La gestion de la crise cache mal une espèce de coup d’État de l’oligarchie

La gestion de la crise cache mal une espèce de coup d’État de l’oligarchie

par Liliane Held-Khawam.

« L’état d’urgence sanitaire prolongé de 2 mois.

Des « brigades » seront chargées d’identifier les cas contacts des personnes testées positives

Possibilité de placement à l’isolement »

(Source BFM)

Les autorités de nombreux pays dits développés et riches ont étalé au grand jour une gestion largement insatisfaisante de la crise déclenchée par le COVID-19. La déclaration de l’état d’urgence qui flirte avec la loi martiale pour une épidémie plus modeste que celle d’une grippe saisonnière a assommé tous les amoureux de liberté qui veillent jalousement sur les textes de lois, supposés la préserver d’abuseurs éventuels.

La mise en place d’un confinement autoritaire – avec son cortège de faillites d’entreprises et autres traumatismes psychologiques de masse -, unique en son genre dans l’histoire de l’humanité en a sidéré plus d’un.

Autre surprise est la rapidité avec laquelle la cyberéconomie s’est déployée sans difficultés majeures tant au niveau de la connectivité que des pannes de courant. La gestion de la crise a été hautement performante au niveau technologique, contrairement à la gestion de la communication et la transmission des informations destinées au grand public qui entendait parfois simultanément la chose et son contraire.

Comment expliquer ce contraste qui voudrait que l’aspect le plus complexe et le plus lourd de la crise ait été géré avec une facilité déconcertante dans des pays qui étaient en rupture de stocks de produits sanitaires les plus élémentaires, ou dont les responsables n’hésitaient pas à carrément censurer les médicaments qu’un médecin avait le droit de donner ou pas ?

Comment expliquer qu’aucune anticipation de l’épidémie n’ait été mise en place ? Nous avons eu l’occasion de présenter des manifestations regroupant des milliers de gens avoir lieu sans la moindre action de prévention sanitaire (JO de la jeunesse à Lausanne, nombre de voyageurs de retour de Wuhan -Chinois ou pas- non contrôlés aux frontières, des matchs de foot avec une forte présence de participants et supporters italiens en provenance de la région les plus atteintes par l’épidémie, etc) ?

Nous répondrons ainsi à ces questions : le COVID-19 a été l’occasion en or qui a servi à tester le fonctionnement technologique qui devrait cadrer le Nouveau Monde. Car, bien que silencieuse, une révolution technotronique fait rage depuis plusieurs décennies. Rhabillée de couleurs droits-de-l’hommistes, celle-ci revisite le concept de liberté et libertés fondamentales, l’utilité du droit à une vie privée et une protection de celle-ci… pour le bien de tous, bien évidemment.

Ce concept signifie l’avènement d’une ère de la société sous contrôle. 

Et de nous souvenir de ce qu’avait annoncé dès les années 60-70 Zbigniew Brzezinski, conseiller de Jimmy Carter. Alors qu’il vantait dans son texte la gestion par les banques internationales et les corporations multinationales, Brzezinski écrivait :

« L’ère technotronique implique l’apparition progressive d’une société plus contrôlée. Une telle société serait dominée par une élite, débarrassée des valeurs traditionnelles. Bientôt, il sera possible d’assurer une surveillance presque continue de chaque citoyen et de maintenir des fichiers complets à jour contenant même les informations les plus personnelles sur le citoyen. Ces fichiers feront l’objet d’une récupération instantanée par les autorités ».

Ce projet est financé par ceux qui ont l’argent et les ressources. Les États que nous voyons ont une réalité virtuelle. Ils sont morts de facto bien qu’ils continuent à transmettre les derniers pouvoirs à la superstructure supranationale (globale en fait), et à prendre des mesures que l’on pourrait qualifier d’autoritaires, voire de totalitaires à l’encontre des populations. Pour le bien du climat, etc. etc. etc.

Ces élites locales très dévouées aux nouveaux patrons de la planète (ils savent où se trouve le pouvoir réel et final) ont révolutionné la sphère publique en la digitalisant. Voilé qui correspond à la vision du projet de M Brzezinski et ses actuels successeurs. Par la numérisation, cette élite locale va ouvrir tous les bâtiments privés et publics aux leaders de la révolution technotronique, patrons de ce qui est connu aujourd’hui sous le sigle des GAFAM.

