, vingt-cinq ans. Ces hommes sont dans les régiments militaires sous le commandement de notre gouvernement inepte. Ils appliquent chaque ordre sans questionnement. Ce sont eux qui aident à camoufler les vraies faiblesses du gouvernement, qui permettent de les maintenir indétectables, à la fois dans le pays et à l’extérieur.
Nous les socialistes (NdT : ce terme dans la bouche ou de la plume d’un anarchiste du début du XXème siècle n’a évidemment pas du tout la même signification qu’aujourd’hui, c’est l’évidence même… Il n’y a plus de socialisme aujourd’hui, il n’y a plus que le libéralisme bobo, le réformisme mielleux approbateur et complice des turpitudes étatico-capitalistes ne faisant que maintenir le statu quo oligarchique en place) savons comment le socialisme, la communication immédiate des véritables intérêts, a lutté contre la règle des privilégiés et leur politique fictive depuis plus de cent ans. Nous voulons continuer à renforcer cette puissante tendance historique, qui mènera à la liberté et à la justice sociale. Nous voulons y parvenir en réveillant l’esprit et en créant des réalités sociales différentes. Nous ne sommes en rien concernés par la politique d’État.
Si les pouvoirs dénués d’esprit et la politique violente gardaient suffisamment de force pour créer de grandes personnalités comme des politiciens forts ayant une vision et une énergie, alors nous pourrions avoir du respect pour ces hommes même s’ils étaient dans le camp ennemi. Nous pourrions même concéder que les vieux pouvoirs continueront à s’accrocher au pouvoir pendant quelque temps encore. Mais il devient de plus en plus clair et évident que l’État n’est pas fondé sur des hommes à l’esprit fort et au pouvoir naturel. Il est en revanche de plus en plus fondé sur l’ignorance et la passivité du peuple. Ceci vaut également pour les moins heureux, les masses prolétariennes. Les masses ne comprennent pas encore qu’elles doivent fuir l’État et le remplacer, qu’elles doivent construire une alternative. Ceci n’est pas seulement vrai en Allemagne, c’est aussi le cas dans bien des pays.
D’un côté nous avons le pouvoir de l’État et l’impuissance des masses, qui sont divisées en individus impuissants et de l’autre, nous avons l’organisation socialiste, une société des sociétés, une alliance d’alliances, en d’autres termes : un peuple. La lutte entre ces deux côtés doit devenir réelle. Le pouvoir des États, le principe de gouvernement et ceux qui représentent le vieil ordre politique, vont devenir de plus en plus faible. Le système dans sa totalité disparaîtrait sans laisser de traces si le peuple commençait à se constituer en tant que peuple en dehors de l’État. Quoi qu’il en soit, les gens n’ont pas encore compris cela. Ils n’ont pas encore compris que l’État va remplir une certaine fonction et demeurer une inévitable nécessité aussi longtemps que son alternative, la réalité socialiste, n’existe pas.
On peut retourner une table et casser une vitre ; mais ceux qui croient que l’État est aussi une chose ou un fétiche qui peut être renversé ou brisé sont des sophistes et des croyants en la parole. L’État est une relation sociale. Une certaine façon avec laquelle les gens se relient entre eux. Elle peut-être détruite en créant une autre relation sociale ; c’est à dire en faisant que les gens interagissent différemment entre eux. L’État peut être détruit en créant de nouvelles relations sociales. Le monarque absolu clame : “L’État c’est moi !” Nous, qui nous sommes enfermés dans l’État absolu, devons réaliser et comprendre la vérité : Nous sommes l’État ! Et nous le resterons aussi longtemps qu’il n’y a rien de différent, aussi longtemps que nous n’ayons pas créé les institutions nécessaires pour une véritable communauté et une société vraie d’êtres humains.
~~~~▲~~~~
Des organisations marchent contre le projet de loi instaurant «l’état d’urgence permanent»
Juste avant que le Sénat ne vote le projet de loi antiterroriste le 19 juillet, plusieurs organisations ont défilé dans les rues de Paris pour dénoncer les mesures liberticides qu’il inscrit dans le droit commun.
Plusieurs organisations avaient lancé un appel à manifester à Paris le 18 juillet contre le projet de loi antiterroriste qui a été adopté le lendemain par le Sénat.
Parmi celles qui ont marché de Saint-Michel jusqu’au Sénat le 18 juillet, était notamment présent le Syndicat de la Magistrature. Très critique du texte, ce dernier juge notamment que «la continuité entre l’état d’urgence et le présent projet est évidente» et demande «son retrait pur et simple». Lire l’intégralité de l’article sur Alter Info ► http://www.alterinfo.net/notes/Des-organisations-marchent-contre-le-projet-de-loi-instaurant-l-etat-d-urgence-permanent_b15845194.html
▼
Soyez résolus de ne servir plus et vous serez libres !
Et pourtant ce tyran, seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni même de s’en défendre ; il est défait de lui même, pourvu que le pays ne consente point à la servitude. Il ne s’agit pas de lui rien arracher, mais seulement de ne lui rien donner.
Étienne de La Boétie, extrait du Discours de la servitude volontaire
MàJ du 9 août 2019 avec la nouvelle version PDF du Discours de la servitude volontaire préambule de R71 et de François Rabelais
Macron a été mis là pour nous péter les gencives et ça commence à saigner et à faire mal. Pourtant depuis plus d’un an, sur ce blog je vous alerte des réelles visées des psychopathes aux manettes avec la mise en place de Trump, puis de Macron/Jupiter 1er qui a son diplôme de « psychopathe » en mains ► Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons ! Édito de la CNT-SO.
Nous reste à convaincre, non à vaincre que nous sommes TOUTES et TOUS dans la même galère et la seule chose à vaincre c’est cette foutue inertie de départ :
Prise de conscience individuelle ► Prise de conscience collective ► Boycott et Organisation parallèle ► Désobéissance civile ► Réorganisation politico-sociale ► Changement de paradigme
Pour l’essentiel, nous (les peuples), sommes coincés entre les phases 1 et 2 ou 2 et 3.
Pourquoi ? Parce que le formatage propagandiste a la vie dure et le matraquage idéologique néfaste continue, cela change, mais lentement.
Le plus dur est toujours de vaincre l’inertie de départ : Prenons un grand portail d’usine coulissant en fer/acier. Il est lourd et il faut s’arque bouter pour le mettre en branle initialement, une fois en mouvement, si on atteint une certaine vitesse, on peut pousser le portail qui coulisse avec deux doigts et maintenir la vitesse d’ouverture relativement constante.
Dans notre schéma, les phases 1 et 2 sont la poussée initiale, c’est dur… en phase 3 et 4 c’est bien plus facile car le momemtum est créé, les dernières phases se font avec deux doigts…
L’un des buts de l’oligarchie, et en France nous en avons la preuve avec la mise en place de Macron, véritable cheval de Troie américain à l’Élysée et seconde taupe zunienne, est de maintenir la masse en phase 1 et 2 de façon à ne jamais atteindre le momentum nécessaire pour l’ouverture du portail en grand.
Parce que de l’autre côté du portail ; c’est l’émancipation !…
Et ils le savent… C’est pourquoi la grille totalitaire se met en place et va se refermer sur nos tronches, dans un grand Clac, puis Klang et enfin Slang… Parce qu’il sera bien tard, alors qu’on était prévenu que lorsqu’ils en auraient fini avec les indigènes/autochtones/Natifs/Nations premières, ce serait notre tour, à tous. Puisque nous sommes tous des colonisés alors que NOUS SOMMES LA SOLUTION !
Et pour autant, TOUT n’est pas à réinventer, à réécrire, juste changer radicalement notre mode pensée car nous avons bien compris, comme le disait Einstein que : « vous ne pouvez pas résoudre un problème en gardant le même processus mental » et plutôt que de combattre Macron, son gouvernement-carpette-serpillère, l’État et ses institutions : IGNORONS-LES et CHANGEONS D’ATTITUDE envers L’ÉTAT :
Ignorons le Système ► Ignorons l’État et ses institutions ► Créons les bases solidaires de la Société des sociétés organique ► Réfléchissons et agissons en une praxis commune ► Adaptons le meilleur, le sublime de l’ANCIEN au NEUF
Pour y parvenir, toutes les versions PDF sont en lecture, téléchargement, impression, diffusion et partage libres et gratuits en suivant ce lien ► https://jbl1960blog.wordpress.com/les-pdfs-realises-par-jbl1960/
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec