« À Chartres, une amende de 135 € pour avoir acheté de la coloration pour les cheveux. Dans le journal national de France 3, une femme se fait réprimander par un gendarme après être allée chercher seulement des bouteilles de soda. » (france3-regions.francetvinfo.fr)
Toutes ces mesures de coercition sentent plus la volonté d’humiliation de tout un peuple que le respect de la santé publique. Comment, en quelques semaines, le pays des libertés est-il devenu celui des amendes pour avoir fait une heure de vélo, acheté trois bouteilles de soda ou du colorant pour cheveux ?
Rien, même pas la peste noire, ne justifie un tel dispositif policier qui rappelle celui employé pour la répression des Gilets jaunes, c’est-à-dire de la masse laborieuse française inquiète pour son avenir et celui de ses enfants.
Dans le délire actuel d’un exécutif traversé par des stratégies divergentes, ce qui explique à la fois le chaos social et les misérables résultats obtenus contre ce virus, il reste des solutions : la résistance individuelle sur le mode non-violent, ou tout simplement le droit.
Clé de bras dans les banlieues, amendes à Paris… Les contrôles de police pendant le confinement ne se passent pas de la même manière selon l’endroit où on vit. pic.twitter.com/Cxg9wUlFuf
— AJ+ français (@ajplusfrancais) April 15, 2020
Mais la justice suivra-t-elle les citoyens et les soignants qui portent plainte contre leurs tourmenteurs ? Car comment appeler des dirigeants dont le but est objectivement de mettre un pays et ses habitants à genoux, par pur plaisir sadique ? Et pourquoi les forces dites de l’ordre suivent-elles ces ordres infâmes ?
La santé publique, qui a été massacrée par les néolibéraux au pouvoir, a bon dos. Notre santé, ces salopards n’en ont rien à foutre, la preuve avec les milliers de blessés parmi les Gilets jaunes, des images qui ont choqué le monde. Et à juste titre, puisque ça se passait en France, pays de la douceur de vivre.
Dans l’article qui suit, la pourtant très politiquement correcte rédaction de France 3 s’interroge sur le bien-fondé de cette répression délirante. Et fournit la liste des produits autorisés. Si le Président et ses larbins sont en guerre, c’est bien contre tous les Français et leur aspiration à la liberté. Quant au Big Pharma qui nous demande de rester confinés, pour prétendument limiter la transmission du virus, en réalité, il fout les Français en cage pour les « libérer » avec leur satané vaccin.
« « On n’a pas de liste de produits autorisés ou interdits », prévient la gendarmerie d’Eure-et-Loir. « C’est vraiment au cas par cas en fonction de la situation ». La première règle, c’est de « faire ses courses dans les commerces les plus proches de son domicile, et on doit acheter des produits indispensables, notamment tout ce qui touche à l’alimentaire ». »
Même la gendarmerie ne sait pas sur quel pied danser, ce qui explique que ce qui est autorisé ici ne l’est pas là, ce qui coûte 135 euros ici ne coûte rien là… Tout montre que la stratégie gouvernementale est non seulement absurde, mais dangereuse : nous sommes le pays avec relativement le plus de morts dénombrés du coronavirus, même si le décompte reste à détailler !
Le chiffre désormais de 20 000 morts que le système médiatico-politique brandit avec fierté pour terroriser la population et renforcer son pouvoir se retourne contre lui : c’est un constat d’échec absolu, il n’y a qu’à voir le comportement des Allemands, juste de l’autre côté de la frontière, avec tout simplement quatre fois moins de morts et dix fois moins de répression…
Et si on faisait appel à l’intelligence d’un peuple, plutôt qu’à sa peur ?
– La Rédaction d’E&R –
Les supermarchés font partie des commerces autorisés à rester ouverts pendant le confinement, ainsi que les magasins de bricolage ou les jardineries. Pourtant, des clients se font verbaliser pour avoir acheté un pot de peinture. Bref, quelle est la logique ? Qu’a-t-on le droit d’acheter sans risquer de prendre une amende ?
Pas de liste officielle
Vous pouvez donc acheter n’importe quelle denrée alimentaire sans problème, ainsi que des médicaments et des produits d’hygiène indispensables. La difficulté concerne… le reste. Les lieux autorisés à rester ouverts sont en effet assez nombreux (liste consultable ici, dans la partie Mesures prise par le gouvernement / les établissements fermés) :
pharmacies
stations-services
banques
bureaux de tabac
points de distribution de la presse
services publics (dont ceux assurant les services de transport)
services de livraison de repas à domicile
restaurants et débits de boissons uniquement en ventes à emporter et en livraison
hôtels (restaurants et bars d’hôtels fermés)
On ne peut pas tout acheter
« Mais les centres commerciaux ouverts peuvent proposer des produits de jardinage, de bricolage », reconnaît la gendarmerie, ce qui peut donc laisser penser aux consommateurs qu’ils peuvent tout acheter, alors que ce n’est pas le cas.
La directive qui est donnée aux forces de l’ordre est donc « de faire preuve de discernement et de bienveillance, et d’analyser la situation pour arriver à déceler si la personne triche ou pas ».
Même réponse du côté de la police nationale :
« Mettons que j’ai besoin d’acheter un boulon. Est-ce que c’est de première nécessité ? Non, de prime abord. Maintenant si c’est le boulon qui doit remplacer celui qui a cassé sur la conduite de gaz, ça devient un produit de première nécessité. »
Dans le même esprit, des garages ou des magasins de réparation d’ordinateurs font partie des commerces autorisés à recevoir du public : les personnes qui doivent se déplacer en voiture pour aller travailler ou travaillent chez elles depuis un ordinateur peuvent avoir besoin de réparer leur véhicule ou leur matériel informatique.
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Des écueils des deux côtés
« On demande la plus grande fermeté aux policiers et aux gendarmes sur les verbalisations mais d’un autre côté, on leur demande aussi de faire preuve de discernement, c’est-à-dire de ne pas faire des verbalisations à outrance sans poser la question et sans chercher à savoir si le déplacement était autorisé », détaille la police nationale.
Tous reconnaissent cependant que ce n’est pas une science exacte, et que des contrôles se sont mal passés car les agents avaient mal évalué la situation : « c’est avant tout de l’humain ».
Sur les réseaux sociaux par exemple, certaines femmes se plaignent d’avoir eu une amende par la police pour avoir acheté des serviettes hygiéniques.
135 euros d’amende pour l’achat de serviettes hygiéniques (produit « non vital » dixit la police), un homme verbalisé pour être allé en vélo chez le médecin (et non en voiture)… Quand l’application zélée du confinement tourne à l’abus voire à la violence.https://t.co/EQZSPQZSvJ
— Guillaume Gendron (@g_gendron) April 9, 2020
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« On n’est pas là pour embêter les gens avec les contrôles, on est là pour les protéger, quand on fait ça on les protège, y compris d’eux-mêmes. C’est compliqué pour tout le monde le fait d’être confiné. »
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation