Bonjour, camarade.
C’est avec plaisir que je vous regarde, maître Viguier, expliquer notre France à ce grand peuple. Il y a cinquante ans, j’apprenais péniblement quelques mots, quelques phrases de chinois dans « la chine en construction », mensuel illustré, explicatif de la révolution culturelle, puis de la lutte contre la bande des quatre. Contrairement à de nombreux pro-chinois de l’époque, je ne me suis pas retrouvé aux côtés de la guerre de Bush contre Saddam Hussein, ni aux côtés des capitalistes contre les toujours communistes de russes. J’ai appris le russe plus sérieusement que le chinois, et suis allé visiter la Russie à plusieurs reprises, au point d’être tombé amoureux de ce peuple. Aujourd’hui je vis dans un immeuble dont un tiers des habitants est chinois. Pas les meilleurs, ceux qui ont fui… soit le faim, soit le communisme, soit tout simplement la difficulté de progresser chez eux. Le café en bas de chez moi est tenu par un membre du Parti Communiste Chinois, avec qui j’entretiens des liens étroits, autour des commentaires de la situation politique…
J’ai découvert la pensée d’Alain Soral il y a bientôt quinze ans, grâce à la diabolisation mise en place contre Dieudonné M’Bala M’Bala. Je me suis petit à petit, prudemment (cela fait peur de devenir complotiste !), rapproché de son mouvement auquel j’ai fini par adhérer, naturellement.
De vous lire ici, à la manière d’un exemplaire de « La Chine en construction » (je lisais aussi « Pékin Information » !) inversé, expliquant notre pays devenu intellectuellement sous-développé au peuple chinois (qui n’est pas pour autant devenu intellectuellement sur-développé !), mais avec une attitude de confiance, comme celle que j’ai toujours maintenu, à l’égard d’une société, dont la force tranquille est impressionnante, mais une attitude également de partage de nos valeurs avec eux… Merci Maître Viguier. Et nos meilleurs souvenirs depuis les jours partagés chez Marco !
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