Parler de la démocratie Française m’a toujours semble suspicieux. L’analyse d’Etienne Chouart sur ce point est juste et incontestable, ses conclusions sont contestables. Il en résulte que Me Achoui enfonce des portes ouvertes et que son article est inepte. La question n’est pas de savoir si nous sommes en démocratie mais si nous la voulons. Or, celle-ci ne nous a jamais garantie, une vie paisible et heureuse, mais au contraire nous a servi les boucheries de la révolution, de la commune, de deux guerres mondiales et la violence inouïe d’un état jacobin « dominateur et sûr de lui-même ». Vu la bêtise ambiante et l’urgence de la situation, la démocratie n’est probablement pas la solution. Tous les cinq ans nous élisons nos maitres, et ils s’empressent d’oublier les promesses faites aux masses crédules. Nnous trimons pour les entretenir et les enrichir, quinquennats après quinquennats, et tous les cinq ans la France, tel un bateau ivre semble louvoyer et changer de direction, un coup à bâbord, un coup à tribord, mais ce sont les comptes en banques d’une oligarchie issue d’une « minorité qu’il ne faut pas nommer » qui indiquent le nord.
Cependant, mous sommes à un moment ou l’illusion de tient plus, les marionnettistes sont aux yeux de tous, enfin dévoilés et leur odieuse escroquerie révélée. Il faut donc penser au futur et à ce que nous voulons. Le retour à la monarchie, qui en France était essentiellement décentralisée et profondément sociale est peut-être notre espoir. Mais pour cela il faudrait que nous autres, Français, en soyons conscient, et cessions d’obéir aux reflexes imbéciles « démocratiquement imprimés » dans les jeunes esprits par cette fabrique du crétin qu’est l’éducation nationale. Je ne crois pas que nos feront l’économie d’une révolution. La violence est déjà là, elle est essentiellement étatique et la répression est féroce, mais une réaction populaire n’est pas impossible : les gilets jaunes, dépourvus de projet politique, incapables de désigner l’ennemi, sans leadership, ne mènerons nulle part, mais ils ont démontré qu’il était possible de mobiliser, d’agir concrètement, et surtout : ils ont montré une capacité d’union insoupçonnée. Alors, oui, il nous faut retrouver l’esprit de Bouvine. Haut les cœurs ! La tache est immense, mais il en va du salut de notre peuple, et la France : c’est son peuple !
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