@curieux
C’est simple, vous fixez un objectif : la moitié des gens s’en vont, et certains de l’autre moitié discutent des ramifications et des questions que soulèvent votre objectif. Ça en France, c’est une réalité qui ne s’observe que trop bien.
Le problème de cohésion est bien plus profond et complexe, et n’est toujours pas adressé par la dissidence. Laisser les choses en flou artistique, en suspens, au bon vouloir de l’interprétation individuelle de tout un chacun et tabler sur une victoire avec des œillères n’a jamais fédéré quiconque se pose tôt ou tard la question du « est-ce que je risque ma peau pour les bonnes raisons ? ».
Qu’on ne me réponde pas pédantesquement « pour la France ». Laquelle ? Une France qui a déjà existé ? À quelle époque précisément ? Une France nouvelle ? Sur quelles bases ? Vous par exemple, vous tablez sur une France royale chrétienne. Ça n’est pas le cas de tout le monde.
Le choix est finalement clair : soit on fixe des objectifs et selon les gens qui restent, on agit par rapport à une échelle réaliste, soit on ne définit rien et on espère pouvoir récupérer le manifestant lambda sans chef, mais sans forcément lui dire dans quel but précis il œuvrera, et pour quelle raison il risquera sa vie.
Pour ceux qui subissent l’indécision, il ne reste qu’une belle patience.
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