par Andre Vltchek.
À Hong Kong, tout a évolué selon le scénario écrit à Washington, à Londres et dans d’autres capitales occidentales : Les militants pro-occidentaux ont d’abord été identifiés, puis recrutés. Les émeutes ont été financées et soutenues ; la société, au moins dans une certaine mesure, a été déstabilisée. Quand le gouvernement n’a plus pu rester les bras croisés, quand il a finalement agi, les médias occidentaux se sont emballés, l’attaquant férocement pour « violation des droits » et pour « comportement antidémocratique ».
Ce n’est pas nouveau, vraiment. Des dizaines, voire des centaines, de gouvernements ont déjà été renversés, partout dans le monde, grâce à ce « libretto ».
C’est toujours fait « au nom de la liberté et de la démocratie », du moins sur le papier. En réalité, cette tragi-comédie burlesque et bon marché est réalisée pour une seule et unique raison : maintenir le pouvoir entre les mains des gouvernements occidentaux. Il va sans dire que l’Occident ne s’est jamais vraiment soucié de la vie des non-Occidentaux. Dans pratiquement toutes les régions du monde, y compris la Chine, la vie des « autres » a été continuellement sacrifiée pour les intérêts mercantiles et autres intérêts pragmatiques des empires occidentaux.
Hong Kong ne fait pas exception à la règle. Et il faut être stupide pour ne pas le voir et le comprendre.
Tout ce qui a été fait en 2019 et 2020, c’était pour nuire au pays socialiste le plus peuplé et le plus prospère, la Chine. Et la raison pour laquelle la Chine est, parmi quelques autres nations sur terre, montrée du doigt par ses calomnies et ses attaques continues, est qu’elle a réussi à développer et à mettre en œuvre un système politique, économique et, surtout, social beaucoup plus prospère que l’Occident. Elle fait passer son peuple en premier et recherche sans relâche de nouveaux concepts qui apportent des avantages à sa population de 1,4 milliard d’habitants et au monde entier.
Plus la Chine réussit, plus les régimes occidentaux sont menacés.
Washington, Londres et d’autres ont déjà tenté d’infiltrer la Chine continentale par la propagande, avec d’innombrables ONG hostiles et toute une armée « d’universitaires » et de journalistes. Mais ils ont carrément et manifestement échoué. Les subversions et les ingérences dans les affaires intérieures de la Chine ont été détectées, confrontées et finalement stoppées.
Hong Kong a été identifié comme le « point faible » ou le « talon d’Achille ».
L’Occident a injecté d’énormes ressources dans le territoire, d’abord en 2014, lors de la famause « Révolution des Parapluies », puis en 2019. À ces deux occasions, il a recruté des jeunes gens pour la plupart radicaux qui ont été frustrés par le capitalisme fondamentaliste et le coût prohibitif de la vie. Des propagandistes occidentaux très professionnels se sont assurés de déformer totalement la réalité, en dirigeant la colère de certaines personnes mal informées et insatisfaites vers Pékin.
Mais même cette approche et cette stratégie, qui a été si « réussie » dans d’innombrables pays du monde entier, a échoué une nouvelle fois.
Avec une grande détermination, la Chine (et même Hong Kong), a vaincu le COVID-19, sur l’ensemble de son vaste territoire, alors que l’Occident a clairement laissé tomber son peuple, et au lieu de combattre le virus, a eu recours à une propagande odieuse et aux stratagèmes ridicules de désinformation pour s’en prendre à la Chine.
Mais l’Occident n’a jamais vraiment abandonné : Hong Kong, jusqu’à présent, est toujours désigné comme le lieu à déstabiliser.
C’est ainsi que Reuters a commencé son rapport, réimprimé par le Globe and Mail, et de nombreuses autres publications, dimanche :
« Supprimer le mouvement démocratique de Hong Kong est une priorité pour la Chine, même en pleine crise du coronavirus, a déclaré dimanche un haut dirigeant pro-démocratie, un jour après que la police l’ait arrêté, lui et 14 autres personnes, dans le cadre d’une opération de répression surprise ».
« Les États-Unis et d’autres pays ont critiqué l’arrestation des 15 personnes accusées d’avoir organisé et participé à des manifestations antigouvernementales l’année dernière, la plus grande répression du mouvement pro-démocratique depuis le début des manifestations il y a presque un an ».
« Tout cela se passe alors que nous sommes en pleine pandémie », a déclaré par téléphone à Reuters le militant pro-démocratie Avery Ng ».
C’est ainsi que fonctionne la propagande. Au lieu de rapporter les nouvelles en premier, ou de citer des sources officielles chinoises ou de Hong Kong, comme ce serait le cas si les arrestations, y compris celles de dissidents comme Julian Assange, avaient lieu à Londres ou à New York, Reuters ouvre son article par une citation d’un militant. Non seulement ce journalisme est mauvais, mais il va à l’encontre de toutes les normes de reportage « objectif ».
Mais tous les gants sont évidemment enlevés, et les reporters semblent être payés non seulement par le nombre de mots qu’ils produisent, mais aussi par la mesure dans laquelle ils réussissent à salir la Chine.
Le projet de loi d’extradition de Hong Kong (à partir de 2019), cible de ces manifestants, n’a jamais été clairement expliqué à qui que ce soit par les médias occidentaux.
Les 15 personnes qui ont été arrêtées samedi ont en fait enfreint les lois de Hong Kong, ont interféré dans le processus législatif de leur propre ville et ont contribué à déclencher la violence qui a mis leur étonnante ville à genoux. Tout cela s’est fait sous les drapeaux britanniques et coloniaux, et sous les bannières des États-Unis. Tout cela, alors que l’hymne national américain était diffusé par les haut-parleurs des émeutiers. Des biens publics ont été détruits et des personnes ont été blessées, et un homme a été tué. La police de Hong Kong, qui a réagi avec une extrême retenue, a été diffamée de manière éhontée par d’innombrables médias occidentaux. J’ai été témoin de cette violence, j’en ai fait état et je l’ai documentée.
Comme on l’a vu plus haut, le scénario a déjà fait du tort à d’innombrables pays. Mais il s’agit d’un vieux scénario. Et il n’inspire presque plus personne, si ce n’est les intérêts d’extrême droite des anciens et des nouveaux pays impérialistes de l’Occident.
source : https://www.chinadailyhk.com
traduit par Réseau International
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