La gestion administrative voulue par Saint-Simon a muté en cyberadministration gérée de près par l’élite financière qui détient l’ensemble des leviers des GAFAM. Grâce à la cyberadministration, avec par exemple son école numérique, l’installation d’un cyber-empire va être accélérée. Ses citoyens vont muter en ressources humaines, puis en cyborgs.

Les gouvernants locaux de la Suisse font muter les territoires en cyberespace, les citoyens deviendront tôt ou tard traçables. Officiellement, car le sont probablement déjà depuis un bon moment…  Deux problèmes sont posés de fait. Le premier est qu’il y a obligatoirement transfert du système informationnel et donc de l’administration du pays à des tiers privés. Le deuxième est que la chose s’est faite par des individus qui profitent du pouvoir lié à leur fonction pour métamorphoser un Etat hors de tout mandat législatif, et surtout sans l’accord explicite des habitants.

Ainsi par exemple, le gouvernement suisse a procédé par contrats et accords dans le but d’escamoter les débats qui auraient pu empêcher la restructuration du territoire national dans les délais voulus. Pourtant, il s’agit de la vie des habitants actuels et futurs qui est engagée dans ces processus. De fait, les citoyens financent les salaires de gens qui potentiellement travaillent contre leur sécurité et leur droit à l’existence en tant qu’être humain non « augmenté » par la technologie, et parfaitement aptes à prendre librement les décisions qui les concernent.

Pareil modèle de gouvernance pour le moins intrusif s’oppose frontalement à celui d’un État dotée d’un Constitution qui garantit un cadre restreint à l’omnipotence d’un individu ou d’un clan.

La crise du COVID-19 a permis d’étaler au grand jour l’autoritarisme de l’État local soumis aux injonctions de quelques privés financeurs et donc donneurs d’ordres. Il suffit de suivre les médias mainstream pour mettre les noms qui manquent ici.

Certains peuples ont du coup réagi. Nous apprenons que :

  • Un tribunal d’arrondissement de Prague a redonné aux Tchèques une plus grande liberté. Le tribunal a décidé il y a quelques jours que les restrictions de sortie à cause du Corona ne reposaient pas sur une base juridique suffisante et étaient donc inadmissibles.
  • En Israël, un tribunal a décidé que la surveillance des téléphones portables des patients atteints de virus doit être arrêtée en raison de l’absence de base juridique.
  • En Bavière, l’interdiction de vente des grands magasins a été déclarée inconstitutionnelle par la cour.

Dans le même article de la Weltwoche « Corona et la violation de la Constitution », Andreas Kley, expert en droit constitutionnel dénonce le fait que le Conseil fédéral gouverne le pays avec une « loi d’urgence »… Selon lui, c’est contraire à la constitution.

Et le journal de poursuivre :

La question de savoir si le Conseil fédéral agit légalement dans la crise du Corona occupe désormais aussi le Parlement. L’autorité suprême de la Confédération, qui s’est cachée au milieu de la session de printemps et a laissé la question à l’exécutif pendant des semaines, veut clarifier si le gouvernement de l’État a été autorisé à faire ce qu’il a fait : restreindre de façon draconienne les droits fondamentaux, décider de prêts se chiffrant en milliards ou intervenir dans les droits politiques. De plus en plus d’experts en droit constitutionnel se joignent au chœur, exprimant des réserves et disant que les fondements et les limites de la « loi d’urgence » devraient être discutés. Andreas Kley, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Zurich, est déjà allé plus loin : il considère que l’action du Conseil fédéral est inconstitutionnelle à plusieurs égards. Kley critique le fait que même les avocats aient donné l’impression que l’ordre constitutionnel serait actuellement suspendu, comme c’était le cas pendant la Seconde Guerre mondiale, et que le Conseil fédéral serait autorisé à exercer une dictature en vertu du droit d’urgence à cause du « Corona ». Mais ce n’est pas le cas.

Un regard sur la base juridique : lorsque le gouvernement national a fermé les écoles le 13 mars et interdit les grandes assemblées, il a notamment fondé son décret sur l’article 185, paragraphe 3, de la Constitution fédérale. Cet article autorise le Conseil fédéral à édicter « des ordonnances et des décrets pour faire face à des troubles graves de l’ordre public ou de la sécurité intérieure ou extérieure, survenus ou imminents ». Ces ordonnances sont limitées dans le temps ». Trois jours plus tard, dans une étape supplémentaire, le gouvernement fédéral a introduit des contrôles aux frontières et a fermé des magasins et des restaurants. Désormais, il ne se réfère plus à la Constitution, mais à l’article 7 de la loi sur les épidémies (LEp) : « Si une situation extraordinaire l’exige, le Conseil fédéral peut ordonner les mesures nécessaires pour l’ensemble du pays ou pour certaines parties du pays.

Avec l’article 7 de la LEp, le Parlement a créé ce que le pouvoir exécutif considère comme une norme onirique. Sa formulation est si large qu’elle donne au gouvernement des super pouvoirs, pour ainsi dire : tant que le Conseil fédéral estime que l’épidémie n’est pas maîtrisée – ce qui peut prendre un certain temps – il est le patron et peut décider d’autant de mesures anti-épidémie qu’il le juge nécessaire. « Sans avoir à fixer un délai pour ces mesures ou à les faire approuver par le Parlement par la suite », déclare l’expert en droit constitutionnel Kley. « Et il est également autorisé à s’écarter des lois fédérales existantes. Le Parlement lui a expressément donné ce pouvoir dans la LEp« . Kley considère donc que les interdictions d’école, les fermetures de magasins ou les interdictions de rassemblement basées sur la LEp sont légalement autorisées.

Par un système astucieux, et des cadres peu ou pas définis, 7 personnes ont la possibilité désormais de nous faire :

  • basculer dans une dictature au nom d’une épidémie
  • de nous faire vacciner par des mesures coercitives et de nous inoculer par la même occasion d’éventuelles nanoparticules qui nous font quitter le monde de l’humain et ouvrir dangereusement celui du transhumanisme.
  • de nous obliger à porter sur nous sous forme de puçage notre carnet de vaccination, sésame pour pouvoir circuler (plus jamais librement dans tous les cas) un minimum pour aller travailler.
  • d’autoriser selon la volonté de l’OMS le triage d’individus, et la séparation des membres d’une même famille.
  • de transmettre vos données à des tiers privés au nom du big data.
  • de vous faire enregistrer votre voix, visage, etc. par des tiers privés.
  • de nous rendre traçables à tout moment de notre vie, nous privant du coup de tout espace privé.
  • de supprimer et de confisquer les biens privés pour mieux financer et soutenir les gros groupes financiarisés et globalisés.
  • de laisser crever petits entrepreneurs, artisans,… au nom d’un confinement dont l’ampleur peine à se justifier.
  • admettre que des personnes d’un certain âge sans moyens financiers n’ont plus besoin d’être soignées

Par conséquent, le problème qui se pose face aux 7 représentants de la Confédération n’est pas une simple querelle juridique, mais plutôt d’un changement de cap fondamental du droit constitutionnel, qui sera significatif bien au-delà de la période Corona et que Kley considère comme « colossalement mauvais ».

« Si l’on commence à réinterpréter l’article 185, alinéa 3 de la Cst et que l’on en déduit un pouvoir juridique d’urgence illimité du Conseil fédéral, cela augmente le pouvoir du gouvernement et de l’administration – au détriment de la démocratie et du fédéralisme ».

Pour l’expert en droit constitutionnel, ce sont donc aussi des tendances étatistes qui animent la « pensée du droit d’urgence » et qui, malheureusement, ne rencontreraient guère d’opposition de la part des parlementaires actuels. Et pour cause, combien de ces personnes sont à l’heure actuelle financées par les lobbies de la finance, de la santé, et de la BigTech ? Pour rappel, selon Motherboard, le poids des géants du web est devenu tel que l’Internet Association, lobbyiste en faveur de Microsoft, Google ou Amazon a contré avec succès un projet de loi permettant à des utilisateurs d’aller en justice s’ils étaient enregistrés à leur insu par une enceinte vocale

Par conséquent, à cause de la révolution cybernétique, l’omnipotence d’un gouvernement devenu autoritaire transmettra de par le montage de l’infrastructure aussi bien publique que privée ses prérogatives aux constructeurs de ce matériel, à ses gestionnaires, et aux dépositaires du big data.

Le COVID-19 se révèle toujours plus en tant qu’essai grandeur planétaire de la mutation de notre monde en machine informationnelle posthumaniste. D’ailleurs, dans un article publié à l’instant Satya Nadella, le patron de Microsoft, dont les activités de cloud (informatique à distance) sont bien placées pour profiter de la distanciation sociale déclare : « Nous venons d’assister à deux ans de transformation numérique en deux mois ».

Au fait, les tenants du marché de la haute finance trouvent tout ce déroulé à leur goût : « Séance historique également car les indices US (+3 à +3,6% à mi-séance, le S&P500 teste 2.950) pulvérisent les plus fortes hausses mensuelles jamais observées en 135 ans, au-delà des records de janvier 1987, de décembre 1991. (…) Le CAC40 (+2,2% ce 29/04) explose de +6,3% en 72H, le DAX30 de +7,4% ».

Liliane Held-Khawam

*

Extrait du livre Coup d’État planétaire

La cyberadministration est donc une source de business. Pourtant, elle représente bien plus que cela. Elle concrétise la dernière touche du transfert de pouvoir et de puissance de la part des représentants du public vers l’oligarchie. « En octobre 2017, la Suisse a signé une déclaration élaborée conjointement par l’UE et l’AELE en matière de cyberadministration. La Declaration on eGovernment contient six principes centraux en matière de cyberadministration et servira de base commune pour poursuivre la numérisation de l’administration aux niveaux national et international, notamment par le transfert de connaissances »[1].

La Suisse n’est pas membre de l’UE, mais elle exécute les desiderata de la Commission avec beaucoup de zèle. Il faut dire que les mêmes entreprises globales y ont trouvé un espace de lobbying de premier choix. Le Conseil fédéral a adopté le 5 septembre 2018, sa stratégie « Suisse numérique ». Une occasion de créer un groupe de travail sur l’intelligence artificielle, et de soutenir des initiatives dans les domaines des smart cities (villes intelligentes) qui promettent à leurs habitants encore plus de surveillance et peut-être moins de mobilité. Selon nos représentants fédéraux, la transformation numérique permet un développement durable. Qu’en pensent les citoyens ? Ils n’en savent rien ou pas grand-chose, dans la mesure où les procédures démocratiques ont été remplacées par des stratégies, des accords, ou conventions négociées loin des caméras. Voici donc une des applications de cette Suisse numérique, qui va changer le quotidien de tout un chacun. Plus encore, elle va altérer les libertés fondamentales, voire la nature humaine, avec un but affiché de croissance économique !

Les plus hautes autorités du pays travaillent d’arrache-pied à construire un egouvernement, doté d’une cyberadministration. Une restructuration par la technologie de pointe qui tendra à liquider ce qu’il reste encore de la chose publique, de libertés fondamentales ou d’autorité centrale. C’est par une simple convention que « La Confédération, les cantons et les communes mènent une stratégie commune en matière de cyberadministration, qui se fonde sur l’idée directrice suivante : « La cyberadministration va de soi: des prestations administratives transparentes et efficaces fournies de manière entièrement électronique à la population, aux acteurs économiques et au secteur public. L’ancienne stratégie de cyberadministration datant de 2007 a été remaniée et la nouvelle version a été adoptée par la Confédération, les cantons et les communes fin 2015 ». Or, fait important : ce projet ne bénéficie pas de loi fédérale.

Le but de la cyberadministration[2] est de numériser et dématérialiser les 3 étages institutionnels de l’administration centrale et ses partenaires. Or, en Suisse, les modifications d’ampleur de ce genre doivent normalement être présentées aux élus et au peuple pour approbation. Pour une raison ou une autre, les procédures démocratiques n’ont pas été respectées. Grâce à un montage de structures faîtières, les aléas de la démocratie ont été neutralisés. Cela a facilité d’autant la mise en œuvre de la mutation du pays. Les spécialistes devraient se pencher un jour sur la légalité et la conformité constitutionnelle de la chose…

Nous pouvons dire qu’un système parallèle à celui de la Constitution a été monté hors de toute légitimité et de tout mandat démocratique. Le regroupement des cantons, villes, et communes en associations/conférence/Union autonomisées, contourne les risques potentiels de refus ou de retard inhérents à la structure confédérale. Avec les bonnes personnes à leur tête, ces organisations permettent de centraliser les prises de décisions stratégiques. C’est dans ce genre de stratégie que nous voyons l’utilité de l’agencification, de la légalisation des partenariats multiples, de la révolution NPM, des PPP, et autres corporatisations.

Cette astuce a permis au Conseil fédéral de signer un accord-cadre[3], un contrat donc, avec la faîtière des cantons, qui à son tour répercute le contenu sur communes et villes. C’est par un mécanisme inconnu du citoyen, et hors de la démocratie, que la volonté de constituer un egovernement, doté d’une cyberadministration, a vu le jour[4].

Extraits de l’accord-cadre :

Art.1 Objet

  1. La présente convention-cadre règle la collaboration entre la Confédération et les cantons pour la mise en œuvre de la stratégie suisse de cyberadministration dès 2016.
  2. Elle crée à cet effet l’organisation « Cyberadministration suisse » et ses organes. »…

Art.2 Collaboration

  1. La Confédération, les cantons et les communes (collectivités publiques) s’engagent à mettre en œuvre la stratégie suisse de cyberadministration de manière coordonnée.

Ils s’assistent mutuellement en vertu de la présente convention-cadre[5] pour concrétiser l’idée directrice commune qui préside à celle-ci. Pour leur domaine, ils se basent sur les décisions des organes prévus dans la convention-cadre et partagent, dans le cadre des prescriptions légales, des idées, des méthodes et des solutions avec leurs partenaires.

Projets stratégiques

  • Guichet unique pour les entreprises : mise en place d’un guichet unique qui permettra aux entreprises d’effectuer leurs démarches avec les autorités suisses de manière entièrement électronique.
  • eID Suisse : création des conditions nécessaires à la mise en place d’une identité électronique valable en Suisse et à l’étranger
  • Fédération suisse d’identités : mise en place d’une fédération suisse d’identités grâce à laquelle les utilisateurs pourront accéder à divers services en ligne à l’aide des mêmes procédures d’enregistrement
  • Validation de signature : diffusion nationale du système de validation de la signature
  • eOperations Suisse : mise en place d’une organisation de développement et d‘exploitation de solutions de cy­beradministration communes.
  • eDéménagementCH : diffusion de l’annonce de déménagement par voie électronique dans toute la Suisse
  • Vote électronique : coordination de la mise en place du vote électronique dans toute la Suisse
  • eTVA : développement de la procédure de transmission électronique des décomptes de la TVA à l’échelle de la Suisse
  • Service national des adresses : Création d’un service d’adresses commun pour la Confédération, les cantons et les communes.

Prestation stratégiques

  • Accès de la population aux prestations numérique : exploitation et développement du portail ch.ch
  • Normalisation : élaboration et suivi des normes pertinen­tes pour les projets du plan stratégique
  • Coordination technique entre les collectivités publi­ques : encouragement à la participation des autorités cantonales et communales au plan stratégique de la cyberadministration suisse
  • Coordination pour les questions juridiques : Favoriser la détection des obstacles juridiques et d’éventuels besoins législatifs ainsi que faciliter le transfert de connaissances entre les administrations en matière de questions juridiques

Projets et prestations stratégiques se multiplient. Les CFF, la Poste et Swisscom, anciennes régies publiques transformées en sociétés anonymes, tiennent une place prépondérante dans le cadre de cette mutation historique. Si Swisscom a ouvert son capital-actions à des tiers privés, les deux autres entreprises appartiennent encore à la Confédération. Pourtant le management décisionnaire de ces entreprises est en mains privées. Il est donc libre de ses décisions, investissements, et autres alliances stratégiques intra et internationaux.

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[1] Ces principes seront pris en compte lors de la révision en cours de la Stratégie suisse de cyberadministration, qui devrait entrer en vigueur en 2020. https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/55008.pdf

[2] Une appli de service public pourrait être installée par défaut sur tous les nouveaux smartphones, 01net.com, avril 2019

[3] « Convention-cadre de droit public concernant la collaboration en matière de cyberadministration en Suisse 2016 –2019 », novembre 2015

[4] « Historique et avenir ». egovernment.ch

[5] « Une convention-cadre de droit public fixe les modalités de la collaboration en matière de cyberadministration en Suisse et définit l‘organisation et le financement nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie. Une première convention-cadre est entrée en vigueur en 2008 et a été légèrement modifiée en 2012. Le Conseil fédéral et la Conférence des gouvernements cantonaux ont adopté une version remaniée de la convention-cadre pour la législature 2016–2019. »

source : https://lilianeheldkhawam.com

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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