par Marc Gébelin
Les médecins de Molière mettaient des noms latins sur les maladies qu’ils ne comprenaient pas. On met toujours des mots d’origine latine ou grecque sur les maladies mais on est certain de les comprendre. Quand pas de Corona on trouve du Sars, du Sida, de la fièvre de Lhassa, et on est sûr qu’on comprend même si le mot reflète une forme changeante. Les chercheurs parlent de mutation. Un virus mute, c’est sa façon d’être au monde. Dans l’antiquité, les dieux mutaient, se métamorphosaient. Le spécialiste c’était Protée. Il savait tout du passé et du présent, et prédisait l’avenir, sorte de mutant, mais il se gardait bien de partager son savoir concernant ses mutations. Sorte de virus antique, pour le consulter il fallait le capturer par surprise durant sa sieste ou bien disposer d’un microscope électronique. Mais même capturé, il pouvait encore prendre toutes les formes qu’il voulait afin de s’échapper en mutant et re-mutant.
Les virologues en sont là, au grand désespoir de Bill Gates qui voudrait trouver un vaccin pour le Covid19 avant qu’il ne mute en 20 ou en 21. Protée a donné protéines, ça tombe bien les virus en sont pleins, donc là encore on est en pleine mythologie. Cette plénitude est bien embarrassante même pour Raoult qui est familiarisé avec les choses protéiformes aussi bien de la microbiologie que de la politique. D’ailleurs il a tout du mutant lui-même, demi-dieu de l’épidémie, mi Abraracourxis mi Assurancetourix, il dirige le bel institut de Marseille et charme les Marseillais. Le monde entier connaît son Centre sauf les pitres du conseil médical de Macron. Médecin non moliéresque, Raoult fait son boulot de médecin : guérir les malades. Les Titans du CERM, des technocrates du médical, le lui ont reproché en criant sur les toits que l’essentiel était de faire des essais en double aveugle avant de prescrire un remède dont les effets sont connus depuis 60 ans. Abraracourcix n’a pas sorti la cithare.
Un autre trublion de 85 ans s’est cru autorisé à intervenir dans la querelle, un certain Luc Montagnier. Découvreur du VIH, il a viré sa cuti et est passé à l’homéopathie en expliquant urbi et orbi que la « mémoire de l’eau » de Benveniste, dont tous les pitres s’étaient moqués il y a vingt ans, était une prodigieuse découverte qui laissait loin derrière Descartes et son animal-machine. Sur le plateau de Cnews il n’a pas parlé d’homéopathie, ça aurait fait tâche, mais de manipulation de virus et qu’à Wuhan, selon lui, il s’en serait passé de belles. Le sarcov ne serait pas tout à fait frère de lait de la chauve-souris mais d’un peu de sidaïque à qui on aurait extrait de son virus pour le cloner à celui de l’animal bienveillant confiné le jour dans sa grotte. Ceci bien sûr en vue du bien être de l’humanité toute entière car les sidaïques se comptent par millions parait-il. Et il conclut que ce virus allait s’autodétruire parce que la Nature n’aime pas les chimères, fussent-elles pour la bonne cause.
Cri d’orfraie des vaccinalistes avec le milliardaire criminel Gates en tête, pour crier plus fort encore que d’habitude que rien ne remplacera le vaccin… qui n’existe pas. Chez nous, comme pour Raoult, la Bête du Cerm-Gevaudan, ce Beowulf, ce canis lupus à plusieurs têtes, est sorti de sa forêt où habituellement il hurle à la mort avec des Buzyn et des Levy, pour dire qu’un prix fut-il Nobel, c’est de l’arnaque.
La cerise sur le gâteau c’est maintenant le blogger, Silvano Trotta qui se fait un plaisir de suivre le combat aux premières loges et avec un tel talent que son site est devenu le site de rencontre des médecins français dégoutés de la bêtise crasse de Macron et ses « conseillers ». Ce Silvano, Gilet Jaune de la Médecine Naturelle, cet explorateur très au courant des Ovni et des fakes Apollo, du 11 au 17, s’est désormais fait une réputation de citoyen charitable comme l’aime le bon peuple. Ce bon peuple qui hélas, trop crédule dans la science ou ce qui en tient lieu, se laisse abuser par des médecins qui sont toujours de Molière, et ingurgite toutes les potions putrides de Big Pharma, néonazi de service qui expérimente ses molécules sur les prisonniers du camp de concentration de la doxa mais sans double aveugle. Selon la doxa, la maladie est un être méchant qui s’attaque à un être gentil, l’homme, et que donc « il ne méritait pas d’être sur la terre » et qu’il faut l’exterminer sans pitié avec les armes lourdes que sont les « molécules » sorties, comme c’est étrange, de labos presque de niveau P4 pour le secret, et qui désormais poussent sur la planète comme des champignons… vénéneux.
Marc Gébelin
source:https://www.dedefensa.org/article/un-peu-de-sars-ou-de-covid
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