Bonjour camarade. Malheureusement, cela dépendra de ton caractère. Moi je suis parfois un peu trop rentre-dedans, sec et maladroit avec la plupart des français par exaspération, par tristesse de voir leur esprit autant malmené par la propagande. Mais, avec le recul (j’ai découvert E&R vers 18 ans, j’en ai 27 désormais) je te conseillerai ces deux choses :
Soit honnête mais pas prêcheur. Même et surtout pour ceux qui vont se mettre à t’écouter les yeux brillants, ne les alimente pas. Ils ne sont d’aucune utilité étant donné qu’ils ne travaillent pas leur intelligence par eux-même. Aucun intérêt à être un semi-gourou pour attardés. Tes amis, ta famille doivent juste voir que tu penses différemment, que tu ne cherches pas la bagarre (mais que tu es prêt à te défendre), et qu’au contraire tu te comportes poliment, que tu sais te contrôler, donc que tu n’es pas fou comme la propagande voudrait faire croire.
Ensuite, grimpe socialement car c’est ta destinée. C’est forcé que tu sois amené à intéresser et être intéressé par d’autres personnes plus cultivés, à l’esprit plus affiné. Tu feras de nouvelles connaissances biens plus intéressantes, mais n’oublie pas d’être toujours droit avec tes amis et parents les plus proches d’aujourd’hui. Tu ne les changera pas, mais il ne faut jamais qu’ils puissent avoir de reproches à te faire sur ton attitude (« hautaine », « haineuse, « dédaigneuse », etc…). Tu penses différemment, tu as des centres d’intérêts qui évoluent, qui te plaisent mieux, mais tu n’as ni à forcer les autres à te suivre, ni à sentir les autres te retenir. C’est ton droit d’homme libre.
Ces donc les deux choses que j’ai retenu qui valent la peine d’être transmises : être respectueux et conscient de son propre chemin. Trouver une attitude mesurée et concentrer ses efforts sur l’étude, le travail. Le militantisme en famille ou entre amis, ça ruine les relations là où on devrait trouver le repos. Moi après avoir eu des clashs violents tout en restant ferme, le statu quo s’est instauré et avec amis ou parents qui pensent différemment on préfère parler de choses qui nous rassemblent et nous font passer du bon temps, plutôt que se faire du mal. La politique ne se fait pas en privée, mais dans l’espace publique.
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