Un groupe de militants soutenu par les États-Unis a intercepté un convoi de « transfuges » cherchant à déposer les armes et à se rendre à Damas. Les survivants ont déclaré à l’Armée Syrienne que des instructeurs américains les avaient entraînés au sabotage et au terrorisme.
Après s’être rendus à l’Armée Syrienne, les 27 militants ont déclaré qu’ils avaient été formés et qu’on leur avait fourni des armes dans une installation américaine, a déclaré le Contre-Amiral Oleg Zhuravlev, le chef du Centre pour la Réconciliation Syrienne du Ministère de la Défense Russe, lors d’un briefing mercredi.
« Les instructeurs américains les ont entraînés au sabotage des infrastructures pétrolières et de transport, ainsi qu’aux actes terroristes dans les territoires contrôlés par le gouvernement syrien ».
Les combattants ont déclaré avoir choisi de se rendre en début de semaine afin de retrouver une vie paisible, mais alors qu’ils se rendaient près de la zone frontalière sud, près d’Al-Tanf – où l’Armée Américaine maintient une garnison – ils ont été attaqués par un autre groupe militant soutenu par les États-Unis, les autoproclamés « Commandos de la Révolution », ou Jaish Maghawir al-Thawra. Le groupe a travaillé sous les forces américaines pendant des années pour maintenir une présence militaire illégale dans le sud de la Syrie, empêchant parfois l’Armée Syrienne et les milices alliées d’avancer sur les positions de l’État Islamique, tout en jurant de combattre le tristement célèbre groupe terroriste lui-même.
Les 27 militants ont été les seuls survivants de l’assaut, perdant trois véhicules et un certain nombre d’hommes avant de s’échapper, a déclaré Zhuravlev, notant qu’ils sont maintenant sous la protection de l’Armée Syrienne à Palmyre. Ils ont remis des dizaines d’armes, dont des mitrailleuses lourdes de fabrication occidentale et des lance-grenades.
Des images vidéo ont été diffusées en ligne par les médias locaux, censées montrer le moment où les combattants se sont rendus, dans lesquelles on voit un convoi de huit véhicules arrivant à un poste de l’Armée Syrienne près de Palmyre. Bien que les détails de l’accord de reddition n’aient pas été rendus publics, les médias pro-gouvernementaux locaux ont considéré que cette reddition était un « coup dur pour les États-Unis ».
« The surrender of a group of Revolutionary Commando [Maghawir al-Thawrah] terrorists who were directly under US command. This was a major blow to the United States. » – @syriantopersian
pic.twitter.com/E84xOC8ge2— SyriaInfo (@syria_map) April 14, 2020
« La reddition d’un groupe de terroristes du Commando Révolutionnaire
[Maghawir al-Thawrah] qui étaient directement sous commandement américain.
C’est un coup dur pour les États-Unis ».
Peu de temps après l’éclatement du conflit syrien en 2011, le Pentagone et les agences de renseignement américaines ont commencé à soutenir ouvertement un ensemble de factions armées – dont des milices islamistes radicales – distribuant des milliards de dollars en armes et en matériel à tous les preneurs dans l’espoir de renverser le Président syrien Bachar Assad. Bien que le soutien américain aux soi-disant « rebelles modérés » ait diminué sous la présidence de Donald Trump, des centaines de troupes américaines restent déployées en Syrie en violation du droit international, certaines d’entre elles – comme celles d’Al-Tanf – sont toujours intégrées aux côtés des combattants anti-Assad.
source : https://www.rt.com
traduit par Réseau International
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