Pour parvenir à passer à travers la tempête de la COVID-19, les propriétaires de microbrasseries québécoises demandent au gouvernement d’adopter des assouplissements réglementaires. Ils souhaitent notamment ne pas avoir à absolument passer par un détaillant, mais plutôt livrer directement chez les consommateurs les produits que ces derniers désirent se procurer.
Les propriétaires soulignent qu’ils ne demandent pas la lune, puisque les vignerons québécois ont pour leur part le droit de faire de telles livraisons et ont pour plusieurs déjà mis un système en place.
Selon l’Association des microbrasseries du Québec, l’industrie, qui connaît de graves problèmes de liquidités, a vraiment besoin de ces changements, entre autres parce que la plupart des établissements sont très récents et n’ont pas encore les reins solides.
Sur les 250 microbrasseries de la province, 60 % d’entre elles ont en effet moins de cinq ans d’existence. Et au total, avec une demande en baisse, elles ont dû mettre à pied 80 % de leur personnel depuis le début de la crise, soit près de 4000 personnes.
L’Association des microbrasseries du Québec rappelle que la vitalité économique des régions souffrirait des faillites qui pourraient résulter de la situation actuelle, puisque 30 % des microbrasseries se trouvent dans des municipalités qui comptent moins de 10 000 habitants.
Elle fait aussi valoir le potentiel touristique de l’industrie. Nous sommes un vecteur touristique. On est le deuxième produit d’appel en termes de tourisme gourmand
, affirme la directrice générale de l’association, Marie-Ève Myrand.
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